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 CONTEXTE

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AuteurMessage
Matthew Owens

Admin

Matthew Owens

Nombre de messages : 161Age : 32Date d'inscription : 05/10/2008
WHO ARE YOU ?
HUMEUR: A little bit disapointed
CITATION PREFEREE: LOVE and HATE are friends.
RELATIONS:

CONTEXTE Vide
MessageSujet: CONTEXTE   CONTEXTE EmptyMer 8 Oct - 19:53

Pour voir la traduction des paroles de la chanson, il vous faut surligner le texte. =)


« Start spreading the news, Im leaving today
Commencez à répandre la nouvelle, je pars dès aujourd'hui
I want to be a part of it - new york, new york
Je veux en faire partie. New York, New York.
These vagabond shoes, are longing to stray
Ces chaussures de vagabond s'impatientent à l'idée de se perdre
Right through the very heart of it - new york, new york
En plein dans son coeur. New York, New York
I wanna wake up in a city, that doesnt sleep
Je veux me réveiller dans une ville qui ne dort pas
And find Im king of the hill - top of the heap
Et réaliser que je suis le roi de la colline – en haut de l'échelle.

These little town blues, are melting away
Ces petites déprimes de petites villes s'effacent au loin
Ill make a brand new start of it - in old new york
Je vais prendre un tout nouveau départ dans la vieille New York
If I can make it there, Ill make it anywhere
Si je réussis là-bas, je réussirai partout.
Its up to you - new york, new york
Cela ne dépend que de toi; New York, New York.

New york, new york
New York, New York
I want to wake up in a city, that never sleeps
Je veux me réveiller dans la ville qui ne dort jamais
And find Im a number one top of the list, king of the hill
Et me rendre compte que je suis le premier en haut de la liste, roi de la colline
A number one
Un numéro un.

These little town blues, are melting away
Ces petites déprimes de petites villes s'effacent au loin
Ill make a brand new start of it - in old new york
Je vais prendre un tout nouveau départ dans la vieille New York
If I can make it there, Ill make it anywhere
Si je réussis là-bas, je réussirai partout.
Its up to you - new york, new york
Cela ne dépend que de toi; New York, New York. »

Cette magnifique chanson représente le rêve américain ; représente New York. Ou plutôt, le New York d’il y a quelques mois. Nous nous souvenons tous de la belle, la merveilleuse New York avant sa mort. Elle était resplendissante, majestueuse et dirigeait le monde. Tous rêvaient d’y aller, et très peu d’en sortir. Central Park était le seul endroit où l’on pouvait respirer normalement sans risquer d’attraper une maladie liée à la pollution, et nous aimions ça. Le problème écologique était un phénomène de mode, et nous savions qu’il n’allait pas tarder à passer. Nous voulions tous obtenir une place à l’un des défilés de la Fashion Week ; ou pouvoir assister à un des magnifiques spectacles du Madison Square Garden. Nous rêvions de Wall Street, passions nos samedis soit au Yankee Stadium, soit au centre commercial. Notre seule préoccupation était celle de savoir si nous allions pouvoir trouver un taxi pour rentrer le soir après la fête. La vie était belle, et nous trouvions encore le moyen de nous plaindre. Et ce, jusqu’à ce fameux 02 août 2008.

Ce jeudi 02 août semblait se dérouler le plus normalement du monde. Nous avions encore dans nos oreilles les échos du morceaux de rock, de punk, de ska, ou même de rap que nous avions écoutés jusqu’au bout de la nuit, et peu nous importait de savoir qu’on avait déjà un quart d'heure de retard pour rejoindre un ami sur les marches du Metropolitan Museum. Nous pensions encore avoir la vie devant nous. Le vent soufflait sur New York, et c’est le souffle court que nous arrivions enfin à destination. Ou presque. Des hordes de gens étaient postées devant le MET. Certains voulaient entrer, d’autres cherchaient à les en dissuader. Et sortie de nul part, une annonce. Une horrible annonce qui fait que New York a connu la première journée où elle a pu dormir.

