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 Tiffany Delfina O. Standford

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Tiffany O. Standford

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Tiffany O. Standford

Nombre de messages : 178Date d'inscription : 07/10/2008
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MessageSujet: Tiffany Delfina O. Standford   Tiffany Delfina O. Standford EmptyMar 21 Oct - 14:53

••• « L‘imagination gouverne le monde. » Napoléon ▬

Tiffany Delfina O. Standford 15052890af0


    « Nous sommes en 2050. La dictature a pris fin depuis dix ans, mais New York s’est promis de ne jamais oublier ce qui s’était passé. Après des années de silence, enfin, des témoignages commencent à sortir, et les gens acceptent de se faire interviewer. Voici l’interview de votre personnage. »


Tiffany Delfina O. Standford Ch65_01 Tiffany Delfina O. Standford Pagesixseptembre200804cut9


    Bonjour. Je suis John Amilton. Si vous le voulez bien, nous allons commencer. Présentez vous s’il vous plait.
    Bonjour, Bon dieu, je déteste faire ça. Je m'appelle Tiffany Standford. Enfin, Tiffany Delfina Owens Standford serait plus précis. Je suis née le 20 mai 1988 et je déteste cette date. Il me semble que je mesure un mètre soixante-huit et que je pèse 60 kg. Je grossis en ce moment. Peu m'importe. Je suis heureuse. Mes yeux sont noirs, vous ne le voyez donc pas ? Ils sont presques aussi noirs que mes cheveux d'édene. Je suis née en Amérique. Mon père est un anglais de pure souche et ma mère était américaine, bien qu'elle ait des origines russes, venant de sa mère. J'ai étudié dans une école public, peu réputé, non loin de chez moi, puis je suis entrée au lycée de Winggles. Je n'ai pas été plus loin. J'ai travaillé à l'hôpital pendant un moment comme présidente d'un groupe d'aides aux jeunes en difficultés et j'ai ensuite repris des études de psychologie. Ainsi, j'ai pu ouvrir mon propre cabinet. Je posais parfois pour des photographes, même si cela restait rare.


    Enchanté, Tiffany. Si vous le voulez bien, j’aimerai retracer votre passé jusque la mise en place de la dictature, et plus précisément ce mois de Décembre 2008, qui marqua un tournant dans cette dictature.

    « Went out with the guys an before my eyes, there was this girl she looked so fine. and she blew my mind, and I wished that she was mine, and I said hey wait up cause i’m off to speak to her. And my friends said ‘you'll never gona get her, never gonna get that girl’ . But I didn't care cause I loved her long blonde hair. Love was in the air and she looked at me and the rest is history. »


    Je ne connais pas grand-chose sur la rencontre de mes deux parents. Ces deux êtres qui se sont aimés passionnément afin de me mettre au monde. Mon père ne m’en a jamais vraiment parlé. Il n’avait pas vraiment le courage. Tout ce que je sais, c’est qu’ils étaient à la même université, à Brown, mais mon père étant de deux ans l’aînée de ma mère, ils mirent deux ans avant de se parler. Ma mère pour l’approcher utilisa l’une des tactiques que tous les lycéennes ont dû faire au moins une fois dans leur vie : elle a fait exprès de lui foncer dedans, faisant tomber tous ses livres. Ainsi, mon père se pencha pour les ramasser et ainsi commença leur idylle.

    « Oh, excuse-moi, dit ma mère d’une voix mielleuse.
    - Ce n’est pas grave.. Hum.. Tu veux que je t’accompagne à ton prochain cours ?
    - Ouais, pourquoi pas ? »


    Ma mère essayait de jouer l’indifférente, mais ses joues rosées montraient bien qu’elle en pinçait pour mon père, qui était, à Brown, l’un des plus beaux garçons de sa promotion. Ils se présentèrent l’un à l’autre sur le chemin de l’amphithéâtre. Elle s’appelait Rose Laurens et lui James Owens. Un mois plus tard, ils affichaient leur amour au sein de l’université. Ils ne se quittèrent jamais. Jusqu’à ce que je naisse. Mon père décrocha son diplôme de droit l’année suivante, et il emménagea dans une maison assez grande pour accueillir sa fiancée ainsi que deux enfants. Ma mère, ne supportant plus d’être seule à Brown, abandonna ses études et vint rejoindre mon père. Ils se marièrent six mois plus tard, et un mois plus tard, ma mère annonça à son mari qu’elle était enceinte. Elle se jeta au cou de James, voyant ses yeux pétillant de bonheur.
    Neuf mois après, le vingt mai mille neuf cent quatre-vingt huit, ma mère fut emmené d’urgence à la maternité de St Jude, en campagne américaine. Chance qu’ils se trouvaient non loin de là . Rose Laurens Owens venait de perdre les eaux dans la nouvelle voiture familiale. James Owens changea rapidement de trajectoire et fonça vers la maternité la plus proche.


