Bonjour. Je suis John Amilton. Si vous le voulez bien, nous allons commencer. Présentez vous s’il vous plait.
Swan; December Eulalie. Je suis née le dix-huit février de l'année mille neuf cent quatre vingt onze. J'ai donc dix-huit ans. Je mesure un mètre soixante quinze. En temps normal, je fais environ cinquante kilos. Cependant, lorsque j'étais enceinte, je faisais beaucoup plus. J'ai les yeux de couleur marron et mes cheveux sont bruns. Je suis américaine. Je suis également maman d'un petit garçon de quelques semaines. Heureusement que mes ami(e)s et mon petit-ami sont là pour me soutenir. Sinon, il est inutile de compter faire des études en ces temps de crises ; de toute manière. C'est un droit qui a du nous être retiré.

Enchanté, December. Si vous le voulez bien, j’aimerai retracer votre passé jusque la mise en place de la dictature, et plus précisément ce mois de Janvier 2009, qui marqua un tournant dans cette dictature.
MA VIE - CHAPITRE PREMIER : C’est étrange, comme la vie de deux personnes peut tout changer. Une simple rencontre, des yeux qui se croisent, et tout qui commence, pour laisser sa trace. D’abord une naissance. Puis une deuxième. Et la vie qui bat son train. Les premières amourettes. Le premier baiser. Un autre. Des autres. Enfin, les années les plus importantes d’une existence. Les années lycées. Ils étaient jeunes. Ils étaient innocents. Lorsqu’ils se sont rencontrés pour la première fois dans cette ville qu’est Phoenix, le courant a semblé passer immédiatement. Ils se sont tout d’abord parlés et fréquentés quelques temps après un rendez vous. Ce rendez vous. Il l’invite au restaurant. Elle accepte. Lorsqu’il passe la chercher chez elle, ils sont tous deux sur leur trente et un. Ils se plaisent et cela se voit. Elle prend place dans la voiture, il la complimente sur sa tenue ; elle fait de même. Il a réservé la table la plus belle, dans le restaurant le plus chic. Oh oui, il tient réellement à elle alors. La soirée est parfaite. Tout s’enchaîne si vite qu’il est rapidement minuit. Ils décident de rentrer et devant chez elle, il l’embrasse. Ils finissent donc par sortir ensemble. Elle s’appelle June Edwards et lui, Jonathan Swan. Ce sont mes parents. A peine le lycée terminé, qu’ils ont voulu se marier. Bien que leurs parents aient essayé de les dissuader, aucun des deux n’a cédé. Environ vingt ans, la bague au doigt. Mais peu importe. Car ils eurent le mariage dont ils rêvaient. Seuls les familles proches et les amis de longue date furent invités. Peu d’individus, mais une grande cérémonie. Tout fut parfait. La lune de miel aussi. Mais le reste se corse, lorsque June tombe enceinte. C’est un beau matin de juin, la journée commence à peine. Pourtant, rien ne va comme prévu. La nouvelle madame Swan a de terribles nausées, des envies de vomir et de manger tout et n’importe quoi. Alors que mon père est sorti, elle file à la pharmacie la plus proche, acheter un test. Celui-ci se révèle positif. Un monde qui s’écroule. La jeunesse qui s’évapore aussi vite qu’elle est arrivée. Lorsque mon père est de retour à la maison, il retrouve une épouse anéantit. « Je suis enceinte », annonce-t-elle simplement. Alors qu’il a envie de fuir, de s’en aller loin, mon paternel reste auprès de celle qu’il aime. Il lui demande de me garder. Il me désire, je serais leur chair. June accepte. Et neuf mois plus tard, voilà que je pointe le bout de son nez. Je suis un bébé non attendu mais tellement aimé dès la naissance. Mes parents m’acceptent et me chérissent plus qu’ils ne devraient. Le dix-huit février de l’année mille neuf cent quatre vingt onze reste gravé dans les annales. Les premiers mois s’écoulent. June et Jonathan sont d’excellents parents, il faut le dire. Apparemment (d’après ce que l’on m’a dis) je suis une enfant aussi calme que belle. La première année passe. Puis les suivantes. Cependant, lorsque je fête mes six ans, un drame survient. Le divorce de mes parents. Ceux-là ne s’aiment soit disant plus, ne désirent plus être ensemble. C’est triste. Pas pour moi toute fois, trop jeune pour comprendre ce qui m’arrive. Je me souviens encore de cette journée ; lorsque ma mère et mon père ont poussé la porte de ma chambre.

