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 Patience E. Delaney, a big story for a big girl

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Patience E. Delaney

Admin

Patience E. Delaney

Nombre de messages : 340Date d'inscription : 05/10/2008
WHO ARE YOU ?
HUMEUR: ▬ Suis-je malheureuse ? Suis-je heureuse ? Disons que pour le moment; je me contente d'être.
CITATION PREFEREE: ▬ Les difficultés ne sont pas faites pour abbatre; mais pour être abattues.
RELATIONS:

Patience E. Delaney, a big story for a big girl Vide
MessageSujet: Patience E. Delaney, a big story for a big girl   Patience E. Delaney, a big story for a big girl EmptySam 18 Oct - 18:43

Patience E. DELANEY

Patience E. Delaney, a big story for a big girl Avatarpedej7

Cause if one day you wake up and find that you're missing me,
And your heart starts to wonder where on this earth I can be,
Thinking maybe you'll come back here to the place that we'd meet,
And you'd see me waiting for you on the corner of the street.




••• « L‘imagination gouverne le monde. » Napoléon ▬

« Nous sommes en 2050. La dictature a pris fin depuis dix ans, mais New York s’est promis de ne jamais oublier ce qui s’était passé. Après des années de silence, enfin, des témoignages commencent à sortir, et les gens acceptent de se faire interviewer. Voici l’interview de votre personnage. »

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Bonjour. Je suis John Amilton. Si vous le voulez bien, nous allons commencer. Présentez vous s’il vous plait.
Bonjour, je m'appelle Patience Elizabeth Delaney. Oui, mon père est bien Nathaniel Delaney. Je suis née le onze septembre mille neuf cent quatre neuf, ce qui me fait donc dix neuf ans. Inutile que vous ne commentiez cette date. Croyez moi, la dictature était tout aussi terrible que cet acte terroriste. Je mesure un mètre soixante-douze pour soixante-trois kilos. Comme vous pouvez le voir, mes yeux sont marrons, et mes cheveux châtains foncés. Parfaite combinaison. Je suis américano-australienne. Jusque mes dix-neuf ans, j'ai vécu six mois en Australie, et six mois aux Etats-Unis. Aujourd'hui, je ne vis plus qu'aux USA, mais je ne rate jamais une occasion de retourner en Australie. J'y ai d'ailleurs passé trois ans après la fin de la dictature. Rester aux USA m'était devenu difficile. Mais cela va mieux maintenant, dieu merci. Mes études, je les ai faites à Winggles, un petite université que vous ne connaissez probablement pas. Malheureusement, elles n'auront pas durer bien longtemps avec la dictature. Quant à mon métier... je fais plusieurs choses. J'écris, beaucoup. Pour les journaux, parfois, mais principalement des romans, ou nouvelles donc la plupart ne sont pas publiées contrairement à ce que vous pourriez croire. Je présente également parfois quelques émissions télévisées. Mais à l'époque de la dictature, je passais mon temps à produire, et présenter des émissions.

Enchanté, Patience. Si vous le voulez bien, j’aimerai retracer votre passé jusque la mise en place de la dictature, et plus précisément ce mois de Décembre 2008, qui marqua un tournant dans cette dictature.

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Est-ce vraiment nécessaire ? Je vais faire un effort, mais je ne vous promets pas une histoire détaillée. Je n'aime pas vraiment parler de moi, vous savez. Comme je vous l'ai dit, je suis née le onze septembre mille neuf cent quatre-vingt neuf. L'accouchement s'est bien passé, et il n'y aucun événement marquant à préciser à ce niveau. Mon père était là. Ma mère n'a pas failli mourir; et moi non plus. Ma naissance a été des plus banales, et c'est tant mieux. Mon père était un acteur beaucoup plus connu à l'époque que désormais, et ma naissance fit la une des journaux, comme celle de mon frère dix ans plus tard. Dès ma plus jeune enfance, je fis preuve de mon caractère, et ma mère avait d'ailleurs beaucoup de mal à me supporter. Je passais énormément de temps avec mon père, même sur les plateaux de tournages. Quand on me demandait comment je m'appelais, je leur répondais naturellement la réalité, mais n'hésitait pas à les reprendre si il prononçait mon prénom d'une façon qui me déplaisait. Il était prononcé à la française, et j'y tenais. Cela peut paraître anodin, mais cela amusait beaucoup les acteurs que je leur fasse faire des exercices de prononciation ainsi. J'étais la reine de la famille, la seule enfant, et j'avais donc tout ce que je désirais. Même de la part de ma mère, bien que nos rapports soient différents de ceux avec mon père. Petite, je me rappelle que tout deux adoraient me regarder danser. Et qu'une fois ma mère m'avait dit « Danse, ma belle Patience. Danse. Danse ta vie... ». Cette phrase m'a réellement marquée, je ne sais pas vraiment pourquoi. Une chose est pourtant sûre. Je n'ai pas dansé ma vie comme je l'aurai voulu. Mais nous n'en sommes pas encore là.