« Cher concitoyens,
Je comprends votre stupeur lorsque vous voyez que l’accés du Metropolitan Museum vous est désormais interdite. Sachez que c’est pour votre bien. Mais commençons par le début. Je suis X.. New York est désormais en ma possession. Certains d’entre vous désapprouveront ce que je vais entreprendre dans cette ville. Ils auront tort ; mais ils leur faudra du temps pour le comprendre. (...) Vous trouverez partout dans la ville des prospectus d’une dizaine de pages vous précisant ce qui vous est désormais interdit, et autorisé. Toute personne ne respectant pas ces règles se trouvera fortement réprimandée. Il est donc dans votre intérêt à tous de m’obéïr. Je fais cela pour vous, ne l’oubliez pas. »


Le discours dura plus d’une heure. Certains arrêtèrent leur voiture en plein trafic ; d’autres s’assirent en plein milieu du trottoir. Les professeurs arrêtèrent leur cours ; les musées qui n’avaient pas encore été fermés laissèrent tous ceux qui le désiraient entrer, gratuitement, profitant de leurs derniers instants de libertés. A la fin de son discours, de nombreux éclats de rire se firent entendre. Certains venaient de l’Elite, qui supportait X et savait ce qu’il prévoyait depuis le départ. D’autres, par contre, venaient de New Yorkais qui découvraient ce qu’il se passait. « C’est une blague ! » entendait-on retentir dans les rues. Mais lorsque une jeune femme tenta de passer pour aller au MET, simplement pour le visiter, un membre de la milice ( l’équivalent de la police ; pour X.) lui demanda de reculer. Elle refusa d’obtempérer, et après s’être pris un violent coup de matraque qui la fit tomber à terre, fut emmenée en prison.

Le premier réflexe de tout le monde fut de courir. Ils courraient vers les êtres auxquels ils tenaient, effrayés par ce qu’il se passait. Ils courraient loin de New York mais les portes étaient déjà fermées. Mais tous finirent par courir chez eux. Les mains tremblantes, la respiration haletante, et les larmes aux yeux, les new-yorkais passèrent la journée enfermés chez eux. Les postes de télévision repassaient en boucle le discours de X. ; les images de la panique générale ; et les présentateurs, visiblement tout aussi terrorisés que le reste de New York, rappelaient aux habitants de prendre un prospectus en bas de leur immeuble, ou dans un kiosque prés de chez eux.
Voici quelques-uns des principaux articles de ce prospectus :

« Seuls les musées dont la liste paraitra chaque semaine sont encore ouverts. Les autres sont fermés, et tout œuvre s’y trouvant sera déplacée. En attendant, la milice maintient leur portes fermées. Inutile d’essayer d’y pénétrer sous peine de répression. »

« Tout groupe de musique, ou chanteur, en dehors de ceux effectuant de la musique classique, devront recevoir une autorisation officielle afin de pouvoir exercer leur métier ou vendre leur CDs. Tous ceux ne respectant pas cet arrêté se feront fortement réprimander. N’oubliez pas qu’il est difficile de jouer de la guitare à une main, cher musicien. »

« Les précédentes règles s’appliquent également à la littérature, le cinéma ; et tout autre forme d’art. Les journalistes devront également nous soumettre leurs articles avant de les publier. Nous refusons que de fausses informations circulent dans New York. »

« L’usage de la drogue, et de l’alcool se verra sanctionné d’un minimum d’une semaine de prison, renouvelable, et sans peine maximum officielle. Attention récidivistes. »


Nous pourrions continuer ainsi longtemps. Des interdictions toutes plus ridicules les unes que les autres ; des libertés qui disparaissent et un sentiment d’emprisonnement non seulement lié à ces lois, mais à la fermeture des frontières et des portes de la ville qui ne fait que grandir. On retrouvera d’ailleurs écrit sur un mur le lendemain : « NEW YORK EST MORT. MAIS PAS LES NEW YORKAIS. » La personne qui avait écrit ce tag ne fut jamais retrouvé. Mais ce fut le premier acte de résistance.


rédaction contexte : Patience E. Delaney
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