    « Death said "Ready, you might go, you never know how..". Upsetting I know, I'm here to let you down. Something's waiting for you around the corner it's true.. Death said "You might go, you never know who... " »


    L’accouchement eut beaucoup de complications. Ma mère souffrit énormément, et mon père ne supportait pas de la voir ainsi. Je naissais enfin vers les neuf heures et demi du matin, après douze heures de travail. Une infirmière me prit et me nettoya puis elle me mit dans les bras de mon père, qui coupa mon cordon ombilical. On pria James de sortir avec moi et de suivre l’infirmière qui nous emmenait dans une chambre où Rose nous rejoindrait. Je m’endormis tout de suite, tandis que mon père attendait patiemment le retour de sa tendre épouse. Il me regardait avec amour. Le temps, cependant, passait et trois heures plus tard, Rose n’était toujours pas arrivé. Une infirmière rentra soudain dans la petite chambre, regarda mon père d’une moue triste, et elle annonça doucement : « Je suis désolée, Mr Owens, votre femme est décédée suite aux complications de l’accouchement. » Je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé ensuite. Je ne sais pas comment réagit mon père à ce moment - cependant, je me doutais qu’il n’avait pas rigolé. Je ne sais pas ce que l’infirmière fit de moi. Je ne sais pas si on laissa mon père seul dans son chagrin. Il venait de perdre la femme de sa vie. La seule femme qu’il avait vraiment aimé, et son monde devait sûrement s’écrouler sous lui. Je sais simplement qu’il décida de me prénommer Tiffany Delfina, selon les vœux de ma mère. Avant ma naissance, ils n’étaient pas d’accord pour mon prénom, mais en apprenant la mort de Rose, James sut qu’il devait respecter ses derniers souhaits. Tiffany était un prénom qu’elle avait toujours aimé, depuis qu’elle était enfant. Et Delfina était le prénom de sa grand-mère maternelle.

    « When everything is going wrong and things are just a little strange. It's been so long now. You've forgotten how to smile. And overhead the skies are clear but it still seems to rain on you, and your only friends all have better things to do.
    Now things are only getting worse and you need someone to take the blame. When your lover's gone there's no-one to share the pain. Your sleeping with the TV on and your lying in an empty bed. All the alcohol in the world could never help me to forget »


    Durant mon enfance, aucun grand événement n’est venu perturbé le quotidien que je partageais avec James. Malgré le manque horrible que lui avait provoqué la mort de ma mère, il était un très bon père, même si, parfois, il lui arrivait de m’oublier parce qu’il vidait toutes les bouteilles d’alcool des bars du coin. Mais cela n’arrivait pas souvent, heureusement. Tous les ans, nous avions tous les deux du mal à passer le mois de mai sans penser à Rose, son épouse, ma maman. A chaque mois de mai, je me sentais responsable. Mon père me rassurait sans cesse, me disait que rien n’était de ma faute, et que si je n’étais pas là, cela ferait longtemps qu’il aurait péri. Sans moi, il serait mort. J’aimais mon père plus que tout, et il s’accrochait à moi autant qu’il m’aimait.
    Comme tout enfant de mon âge, je pratiquais diverses activités, comme la danse. Surtout la danse. Elle me délivrait et pendant deux ou trois heures par semaine, j’oubliais la drôle d’ambiance qui régnait parfois chez nous. A treize ans, je décidai de donner plus d’importance à cette passion, et je consacrais alors une heure par jour à la danse. J’avais une certaine agilité et une très grande grâce. Mon père adorait me regarder danser. Il disait retrouver Rose dans ma grâce. En réalité, il la retrouvait partout. Dans mes yeux noirs, ma taille de guêpe, mes longues jambes fines et mon sourire éclatant. Seuls mes cheveux différaient d’elle. Rose était blonde, presque blonde platine, alors que moi, j’étais brune, même noire.
    C’est à quinze ans que je me décidai à quitter mon père. Bien sûr, j’eus du mal à prendre cette décision. Mais nous savions tous deux qu’aucun lycée digne de ce nom ne pourrait m’accueillir autour de chez nous. Je voulais absolument partir à Winggles, lycée très réputé de New York où je pourrais aisément prendre Danse en option principale. Mon père m’y autorisa et me pria de profiter des années lycées qui étaient les plus belles de la vie d’un adolescent. Nous eûmes du mal à nous quitter mais je lui promettais de revenir à chaque week-end. Je tint cette promesse. Au début, du moins.