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Dix ans après ma naissance, mes parents m'ont annoncés que j'allais avoir un petit frère. Sans réfléchir, je leur répondis, de but en blanc, « non merci. Pas maintenant. ». Dieu merci, ils éclatèrent de rire, et au lieu de me gronder, m'expliquèrent ce que cela voulait dire. Je dois avouer que mes parents m'ont souvent dit que j'avais beaucoup râlé de cette nouvelle arrivée. Je tenais à rester la petite princesse de la maison. Cependant, le sept juillet, lorsque Noah naquit, j'attendais avec impatience devant la salle d'attente. Oh, bien sur, j'étais déjà bien trop têtue pour avouer que je voulais le voir. Officiellement, je voulais montrer à maman que j'étais une petite fille parfaite, et qu'elle n'avait pas besoin d'un petit garçon. Quel culot, je sais ! Cependant, je craquais complètement lorsque je voyais cette petite bouille magnifique. Pendant cinq ans, Noah et moi étions comme les doigts de la main, ou presque. Bien sur, la différence dâge faisait que nous n'avions pas les mêmes intérêts, mais j'étais très protectrice envers lui, et ne rechignait jamais à le garder. D'autant plus que, lorsque nous étions en Australie, Pacey – ma meilleure amie depuis l'enfance – venait barboter autour de la piscine avec nous. Mais tout changea le cinq aout deux mille quatre. Je gardais Noah, qui jouait près de la piscine lorsque le téléphone se mit à sonner. J'étais seule, et lui intimais donc de s'éloigner de la piscine. Alors que j'étais au téléphone avec Micah, mon meilleur ami qui vivait aux Etats-Unis, un énorme plouf se fit entendre. Je n'y prêtais l'espace d'une seconde, ou deux pas attention, cela ne faisait qu'une minute que j'étais partie. Le ballon avait simplement du tomber à l'eau. Malheureusement, ce n'était pas le ballon. Je sautais dans la piscine à peine trente seconde après qu'il soit tombé dans la piscine – le temps de lâcher le téléphone, et de me précipiter dehors - mais il était déjà trop tard. Je le prenais dans mes bras, consciente qu'il ne respirait plus. Mon père arriva d'ailleurs quelques minutes plus tard, et me demanda ce qu'il s'était passé. Je le lui expliquais d'une voix monocorde. Toute la suite fut assez floue pour moi. Je me rappelle juste que quelques heures plus tard, mes meilleurs amis m'ont rejoint au bord de la piscine, et ont pris ma main. Inutile de préciser que les tabloïds s'étaient fait une grande joie d'utiliser cet événement pour se faire des sous.
Je ne me suis jamais réellement pardonnée cette événement, mais une chose est sûre, je du vivre avec. On ne peut pas vraiment dire qu'il y eut d'événement significatif dans les deux années qui suivirent la mort de mon frère. Quand je fus décidée à me remettre à vivre, en partie pour lui, pour la vie que je lui avais prise d'une certaine manière, je vécu une vie d'adolescente normale. Je partageais toujours ma vie entre les Etats-Unis, et l'Australie, même si j'appréciais un peu moins la vie australienne. Mon frère me hantait, même si nous avions changé de villa.