PARENTS - « December ? Maman et papa souhaiteraient te parler, mon ange »
DECEMBER - « Oui, je joue »
PARENTS - « Oh, nous avons juste quelque chose d’important à t’annoncer »
DECEMBER - « Eleanor m’a raconté que ses parents lui avaient dit la même chose. Maintenant, elle a un petit frère »
PARENTS - « Oh, c’est un peu plus compliqué. Tu vois, mon cœur, papa et maman ne s’entendent plus très bien, ces temps-ci. Ton père va aller habiter quelques temps dans une petite ville du nom de Grey Valley. Tu comprend ? »
DECEMBER - « Hum. Il reviendra ensuite ? »

Évidemment, la réponse est non. Mais c’est quelque chose que j'ignore, à l’époque. C’est donc chez ma mère que je vais vivre. Mon père part s’installer à New York, et je lui rends visite à chaque vacance scolaire. C’est un peu déstabilisant, les premières années. June et Jonathan (il m’arrive de les appeler par leurs prénoms) sont terriblement différents et j’adopte petit à petit, deux comportements distincts. Chez ma mère, j’apprécie le soleil et la joie de vivre de celle qui veille sur moi, tandis que chez mon père, je m’ennuie et m’enferme dans mon propre monde. Ce cinéma va durer jusqu’à mes quatorze ans. Cette année-là, je décide d’avoir une discussion sérieuse avec mon paternel (je suis en vacances chez lui). Je ne supporte plus New York, les gens, tout. En fait, je ne connaîs personne et comme je passe le plus tiers de mon temps seule, mon père travaillant jusqu’au soir, je demande un simple compromis. La discussion sera rude; mais il faut le faire. La pire des choses serait de blesser mon pauvre père, ce que je ne désire pas. Mais comment expliquer le problème, sans aller dans le vif du sujet ? Ne pas utiliser des mots durs, tristes. Allez. Je saute du lit, où je bouquinais alors. J'ouvre la porte de la chambre et cours en direction du salon. Mon père sursaute. Il me dévisage. Il sent la tension. Je déglutis. Il me connaît par coeur, ce qui est très gênant. C’est presque insultant. Je m'avance de quelques pas, et me pose sur le canapé, qui fait face au petit fauteuil sur lequel est assit mon père. Par où commencer ? C'est finalement mon père qui rompt le silence.

JONATHAN - « Hé bien, parles »
DECEMBER - « Je ne sais pas vraiment par où commencer. C’est un peu brutal, je suppose »
JONATHAN - « Vraiment ? Alors explique-moi tout, ma chérie »
DECEMBER - « Écoutes papa, je ne me sens pas vraiment à l’aise à New York. Je voudrais plutôt voyager. Tu comprends ? Je suis seule, ici, à longueur de journée. Tu travailles, je m’ennui. Je ne suis pas sûr de vouloir revenir ici, la prochaine fois »
JONATHAN - « Oh … Je … »
DECEMBER - « Attends. J’ai eu une idée lumineuse. On pourrait partir, visiter le monde. Tu vois ? »
JONATHAN - « Je ne sais pas quoi dire. Je vais y réfléchir. Mais je tiens à dire que c’est ta mère qui m’a mis à la porte, il y a dix ans de cela. Nous pourrions être tous réunis à Phoenix, en cette heure … »
DECEMBER - « Ne sois pas triste, papa. Et ne mets pas tout sur le dos de ton ex-femme, veux-tu ? Tu y songera, promis ? »
JONATHAN - « Juré, mon ange »