    C’est à Winggles que je commençais véritablement à changer. Pas en mal. Ni en bien. Je ne voulais plus être la petite fille qui s’inquiétait sans cesse pour son père. Je ne voulais plus avoir peur du mois de mai. Je ne voulais plus sentir mon cœur se serrer quand j’entendrais mes amis prononcer le mot « maman » - même si je savais que cela serait impossible. Je ne voulais plus non plus m’énerver à chaque fois que quelqu’un disait que sa mère était chiante ou je ne sais quoi. Je voulais arrêter tout ça. Je voulais vivre normalement. Comme je l’avais promis à mon père, je rentrais les week-ends. Mais au bout de deux mois, j’arrêtais. Je m’étais fait des amis et j’avais intégré la confrérie Omega Phi. En seulement deux mois, j’avais pris une grande place au sein de l’internat. Personne n’était au courant de la mort de ma mère. Je n’en avais pas parlé. Et c’était mieux. Personne n’avait pitié de moi. La première personne avec qui j’accrochais était Lexie Frederica Berry. C’est avec elle que je changeais vraiment. C’est avec elle que je devenais la ‘peste’ que tout le monde craignait, que tout le monde jalousait, ou que tous les garçons avaient envie de se taper. Nous colportions les pires rumeurs et cela nous amusait. Neela Lington était la capitaine de la confrérie dans laquelle j’étais. Elle était ma meilleure amie. Je rencontrais Valery Linsey Standford un an plus tard. Nous nous accordions immédiatement, ce qui était étrange, puisque je n’avais pas réellement d’amis garçons à cette époque. En effet, la plupart était des aventures d’un soir. Quant à Matthew Owens, nous avons d’abord entretenu une relation bizarre, une sorte de « friends with benefit. » Nous étions amis, et couchions ensemble occasionnellement. Ou plutôt, souvent. Cadence, une nouvelle, intégra notre confrérie, et je la pris sous mon aile rapidement. Et enfin, Désiré Noah Walsh. Je le rencontrais grâce à l’histoire d’amour qu’il vécut avec Neela Lington. Mais un jour, Neela partit, et alors, nous arrêtâmes soudain de nous parler. Neela quitta donc son rôle de capitaine, au sein de la confrérie. Selon les règles, c’était à moi de reprendre les rênes, mais je ne le voulais pas, alors je fis monter ma protégée, Cadence, en haut du trône. Pendant ce temps, Lexie lança une stupide rumeur sur mon compte et celui de Valery. Ce qui gâche notre amitié. Et ce qui gâcha également l’amitié très forte que j’entretenais avec Valery. En effet, celui-ci me prenait pour responsable de la rumeur. Il ne me laissa jamais le temps de lui expliquer. Mais un soir, je réussis néanmoins à l’attraper et lui expliquer. Alors, il me pardonna. Ah, une nouvelle fille venait d’intégrer l’école : Patience E. Delaney. Je la détestais au premier regard, croyant qu’elle voulait me prendre ma place, et surtout parce qu’elle sortait avec Désiré et Matthew en même temps. D’ailleurs, je retrouvais Désiré, à notre plus grand plaisir.
    Hmmm.. J’oubliais le plus important, Lucas Jerrard Moberly. J’avais entendu par des rumeurs qu’il n’était pas indifférent à mon charme. Avide de séduction, je me rapprochais de lui. Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, il me repoussa en m’avouant qu’il voulait une relation sérieuse, et que je méritais mieux que la vie de débauche que je menais. Je me sauvais à grand pas, le terme « relation sérieuse » me faisant peur. Pourtant, un peu plus tard, je réalisai que Lucas me plaisait vraiment et alors, je me laissai prendre au jeu. Lucas fut le premier garçon dont je tombai amoureuse. Il était tellement merveilleux. Je pensais à ce moment qu’il était l’homme de ma vie. Je l’ai d’ailleurs pensé ma vie entière. Et je le penserais jusqu’à ma mort. J’étais heureuse avec lui. C’est d’ailleurs le seul qui réussit à m’enlever la carapace que je m’étais forgé et que je n’ai, d’ailleurs, jamais retrouvé. Il est celui qui m’a sauvé. Mais notre amour dura bien trop peu, selon moi.


Dernière édition par Tiffany O. Standford le Dim 18 Jan - 15:51, édité 29 fois
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MessageSujet: Re: Tiffany Delfina O. Standford   Tiffany Delfina O. Standford EmptyMer 22 Oct - 14:41

    Le 20 mai 2008. Le pire jour de ma vie. Et bien plus encore. Deux semaines. Cela faisait deux longues semaines que je n'avais pas vu Lucas. Il était toujours contrarié de m'avoir trouvé dans les bras de Valery presque nue. J'avais eu beau lui envoyer des tonnes de message pour lui expliquer que Valery était mon meilleur ami et que la seule personne que j'aimais, c'était lui, il ne me rappelait jamais. Jamais. Ces deux semaines ont probablement été les plus longues de ma vie. Je sombrais sans lui. Je n'arrivais plus à vivre normalement, en sachant qu'il m'en voulait. Un jour, enfin, il m'appela et me donna rendez-vous. Je ne sais guère comment expliquer l'état d'extase dans lequel je me trouvais. J'étais tellement heureuse qu'il daigne m'adresser la parole, à nouveau. Evidemment, je m'y rendais. Je m'étais fait particulièrement jolie ce jour-là. J'avais relevé mes longs cheveux bruns en une queue de cheval, et une frange épaisse retombait sur mon front. J'avais souligné mes yeux d'un trait d'eye liner, et je portais une robe légère bleu clair. Une robe que je n'ai plus jamais porté. Lucas avait un retard d'un quart d'heure. Je l'appelais, n'y tenant plus. J'avais peur qu'il ait décidé de ne pas venir. Il répondit immédiatement. Il me dit qu'il était sur la route, et je put entendre le son d'un sourire. Pouvoir réentendre sa voix animée m'animait d'un sentiment exquis. Si je m'étais douté à ce moment là que c'était la dernière fois que j'entendais sa douce voix, j'aurais fait durer la conversation encore quelques minutes.
    Vingt minutes plus tard, Lucas n'était toujours pas là et je m'inquiétais. Soudain, la musique de 'Hey there delilah' - une musique phare du moment - retentit de mon téléphone. Ma sonnerie. Je répondis immédiatement, espérant entendre la voix de Lucas. A la place, j'entendis une voix lointaine, froide. Une voix d'homme. Il se présenta. Il était un docteur et il lui annonçait que Lucas Jerrard Moberly avait eu un accident et que je devais se rendre à l'hôpital tout de suite. Et si, en passant, il était possible que je prévienne sa mère. J'arrivai à l'hôpital, et sa mère me rejoint dix minutes plus tard. Nous nous saluèrent en silence, partageant la même inquiétude. J’appelais mes amis, en quête de réconfort. Ils se joignirent tous à moi, solidaire. En attendant qu’ils arrivent, le docteur s’approcha de la maman de Lucas et moi, nous dévisagea en silence et prononça seulement quelques mots, horribles : « Je suis désolé. » Je m’effondrais sur une chaise, pensant soudainement à mon père, à ce qu’il avait vécu, et j’étais sûre que j’aurais exactement la même vie minable, me détruisant dés que je le pouvais. J’étais née un vingt mai, j’avais perdu ma mère ce même vingt mai. Et nous étions le vingt mai. Je venais de perdre l’homme que j’aimais un vingt mai. Inutile de vous dire que je haïssais ce maudit jour de mai.
    Les jours suivant furent horribles. Je mourrais doucement, à petit feu. J’avais récupéré, difficilement toutes les affaires de Lucas, dans sa chambre, et je ne portais que ses pulls. Ses pulls où je pouvais garder son odeur prés de moi. Mais je n’arrivais plus à vivre. Je ne pouvais plus. Je ne sortais plus, refusais de voir quiconque. Je voulais mourir mais j’étais bien trop lâche pour le faire.