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L'été deux mille six fut assez significatif pour ce que je suis devenue lors de la dictature, et même un peu avant. Je rencontrais mon premier amour Matthew Owens. Nous avions passé un été merveilleux, à rire, s'aimer, discuter de tout et de rien, et même se confier. Il était le premier de mes petits amis à qui j'expliquais réellement ce qu'il s'était passé avec Noah, d'ailleurs. Lorsqu'il dut retourner aux USA, il me promit de m'écrire, de m'appeler. Mais des mois passèrent, et aucune nouvelle ne vinrent à moi. J'aurai pu, je sais, moi-même en donner. J'avais essayé, mais sans succés. Je n'ai pas voulu lui écrire car je savais que je me serai sentie obligée de lui annoncer que j'avais du avorter de son enfant. D'ailleurs, heureusement que mes meilleurs amis étaient là à cette époque. Malheureusement pour eux, ils ont du voir ma descente aux enfers sans pouvoir rien y faire. Je n'ai jamais réçu à oublier vraiment Matthew; jusqu'à ce que je le revois deux ans plus tard. Je sortais avec n'importe qui, passais mes nuits en compagnie d'inconnu, et buvait beaucoup. J'avais même failli perdre Pacey, ma meilleure amie à cause de ceci. Mais j'étais convaincue de l'avoir oubliée, et au final d'être heureuse sans lui. C'était le principal.

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En deux mille huit, mes parents m'annoncèrent leur volonté de quitter l'Australie pour les USA. Définitivement. J'acceptais, même si mes amis allaient terriblement me manquer. Je leur faisais la promesse, et surtout à Pacey de leur rendre visiter à chaque vacance. Je choississais comme université Winggles, où se trouvait Micah, mon meilleur ami. Ce que je ne savais pas, c'est que j'allais y retrouver Matthew. Ce fut un réel choc, et je me rendis compte que j'étais encore éperdument amoureuse de lui. Et c'était réciproque. Mais dans le même temps, après que nous nous soyons fait beaucoup de mal, je rencontrais Désiré Walsh. Dès le départ, je sentais qu'un lien spécial allait nous unir. Et ce fut le cas. Un peu perdue, et devenue très garce à cette époque, j'imposais à Matthew, et Désiré de me partager. Si ils tenaient à moi, ils le feraient, leur avais-je dit. Ils le firent. Après m'être offerte à Matthew et qu'un incendie est ravagé le bâtiment dans lequel je vivais, je me rendis compte que le garçon fait pour moi n'était autre que Désiré. Ce qui était plus ou moins une bonne chose pour Matthew, puisque ceci lui permettait d'aller avec December, une de mes plus proches amies. Pacey m'avait rejointe également. Et elle me soutint dans cette dur épreuve. Car, j'avais beau aimé Désiré, dire au revoir à son premier amour n'est jamais chose aisée. Puis, alors que tout semblait aller pour le mieux, la dictature me tomba dessus comme un coup de massue.