    « Don't lie and say that it's okay. It's alright yeah, there's nothing more to say.
    So I'm running away, I'm leaving this place, yeah I'm running away, I'm running away.
    And try, try to understand me. Try to understand what I say when I say I can't stay and I, I'm moving on from this place leaving and I won't when i'm running away. »


    Alors je partais . Je n’avais rien d’autre à faire . Je ne pouvais plus rester dans cet environnement où tout me rappelait Lucas. Mon premier amour parti pour toujours. Mon oxygène manquait. Je ne pouvais plus vivre à winggles. Tout simplement. Je ne prévenais personne. Je n’avais pas le courage. J’étais bien trop lâche pour affronter les regards de mes amis quand je leur annonçais mon départ. Valery m’aurait supplié de rester. Matthew se serait montré froid et Désiré n’aurait pas compris. Cadence, elle, n’aurait pas supporté. De toute façon, elle n’a pas supporté la dictature. Je ne l’ai jamais revu et je regrette. Mais c’est la seule chose que je regrette. Jamais, je n’ai eu des remords par rapport à mon départ. C’était la meilleure chose à faire, pour moi. Seule la façon d’être partie m’avait dérangée. Cette lettre, ce n’était pas grand-chose. Rien comparé à ce que je leur devais.
    Je rentrai alors chez mon père. Je ne sortis pas pendant un mois. Désiré et moi avions gardé contact par les lettres, et parfois il nous arrivait de nous appeler. Concernant Matthew, on s’appela quelque fois, mais j’avais plus de mal à me confier à lui. Quant à Valery, je lui écrivais presque tous les jours mais il ne prit jamais la peine de me répondre. Je savais qu’il m’en voulait et cela me rendait encore plus mal. C’était par Désiré que j’apprenais tout ce qui se passait à New York. J’étais en colère de ne pas pouvoir être là, avec lui, mais j’étais encore bien trop faible pour pouvoir retourner dans la ville où j’avais perdu Lucas, bien que cette ville me manquait affolement. Je me décidai enfin à sortir de ma vieille chambre. En ville, je tombais nez à nez avec une affiche annonçant qu’à l’hôpital on recherchait un(e) assistant(e) pour les groupes d’aide aux jeunes à problème. Songeant que cela pouvait m’occuper, je recopiais le numéro sur ma main et je l’appelais, le soir, en rentrant chez moi. J’avais rendez-vous dés le lendemain matin pour un entretien. Tout se passa à merveille et je fus engagé.
    Je trouvais en ce métier un vrai échappatoire. Un moyen d’oublier ma douleur. Je compris alors que je voulais faire ça durant ma vie entière. Aider les autres. Ça me correspondait parfaitement. Un jour, ma patronne me proposa un poste plus important .. À New York. J’acceptais tout de suite, me disant que c’était un bon moyen pour retrouver mes amis et la ville que j’aimais tant, malgré le chaos qui y régnait.


    « Home is where the heart is, it's where we started, where we belong, singing. Home is where the heart is, it's where we started, where we belong. »


    Alors, je revenais. J’arrivais dans cette ville que j’aimais tant deux jours plus tard. Mais je ne retrouvais pas l’atmosphère que j’avais quitté. New York semblait vide de toute vie, et cela m’attristait. Je commençait à comprendre ce que m’avait clairement expliqué Désiré. D’ailleurs, la première personne que je retrouvais, ce fut lui. J’étais tellement heureuse. Il m’avait énormément manqué. Le lendemain, après ma journée de boulot, je passai voir Valery. Ça se passa très mal. Au départ. Il se comporta très froidement et me lança les pires horreurs à la figure. J’étais blessée. Mais je ripostais. Étonné par ma vivacité, il s’approcha de moi, me serra dans ses bras et me pria de ne jamais l’abandonner. J’acquiesai, évidemment, je n’imaginais pas ma vie sans lui. Soudainement, je l’embrassai. Sans vraiment savoir pourquoi. Mais je l’embrassais parce que j’en avais envie. Je me reculai au début, surprise par mon élan d’amour et pensant à Lucas. M’en voudrait-il ? Je savais que non. Je savais qu’il voulait mon bonheur. Alors, je réembrassai Valery. Et c’est ainsi que notre relation commença. Je revis ensuite Matthew. Là, encore, tout se passa très bien. Comme toujours. Mon meilleur ami. Il m’a toujours compris en un seul regard. Vous savez, Matthew et Tiffany n’ont toujours formé qu’un. Nous étions tellement compatibles. Les mêmes. Nous étions les mêmes. Je lui annonçais timidement que je sortais avec Valery, connaissant son hostilité par rapport à ce garçon. Évidemment, il le prit très mal et quitta le bar où nous nous étions installés. Au boulot , je du m’occuper d’une patiente sortant tout juste du coma. Mais je ne m’attendais absolument pas à celle que j’allais trouver dans le lit d’hôpital. Patience Elizabeth Delaney. Malheur! Nous étions toutes deux réticentes, au départ. Mais avec le temps, nous nous habituèrent à la présence de l’autre, et nous devinrent alors de très bonnes amies. Je rencontrai également une jeune femme qui était à Winggles, mais à qui je n’avais jamais parlé. Elle était bien trop différente de moi. J’appris qu’elle était tombé enceinte de Matthew, et une nouvelle fois, mon boulot me mit sur sa route. Je l’aidais, consciente qu’avoir un enfant à dix-huit ans n’était pas facile. Et là encore, mon travail me permit de trouver une nouvelle amie en December E. Swan.

    J’arrive à la fin, mes chers. J’habitais avec Valery, dans son petit appartement. Nous étions heureux et je décidai de reprendre mes études. Des études de psychologie, ainsi je pourrais avoir mon propre cabinet. Je n’avais toujours aucune nouvelle de Matthew et cela m’embêtait. Un beau jour d’octobre, un événement inattendu se passa. Il faisait très froid, ce jour-là. L’hiver arrivait à grand pas à New York. Encore plus rapidement comme les années précédentes, comme si le gouvernement avait une importance sur la météo. Je rentrais du boulot et déboulait en courant chez nous, pressé de retrouver la chaleur des bras de mon amoureux. Je fronçai les sourcils en poussant la porte. Les lumières étaient éteintes mais des bougies éclairaient doucement la grande pièce. Au bout du salon, Valery se tenait debout, et il me regardait en souriant. Je posais mon manteau sur une chaise et m’approchai de lui. Je demandais bêtement : « Panne d’électricité ? » Question bête, parce que dans la rue et dans les immeubles en face, toutes les lumières étaient allumés. Valery secoua la tête, s’approcha de moi, me releva le menton et posa ses lèvres sur les miennes. Il s’agenouilla soudain, tandis que je restai-là, les bras ballants, me demandant ce qu’il faisait. Oh, ce que je devais avoir l’air stupide, à ce moment. Il prit ma main droite dans la sienne, la serra doucement, me dit qu’il m’aimait - ce qu’il n’avait jamais dit auparavant - et sortit une bague de sa poche. Il prononça distinctement les mots : « Veux-tu m’épouser ? » Je sentais mes jambes défaillir sous le poids de cette demande. Je tombais dans ses bras, et murmurait « Oui » des tonnes de fois, de peur qu’il ne l’entende ou ne le comprenne pas. Vous devez vous dire que nous étions bien trop jeune pour nous marier. Que nous venions à peine de commencer notre histoire. Que c’était bien trop tôt. Mais nous nous aimions, et nous savions que nous allions être ensemble jusqu’à la fin, alors nous ne voyions pas de raison d’attendre.
    Evidemment, nous invitâmes tous nos amis. J’envoyai un carton à Matthew, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il se joigne à nous. Il était bien trop fier. Mais j’aurais aimé qu’il vienne. Nous arrêtâmes notre date au quinze novembre 2008, ce qui était très rapide. Mais nous voulions nous marier très vite. Mon père était très heureux pour moi. Il était surtout soulagé que je sorte de la déprime qu’il avait vu en moi sept mois plus tôt. Je choisis Désiré comme témoin , et Patience, Neela et December étaient nos demoiselles d’honneurs. On leur avait choisi de magnifiques robes, elles étaient très belles. Quant à moi, mon père avait payé ma robe. Une Armani faite sur mesure. Sans trop de chichis, je détestais ça.
    Le quinze novembre, tout se passa très bien. Je guettai Matthew à l’intérieur de l’église, mais il ne s’était pas montré. La cérémonie fut magnifique. La journée resplendissante. Mais j’aurais aimé que Matthew soit là. En réalité, il était là, à l’église. Mais il ne s’est pas montré. Je ne l’ai appris que bien plus tard.
    Enfin. Nous étions mariés et ma vie s'annonçait belle aux côtés de Valery. Je répétais sans cesse, dans ma tête, mon nouveau nom : Tiffany Delfina Owens Standford. J'en étais fière. Nous étions mariés pour le meilleur. Et pour le pire.