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Je me rappelle parfaitement ce deux octobre deux mille huit. J'avais rendez vous avec une amie à Ellis Island. Alors que je commençais à m'énerver contre les automobilistes qui étaient incapables d'avancer, une voix retentit dans les rues de New York, et sur toutes les stations de radio. Tout de suite, je coupais le moteur. Que se passait-il ? Je ne comprenais pas, j'étais littéralement perdue. Cela ne faisait que quelques minutes que j'avais quittée Désiré ce matin-là, mais dans cette voiture, avec cette annonce, il me manquait plus que tout au monde. Je composais son numéro, tremblante. Je ne parlais pas, mais il comprit tout de suite. Par chance, il était toujours chez moi, et me demanda de le rejoindre. Pour être honnête, je ne me rappelle plus comment je suis arrivée jusque chez moi. La première chose dont je sois consciente après cet appel est l'annonce qu'il me fit. Allongés dans mon lit, le lendemain de la fameuse annonce, il me dit quelque chose qui cassa quelque chose à jamais dans notre couple. Il allait s'engager dans la police. J'éclatais de rire dans un premier temps avant de réaliser qu'il était sérieux. Pour résumer la situation, ce n'était pas le cas, pas pour de vrai. Mais c'est ce qui causa notre rupture quelques semaines plus tard. Et ma seconde descente aux enfers. Quitter Désiré était la chose la plus difficile qu'il m'avait été donné de faire, et heureusement que mes amis étaient là, et que j'avais encore le courage de me rebeller, car je n'aurai pas hésité à sauter d'un pont à cette période. A la place, je buvais, et me droguais. Un tort, je le sais. Mais c'était ainsi. A cette même époque, j'allais d'ailleurs blâmé Matthew de son attitude envers December. Je ne vous expliquerai pas leur histoire. Elle leur appartient. Mais le plus important était que Matthew et moi étions désormais amis. Il ne put, cependant, pas m'aider, et personne ne le put. Je m'éloignais de tout, et de tout le monde; même de Pacey. La seule personne de laquelle je me sentais proche à cette époque était Valery. En résumé rapide, il était mon sauveur. Et nous étions plus proches que jamais. Après une période d'isolation, je choisissais de m'offrir une virée sur l'autoroute, bien trop rapide, avant de recommencer à vivre. Grave erreur ! Je faillis y passer, et passais trois semaines dans le coma. Lorsque je me réveillais, je souffrais d'amnésie. Je du réapprendre à vivre avec, ce que je ne sus pas faire. Trois mois après cette incident, X. me convoquait dans son bureau. Etonnée, mais revoltée, je choississais d'y aller sans prévenir personne. Personne sauf mon Valery, qui s'inquiétait presque constamment pour moi. Je ne rencontrais bien évidemment pas X. en personne, mais un de ses sbires. La nouvelle qu'il m'apprit me révolta, et m'acheva plus qu'autre chose. X. avait kidnappé mes parents – j'avais des vidéos pour preuve, et pouvais les voir si je le désirais. J'hurlais, bien évidemment. Que me voulait-il, cet imbécile ? Je ne m'étais pas rebellée depuis des mois ! Ce qu'il voulait était pourtant simple. Il voulait utiliser la notoriété de mes parents pour convaincre certaines personnes encore réticentes des bienfaits du régime. Je refusais au début. Mais ils menaçaient, tous autant qu'ils étaient, d'abattre mes parents, et je ne pouvais laisser faire ça. Je ne pouvais pas abandonner mes parents. J'acceptais donc, à contre coeur. Désormais, j'étais présentatrice de télévision, prônant les mérites de X.. Au yeux de tous, de mes meilleurs amis, je faisais partie de l'Elite. Encore une fois, seul Valery connaissait la vérité. Je laissais croire aux autres que le coma avait changé mes opinions. J'avais donc désormais une vie mondaine. Signer des autographes, assister aux soirées réservées aux peoples... C'était désormais ma vie.

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Eh bien ! Moi qui ne voulais pas parler de moi, on dirait que je me suis laissée emporter. Sachez tout de même que cette histoire n'est pas complète. J'aurai pu vous raconter l'histoire de mes amis, car elles sont liées à la mienne, mais cela n'est pas mon rôle.


Dernière édition par Patience E. Delaney le Sam 18 Oct - 19:21, édité 5 fois
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Patience E. Delaney

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Patience E. Delaney

Nombre de messages : 340Date d'inscription : 05/10/2008
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HUMEUR: ▬ Suis-je malheureuse ? Suis-je heureuse ? Disons que pour le moment; je me contente d'être.
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MessageSujet: Re: Patience E. Delaney, a big story for a big girl   Patience E. Delaney, a big story for a big girl EmptySam 18 Oct - 18:45

Bien. Maintenant que je vous connais mieux, j’aimerai connaître votre position à cette époque quant au régime. Avait-t-elle évoluée depuis la création du régime ?
Eh bien, comme vous avez du le comprendre lorsque je vous ai raconté mon histoire, j'étais totalement contre cette époque. J'imagine que ce n'est pas très difficile à comprendre. Comment accepter de laisser New York mourir ? Nous n'étions, certes, pas d'une ville parfaite, mais elle nous plaisait telle qu'elle était, et je pense chaque New Yorkais a vécu cette transformation de la ville comme une attaque personnelle. Du moins, c'est ce que je croyais avant de voir que certains étaient pour. Mais, quelque part était en moi l'espoir que ça ne soit qu'un rôle qu'ils jouaient. Que personne ne soit, en fait, pour ce régime mais que certains devaient faire semblant de l'être. C'était d'ailleurs mon cas puisque X. avait enlevé mes parents. Mes amis, et toute personne me fréquentant pensaient donc que j'étais de l'Elite; que j'étais pour X. C'était faux, bien évidemment. Mais je jouais très bien mon rôle puisqu'il m'imposait d'être pour lui, et de le dire à tout le monde; notamment par le biais de ma notoriété. Car il avait fait de moi une présentatrice télé renommée en à peine deux mois.