    Bien. Maintenant que je vous connais mieux, j’aimerai connaître votre position à cette époque quant au régime. Avait-t-elle évoluée depuis la création du régime ?

    « Si l'on va au fond des choses, on se rend compte que le monde
    n'a jamais été plus ou moins brutal qu'il ne l'est aujourd'hui ; tout cela
    dépend du regard que tu portes et de la vie que tu as choisi de vivre. »


    Au début de la dictature, je ne prêtais pas réellement d’importance à tous ces changements. J’étais bien trop cloîtrée dans mon chagrin pour pouvoir les voir. Je refusais de les voir. C’est seulement quand je sortis de mon trou et que je revins à New York que je compris dans quel monde nous vivions alors. J’étais dévastée de l’apprendre. Comment un homme pouvait-il interdire autant de chose ? Comment un homme pouvait-il garder autant de prisonniers ? Parce que nous étions prisonniers. Nous n’avions plus rien le droit de faire. RIEN. Autour de moi, la plupart de mes amis se rebellaient, et formait le clan des révolutionnaires. Je n’y prenais pas part. J’avais bien trop peur. L’un de mes meilleurs amis, Désiré, s’engageait dans la police. Je ne savais pas quoi en penser. Je le laissai faire. Je ne disais rien parce que je ne voulais pas me disputer avec lui. Je ne voulais pas le perdre.
    Mon avis n’évolue pas au cours des ans. Je détestais X pendant toute la durée de cette dictature. Et encore aujourd’hui. C’était un monstre. La seule chose que je ne reprochais pas à ce gouvernement était l’interdiction des drogues. J’étais persuadée que c’était ce qui avait tué Lucas, et je me battais contre ça. Quand je rencontrais des hommes de X qui nous demandaient très froidement ce que nous pensions du régime, je répondais, aussi froidement qu’ils avaient posé la question, ainsi :
    « Oh, le gouvernement de X. Je pense sûrement comme la plupart des américains. C’est une très bonne chose que X ait imposé ses idées. Elles sont très bonnes. Notre pays va beaucoup mieux depuis qu’il est à la tête du gouvernement. Je ne le remercierai jamais assez. »
    Satisfait, ils souriaient et partaient. Et moi, je me retenais de cracher à leur figure.




Dernière édition par Tiffany O. Standford le Dim 18 Jan - 15:49, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: Tiffany Delfina O. Standford   Tiffany Delfina O. Standford EmptyDim 26 Oct - 16:15

    Pouvez-vous vous décrire physiquement afin que nos lecteurs puissent mieux vous imaginer ?
    J’espère que c’est la dernière question. Je déteste parler de moi. Attendez que je me souvienne. Comment étais-je à dix-neuf ans, déjà ? Ah oui ! Regardez, je dois avoir une photo dans mon portefeuille. Ah. Je suis avec Valery, vous voyez. Nous étions très beau, nous le sommes toujours, d’ailleurs. Enfin, je vous embête.
    [font
    =Times New Roman]Je n’étais pas très grande. Je ne l’ai jamais été. Je ne mesurais pas plus d’un mètre soixante-cinq mais cela ne m’a jamais embêté. Je me trouvais très bien. Et puis, je n’étais pas grosse, j’avais donc une « taille de guêpe » comme mon père aimait le répéter. Mes jambes étaient la partie de mon corps que je préférais. Elle me permettait de danser, elle me donnait de la grâce, et j’adorais ça. Mes cheveux ont toujours étaient noirs. Je n’ai jamais fait de teinture ou autres machins fantaisistes que les coiffeurs adorent vous faire. Je les ai toujours porté long, jusqu’à environ trente-cinq ans. J’ai eu beaucoup de mal à me décider à me les couper, vous savez. J’adorais mes cheveux. Mes yeux sont noirs. Très noirs. Comme ma mère. Enfin, ça, c’est mon père qui me l’a dit. Et puis, les photos le prouvaient aussi. J’étais belle. Je ne veux pas me vanter, non. Mais avouez que je n’étais plutôt pas mal du tout. Je dégageai un certain charme que beaucoup avait du mal à résister.
    Côté vestimentaire, j’étais assez décontractée tout en gardant une certaine classe. Ah, les filles de ma jeunesse m’enviait. Ma fine taille me permettait de porter tout et n’importe quoi. J’étais aussi à l’aise dans un jean que dans une mini jupe ou une robe. J’adorais la mode. J’étais toujours à l’affût de la dernière tenue. Je ne supportais pas de porter un truc qu’on ne trouvait pas dans les pages d’un catalogue. Pourtant, et étrangement, je n’aimais pas être habillé comme tout le monde. Alors, je me débrouillais pour toujours rajouter une certaine originalité à ma tenue. Oh, si vous saviez comme je regrette cette époque. Ce n’est plus aujourd’hui que je peux me permettre de porter les mêmes tenues qu’autrefois.[/font]