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Pouvez-vous vous décrire physiquement afin que nos lecteurs puissent mieux vous imaginer ?
Me décrire physiquement ? Eh bien, je risque de vous paraître prétentieuse, mais en deux mille huit, j'étais une très belle femme. Grande, brune, avec des formes là où il faut. Mes yeux sont très expressifs, et ce depuis toujours. J'ai également un grain de beauté sur la joue droite, et plusieurs sur le corps. Je n'ai jamais fait énormément de sport, mais j'en faisais assez pour m'entretenir; ce qui permet de dire que ma silhouette est plutôt svelte. A l'époque, je ne m'habillais pas comme aujourd'hui, mais il n'y avait au fond pas tellement de différence. Lorsque je travaillais, j'étais naturellement habillée en tailleur. Seulement, à l'époque, je n'hésitais pas à jouer sur les couleurs, et sur des tenues un peu plus originales. Lorsque je restais chez moi, je m'habillais souvent d'un jean, et d'un débardeur, parfois surmonté d'une veste, d'autre fois surmonté d'un gilet. Enfin, quand je sortais ou assistais à des soirées mondaines, je me faisais toujours plaisir. D'autant plus que c'était X. qui était au frais de mes vêtements. Ainsi, je m'arrangeais pour ne jamais porter deux fois la même chose. Cela pouvait vous paraître enfantin, mais j'étais pieds et poings liés et, c'était le seul moyen que j'avais pour « embêter » X.. Mais tenez; voici une photo. Ce sera plus aisé pour les lecteurs de m'imaginer à l'époque.

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Comment définiriez-vous votre caractère ? A-t-il évolué à cause de ce régime ?
Oui, mon caractère a définitivement évolué. J'ai grandi avec cette histoire, ça me paraît évident. A cette époque, je commençais à retomber sur mes pattes. Assumer la situation n'était pas facile, mais j'étais tout de même assez joyeuse. Comme le dis de Montalember « Les difficultés ne sont pas faites pour abattre, mais pour être abbatues. ». C'est ce principe que je m'étais en pratique. Bien sur, j'avais des gouts de blues, mais la plupart du temps je tenais le coup. Et je dois avouer que j'étais très fière de moi. J'étais redevenue la Patience aussi forte que tout le monde le croyait. Je rigolais, faisais de nombreuses blagues, et taquinais souvent mes amies. Je n'étais toujours pas patiente. Par contre, j'étais un peu plus hypocrite. J'avais appris à mentir, et le faisais de mieux en mieux. Grâce à mes raisonnements, je pouvais démontrer par A B que j'avais raison, surtout quand j'avais tort. Surtout si j'avais tort. Je prenais, cependant, un peu moins les choses au sérieux. J'arrivais à prendre plus de recul, à rester calme dans des situations où j'aurai d'habitude explosé. Cependant, j'étais tout aussi rancunière. Même si je ne m'énervais pas forcément, je trouvais facilement un moyen de me venger. Un exemple ? Une personne avait remis en question mes compétences littéraires, je n'hésitais pas à le coller sur une question en public. Mais d'une manière plus générale, je m'étais assagie. Avoir une vie publique m'obligeait à être plus discrète, ce qui ne m'empêchait pas de vivre dans l'illégalité pour autant. Aucun de mes albums préférés, ni de mes oeuvres littératires favorites n'avait quitté mon appartement. Je gardais cet esprit rebelle, même si il était plus dissimulé. Je crois qu'à cette époque, je suis devenue un peu orgueuilleuse. A être toujours sous les feux de la rampe, cela vous monte forcément un minimum à la tête. Heureusement, mes amis m'aidaient à garder les pieds sur terre un minimum. Je suppose que j'oublie pas mal de traits de caractère que j'avais à l'époque, mais je me rappelle principalement de l'image que j'essayais de donner plutot que celle que j'étais réellement.

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Et quelles étaient les personnes avec qui vous aviez des liens particuliers durant cette période ?
La première personne que j'ai envie de citer est December Eulalie Swann. Tout simplement, parce qu'à l'époque, et encore aujourd'hui, elle était ma meilleure amie. Elle avait été la personne qui m'avait fait plus ou moins renaître après mon coma. Maintenant, c'est à mon tour de m'occuper d'elle. Et comme je le lui avais promis, j'étais là pour elle; même quand je ne me sentais même pas la force d'être là pour moi. Si vous voyez ce que je veux dire...