    Comment définiriez-vous votre caractère ? A-t-il évolué à cause de ce régime ?
    J'étais, autrefois lycéenne, l'une des filles que l'on adorait détester ou que l'on détestait aduler. Je n'inspirais aucun sentiment de confiance. J'étais simplement une fille qui aimait les potins, qui savait toujours tout sur tout le monde, et qui jouait beaucoup trop avec sa connaissance. On me décrivait comme 'parfaitement belle et parfaitement bitch' . Je n'hésitais pas à jouer avec les sentiments des autres. C'était mon jeu. Les faire souffrir comme j'avais souffert de l'absence de ma mère. Mais, en pire. Peu de gens - en dehors de la 'high' de winggles - m'appréciait. Il ne m'aimait pas parce qu'il ne me connaissait pas vraiment. Mes vrais amis étaient Neela Lington et Cadence Delaney, qui faisait toutes deux partie de la même confrérie que moi, Valery Linsey Standford, à l'époque mon meilleur ami, Matthew Owens et Désiré Noah Walsh. Les seuls à qui je parlais au lycée étaient soient des 'souffre-douleurs' ou des personnes qui pouvaient me donner des informations sur d'autres. Je n'ai jamais, comme certaines de mes connaissances, obliger un 'intello' - comme nous les appellions - à me filer ses devoirs. J'étais suffisamment intelligente pour bosser toute seule. J'étais assez vaniteuse à l'époque, et je crois que je le suis encore un peu. Je l'ai toujours été, c'est l'un des traits de ma personnalité dont je n'ai pas réussi à me défaire. Au lycée, je ne croyais en rien. Ni en Dieu, ni en l'amour. Je ne croyais qu'en moi. Je me suis rendue compte plus tard que je faisais n'importe quoi. Je couchais n'importe qui, n'importe quand. Je prenais alors énormément de risques, mais à l'époque, je m'en fichais. Personne ne savait qui j'étais vraiment, même pas mes plus proches amis. Même pas moi. C'est ma rencontre avec Lucas qui m'a réellement fait changer. Il m'a ouvert les yeux sur ce que je pouvais être, sur ce que j'étais réellement. Grâce à lui, j'ai arrêté les soirées où je me bourrais la gueule, juste pour dire de me bourrer la gueule. J'ai arrêté les soirées où je ne finissais jamais seule, parce qu'aprés tout, c'était avec lui que je dormais. Il a fait de moi quelqu'un de bien. Il a fait de ma vie quelque chose de profond, il a creusé et a supprimé tout le superficiel - ma carapace - en moi. Ce n'est pas le régime qui m'a transformé, non, c'est lui. Je suis devenue plus attentive, ma réputation s'est améliorée. On a soudainement cessé de me prendre pour la traînée du lycée. De nouvelles qualités, dont je ne soupçonnais pas l'existence, se sont révélés en moi. J'ai commencé à m'interesser aux autres, je devenais plus gentille, je critiquais beaucoup moins les autres. Je cessais de me croire supérieure aux autres. Je gardais certes quelques défauts, comme la vanité et je suis encore trés lunatique, et parfois même naïve.

    Et quelles étaient les personnes avec qui vous aviez des liens particuliers durant cette période ?

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    Valery Linsey Standford .
    Mon mari depuis le 15 nomembre 2008 . Nous avions décidé de nous marier malgré tout cet enfer qui régnait à New-York. Je connaissais Valery depuis le lycée. Il avait tout d'abord été mon meilleur ami. Puis, plus rien . Et quand nous nous étions retrouvés, nous sommes tombés amoureux. Il m'a rendu heureuse. Je l'aime. Et pour rien au monde, je ne regrette de lui avoir dit Oui.


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    Désiré Noah Walsh.
    Je ne saurais expliquer ce que ce garçon m'a apporté. C'était probablement le seul qui m'ait réellement comprise. Je l'admire . Avez-vous déjà connu un jeune homme aussi courageux ? Je l'aimais, malgré ses diffèrentes erreurs. C'était l'un de mes meilleurs ami, mon frère, celui qui ne m'a jamais abandonné et qui ta toujours veillé sur moi. Le seul qui ne m'a jamais trahi. Le seul en qui, moi Tiffany, pouvait avoir réellement confiance.

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    December E. Swan.
    Au lycée, je n'aurais jamais pu pensé être amie avec une fille comme December . Je la jugeai banale . Mais, elle est loin de l'être. C'est une fille formidable. Je l'ai connu à une période de sa vie où elle n'allait pas trés bien. Elle était enceinte de Matthew Owens, sortait réellement avec Matthew Owens, mais il me semble qu'elle aimait Désiré Noah Walsh - bien qu'elle ne me l'ait jamais réellement avoué. Elle est devenue une trés grande amie et je suis heureuse de l'avoir rencontré.

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    Patience E. Delaney.
    Nous avons toujours eu une relation trés compliquée. La première fois que nous nous sommes vus, nous nous sommes détestés. Instinctivement. Et cette haine a duré une année entière. Puis, je suis partie et je suis revenue. Patience était dans le coma, et quand elle s'est réveillé, j'ai dû l'aider psychologiquement. Et c'est ainsi que notre amitié s'est formé. Nous avons eu une trés belle amitié, même si je n'ai jamais compris pourquoi, un jour, elle avait décidé de prôner la parole de X.

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    Matthew Owens.
    Personne n'a jamais compris la relation que nous entretenions. Sauf nous. Nous avions conclu une sorte d'accord. 'Amitié Améliorée.' On était amants et on s'arrêtait là. Nous n'avions pas une vie de couple, nous le refusions. Nous avons stoppé cette aventure à l'arrivée de Patience et de Lucas, dans nos vies. Mais nous sommes restés trés bons amis, même s'il n'a jamais apprécié le fait que je me sois mariée avec Valery.


    Avez-vous d’autres précisions à apporter ?
    J'aurais tellement aimé être une actrice. Je pense que ma vraie destinée était là. Mais ça ne s'est jamais réalisé.
    Jeune, j'avais la manie de tout prendre en photo. Je ne quittais jamais mon appareil photo numérique Canon. J'étais dingue des photos. Je prenais tout et n'importe quoi, et ça m'amusait.
    Je ne me souviens pas avoir eu une manie particulière. Peut-être que.. Je me rongeais tout le temps les ongles, abîmant mes jolies mains. Je n'ai jamais eu aucun problème de santé à longs termes. Du moins, quand j'étais jeune. Maintenant, c'est autre chose.


    Tiffany Delfina O. Standford 003copiefo4 Tiffany Delfina O. Standford Ch2qs8


    ••• Et maintenant, retournons à la réalité. ▬

    L’interview continue. Nous sommes assez curieux, et on aimerait en savoir un peu plus sur vous. C’est quoi votre prénom ? Vous avez un pseudo ? Votre âge ? Vous allez venir souvent ? ( On l’espere !) Vous étiez sur Broken Wings ou sur Wingles ? Non ? Ce n’est pas un problème rassurez-vous ! Une dernière chose à ajouter ?

    Je m'appelle Mary. Mon pseudo est Sun Showers, mais je ne vais pas tellement sur les autres forums que les rpg. J'ai seize ans depuis le 6 octobre Smile. Je vais venir souvent, évidemment, dés que je pourrais (l) . J'étais sur Winggles & sur BW Very Happy .
    Je vous aime, PF lovely



Dernière édition par Tiffany O. Standford le Dim 18 Jan - 15:48, édité 4 fois
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December E. Swan

Admin

December E. Swan

Nombre de messages : 190Age : 35Date d'inscription : 05/10/2008
WHO ARE YOU ?
HUMEUR: Happiness. With my son && boyfriend
CITATION PREFEREE: When you realize you want to spend the rest of your life with somebody, you want the rest of your life to start as soon as possible
RELATIONS:

Tiffany Delfina O. Standford Vide
MessageSujet: Re: Tiffany Delfina O. Standford   Tiffany Delfina O. Standford EmptyJeu 30 Oct - 15:27

La femme de ma vie <3.
Cette fiche est tout simplement magnifique;
j'ai tout suivi de très près, de toute manière =D.

Re-bienvenue poupée !
Je t'aiime tellement (l).
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Matthew Owens

Admin

Matthew Owens

Nombre de messages : 161Age : 32Date d'inscription : 05/10/2008
WHO ARE YOU ?
HUMEUR: A little bit disapointed
CITATION PREFEREE: LOVE and HATE are friends.
RELATIONS:

Tiffany Delfina O. Standford Vide
MessageSujet: Re: Tiffany Delfina O. Standford   Tiffany Delfina O. Standford EmptyJeu 30 Oct - 15:43

Owens Stanford cool

c'dur de se sentir tout seul xDD
Bienvenue ma belle ( ll ); j'exige un sujet
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https://poisoned-fruit.forumactif.org
Valery Standford

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Valery Standford

Nombre de messages : 123Age : 34Date d'inscription : 10/10/2008
WHO ARE YOU ?
HUMEUR: Indécis
CITATION PREFEREE: Il est plus facile d'être héros qu'honnête homme. Héros nous pouvons l'être une fois par hasard ; honnête homme il faut l'être toujours. *
RELATIONS:

Tiffany Delfina O. Standford Vide
MessageSujet: Re: Tiffany Delfina O. Standford   Tiffany Delfina O. Standford EmptyJeu 30 Oct - 15:53

Oh Ma femme lovely
Que j'aime cette présentation...
On se demande bien pourquoi hein?!

Vite que je fasse ma présentation pour que les Standford puissent se retrouver! (L)
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Tiffany O. Standford

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Tiffany O. Standford

Nombre de messages : 178Date d'inscription : 07/10/2008
WHO ARE YOU ?
HUMEUR: afraid
CITATION PREFEREE: You're such a beautiful face, i know those eyes.
RELATIONS:

Tiffany Delfina O. Standford Vide
MessageSujet: Re: Tiffany Delfina O. Standford   Tiffany Delfina O. Standford EmptyJeu 30 Oct - 22:48

Merci Chloé, je t'aime aussi (L')

Owens² ; ça me fait bizarre à moii aussi . Mais ils resteront toujours les deux Owens (L)
Merci && bien sûr, nous aurons un magnifique sujet Very Happy

Mercii Marina Very Happy
Ouais, dépêche toi de faire ta fiche que nos jeunes mariés se retrouvent lovely
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MessageSujet: Re: Tiffany Delfina O. Standford   Tiffany Delfina O. Standford Empty

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