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La seconde personne, c'est Valery Linsey Standford. Il était la seule personne au courant de ce qu'il se passait dans ma vie. Nous nous étions rapprochés sept mois environ avant ce mois de décembre deux mille huit, et jamais il ne m'a laissé tomber. Il dit probablement la même chose de moi, mais c'est faux. Je l'ai plus ou moins abandonné après mon coma en faisant tout pour le sortir de ma vie. Pourtant, il est resté. Je crois même que mes sentiments pour lui étaient ambigus à cette époque; même si je refusais de me l'avouer naturellement.

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D'ailleurs il sortait avec Tiffany Delfina Owens. Cette fille qui avait été auparavant mon ennemi, avait été plus ou moins mon psy à l'hôpital et m'avait permis de mieux comprendre le régime. De choisir de me révolter, plutôt que de me laisser faire. Elle ne me l'a jamais dit mais je crois que je l'ai déçue en prônant la parole de X. Si seulement elle avait su... En tout cas, cela ne joua quasiment pas sur notre amitié, et je l'en remercie.

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Un autre nom, dont vous avez déjà entendu parlé, Désiré Noah Walsh. Il avait été mon amant, et cela peut vous surprendre, mais il était désormais mon ami. Après un court séjour en France, pour raisons qui ne regardent que lui, il était revenu, et c'est à cette époque que nous sommes devenus amis de nouveau. Et je dois dire que ce n'était pas pour me déplaire. Il est vraiment quelqu'un que l'on gagne à avoir dans sa vie.

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Enfin, un dernier nom, Matthew Owens. Nous ne nous fréquentions pas souvent, c'est vrai. Nous étions chacun le premier amour de l'autre, et être ami n'est pas chose aisée dans ces cas-là. Il y avait comme un accord tacite entre nous. Se voir le moins possible, toujours être là pour l'autre. Cependant, si ils nous arrivaient de nous croiser dans la rue, jamais, oh grand jamais, nous refusions d'aller boire un verre ensemble; bien au contraire.


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Avez-vous d’autres précisions à apporter ?
Je n'ai pas grand chose d'autre à dire. Tout est dit, et en même temps, rien n'est dit. J'aimerai que vous compreniez l'enfer que nous avons vécu, les difficultés que nous avons eu à nous en remettre. Ce n'était sûrement pas aussi difficile que de vivre dans un camp de concentration, loin de là, mais c'est quand même quelque chose qui vous marque à vie. Notre liberté nous avait été enlevé, ce qui est quelque chose de vital. Alors, si jamais un tel événement venait à se produire de nouveau – ce que je ne souhaite pas -, je ne vous demande qu'une chose, à vous lecteurs. Battez vous, ne croyez jamais que vous n'arriverez pas à changer cette dictature; que jamais vous ne récupérerez cette liberté. Car, au prix de certains sacrifices, de foi, et de beaucoup beaucoup de travail, rien n'est impossible.


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••• Et maintenant, retournons à la réalité. ▬

L’interview continue. Nous sommes assez curieux, et on aimerait en savoir un peu plus sur vous. C’est quoi votre prénom ? Vous avez un pseudo ? Votre âge ? Vous allez venir souvent ? ( On l'espère !) Vous étiez sur Broken Wings ou sur Wingles ? Non ? Ce n’est pas un problème rassurez-vous ! Une dernière chose à ajouter ?

Oula. Doucement; doucement ! Je m'apelle Margot, mais apellez moi Go, surtout ! Sinon, je suis aussi connue sous Chasing_Hearts, écrit de différentes manières. Mon âge ? Mais quelle curiosité ! 17 ans, et demi ! 18 bientôt, il était temps ! Oui, j'étais sur Broken Wings; et sur Winggles, je suis une fidèle ! La preuve, j'étais une « simple » membre sur Winggles. Oui, j'aimerai vraiment que tout le monde s'amuse sur ce forum et que chacun s'y implique comme nous, administrateurs, nous y sommes impliquer. Faites vivre vos personnages, imaginez ce qu'ils ressentent, et créer leur de belles intrigues ! On ne dirait peut-être pas comme ça, mais ils nous dictent plus ce qu'ils font, que nous ne choisissons comment les créer !
Oh, une dernière chose. Je ne serai pas trés présente, malheureusement. J'entame une première année universitaire un peu spéciale. Deux licences en même temps. J'ai donc peu de temps. Sauf le week-end, bien entendu, mais je dois travailler, et comme je n'habite plus dans ma région, j'essaie d'en profiter pour voir mes amis. Je m'excuse donc d'avance si je ne peux pas toujours répondre aux sujets rapidement.

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Tiffany O. Standford

Admin

Tiffany O. Standford

Nombre de messages : 178Date d'inscription : 07/10/2008
WHO ARE YOU ?
HUMEUR: afraid
CITATION PREFEREE: You're such a beautiful face, i know those eyes.
RELATIONS:

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MessageSujet: Re: Patience E. Delaney, a big story for a big girl   Patience E. Delaney, a big story for a big girl EmptyDim 26 Oct - 17:41

Bienvenue ma belle (l)
Belle présentation Smile
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December E. Swan

Admin

December E. Swan

Nombre de messages : 190Age : 35Date d'inscription : 05/10/2008
WHO ARE YOU ?
HUMEUR: Happiness. With my son && boyfriend
CITATION PREFEREE: When you realize you want to spend the rest of your life with somebody, you want the rest of your life to start as soon as possible
RELATIONS:

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MessageSujet: Re: Patience E. Delaney, a big story for a big girl   Patience E. Delaney, a big story for a big girl EmptyJeu 30 Oct - 15:33

Enfin, la dernière fiche (l).
Du moins, la dernière dans laquelle
je viens poster =D.

PATYY & DEEZ <3.
Aheem. Jt'aime ma chérie.
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Valery Standford

Admin

Valery Standford

Nombre de messages : 123Age : 34Date d'inscription : 10/10/2008
WHO ARE YOU ?
HUMEUR: Indécis
CITATION PREFEREE: Il est plus facile d'être héros qu'honnête homme. Héros nous pouvons l'être une fois par hasard ; honnête homme il faut l'être toujours. *
RELATIONS:

Patience E. Delaney, a big story for a big girl Vide
MessageSujet: Re: Patience E. Delaney, a big story for a big girl   Patience E. Delaney, a big story for a big girl EmptyJeu 30 Oct - 15:36

Bienvenue ma Margotte I love you
Vivement que l'on mette en place notre intrigue hein?!
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Patience E. Delaney

Admin

Patience E. Delaney

Nombre de messages : 340Date d'inscription : 05/10/2008
WHO ARE YOU ?
HUMEUR: ▬ Suis-je malheureuse ? Suis-je heureuse ? Disons que pour le moment; je me contente d'être.
CITATION PREFEREE: ▬ Les difficultés ne sont pas faites pour abbatre; mais pour être abattues.
RELATIONS:

Patience E. Delaney, a big story for a big girl Vide
MessageSujet: Re: Patience E. Delaney, a big story for a big girl   Patience E. Delaney, a big story for a big girl EmptyJeu 30 Oct - 23:23

Merci mes amours (l)

Oui, vivement Marina x333
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Désiré Noah Walsh

Admin

Désiré Noah Walsh

Nombre de messages : 102Age : 34Date d'inscription : 05/10/2008
WHO ARE YOU ?
HUMEUR: Maussade ; je crois avoir peur.
CITATION PREFEREE: «Les hommes, à de certains moments, sont maîtres de leur sort ; et si notre condition est basse, la faute n'en est pas à nos étoiles ; elle en est à nous-mêmes.» (Shakespeare - Jules César)
RELATIONS:

Patience E. Delaney, a big story for a big girl Vide
MessageSujet: Re: Patience E. Delaney, a big story for a big girl   Patience E. Delaney, a big story for a big girl EmptyJeu 30 Oct - 23:34

Je viens de voir que je n'avais pas eu l'occasion de te dire que j'adore ta fiche (l)
Je le fais donc, en te re-souhaitant la bienvenue Very Happy
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Patience E. Delaney, a big story for a big girl Vide
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Patience E. Delaney, a big story for a big girl

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