Finalement, mon père accepte. Nous partons faire le tour du monde. Cela renforce les liens père/fille en réalité. Heureusement, ou pas. Qui aurait pu prévoir que trois ans plus tard, j’intègrerais l’internat Winggles ? Personne. C’est pourtant ma mère qui me pousse à m’inscrire. Et tout fonctionne à merveille. Dossier plutôt brillant, notes excellentes, tout va pour le mieux. Je me vois donc obligée de quitter Phoenix, pour m’installer chez mon père, à New York. Tout est dur. Je n’apprécie pas vraiment la ville. A l’école, je reste souvent seule, puisque je ne suis pas du genre à me faire des ami(e)s. Une seule envie ? Retourner à Phoenix. Mais il faut se montrer fort. A l’époque, j’attendais beaucoup de cette nouvelle école, donc de cette nouvelle vie. J’ai progressée, doucement mais sûrement. Et puis un jour, je l’ai rencontré. Lui. Il était l’ex petit ami de ma colocataire. Il s’appelle Matthew Owens. Rapidement, j’ai le cœur qui bat, je rougis lorsqu’il me regarde. Je tombe amoureuse. Et une nuit, Winggles brûle. Finalement, le drame nous rapproche. Nous nous avouons nos sentiments. Mais il a toujours cette sensation quand il regarde Patience. Je ne suis pas jalouse ; juste triste. Alors, il s’en va. Il s’en va en me laissant seule à New York quelques temps. Du moins, le temps que le nouveau régime se mette en place. X prend le pouvoir. Nos droits sont vite inexistants. Matthew me manque mais heureusement, je survis. Son départ m'as permis de me rencontrer de nouveaux gens. Désiré Noah Walsh, par exemple. Le jeune homme devient très vite mon confident. Mon meilleur ami. Alors que la chance nous sourit, que nou avons oublié notre passé, Mathew revient. Un dilemme s'impose alors à moi. Mon ex petit ami n'est plus le seul à m'aimer. Désiré m'a également avoué ses sentiments. Je décide malgré tout de retourner auprès de Matthew. Mon meilleur ami me laisse seule. Son absence est de plus en plus douloureuse. L'amour nous a finalement éloignés. Et pour combler le tout, j'apprend que je suis enceinte. Cette après-midi là changea ma vie. J'avouais la terrible nouvelle à Matthew, le soir. Il me retrouve complètement désemparée dans la salle de bain.

MATTHEW - « Deez ! Que se passe-t-il ? Parle-moi, mon amour ... »
DECEMBER - « Je crois que nous avons un sérieux problème; je ... Je suis enceinte Matthew ! »
MATTHEW - « Tu ... QUOI ? »

Finalement, nous décidons de garder le bébé. Un choix plutôt difficile. Mais avorter m'est impossible. Les semaines passent et ma grossesse fait le tour de la ville. Heureusement, Matthew et moi sommes heureux. Nous prenons cette nouvelle comme une chance. Un grand changement. Alors que ma vie trouve enfin son sens, Désiré revient en ville. Autant dire que je suis complètement bouleversée. Nous échangeons quelques mots, dans un parc, avant de mettre fin à notre merveilleuse amitié. Le silence dure quelques mois. Quelques mois durant lesquels je me rend comptede quelque chose. Il est celui que j'aime. Evidemment, j'aime également Matthew mais plus de la même façon. Je lui fait finalement part de mes choix; qu'il accepte. C'est un homme courageux et je sais qu'il aura toujours une immense place dans mon coeur. J'envoie donc un message à Désiré, lui demandant de me retrouver quelque part; un lieu nous étant cher. Intrigué (je suppose), il s'y rend. Nos retrouvailles resteront l'un des plus beaux instants de mon existence. Cependant, personne n'a à savoir ce qu'il s'est passé, ce jour-là. Ce moment magique ne regarde que nous. Finalement, j'ai enfin accouché. Je suis désormais mère d'un petit garçon que j'ai appelé Noah. Je vis avec Désiré et mon fils ; voyant souvent mes proches. J'aime ma vie et ne l'échangerait pour rien au monde.

Bien. Maintenant que je vous connais mieux, j’aimerai connaître votre position quant au régime. Avait-t-elle évoluée depuis la création de celui-ci ?
Honnêtement, je crois que je ne sais pas vraiment quoi penser. Il y a quelques points positifs et plusieurs points négatifs à tirer de ces quelques mois. Depuis la création du régime, différent évênements se sont produits. J'ai échappé de très près à la mort, tout comme mes ami(e)s. Nous avons su nous mettre en danger mais nous en sommes toujours bien tiré. Jusqu'au jour où je suis tombée enceinte. A partir de cet instant, il était hors de question de risquer ma peau. Mon petit ami et mes meilleurs amis, quant à eux, ne se sont pas privés. Heureusement, rien n'est jamais arrivé. Mais il suffit d'une fois. Je dirais que grâce à ce régime, New York est certainement plus paisible qu'avant. D'un côté, tellement de choses nous sont interdites désormais. Mais je dirais que la ville me plaît. J'aimerais pouvoir élever mon enfant dans la paix. Je souhaiterais que son père lui apprenne les bonnes manières, que tous deux s'amusent ensemble dans les rues merveilleuses de New York. C'est un rêve qui m'est cher. C'est déjà tellement compliqué ainsi. Et pas que pour moi. Pour tout le monde. Mais c'est la vie. Nous n'avons pas toujours ce que nous voulons. Certains sont faibles, d'autres forts. X a su prendre le pouvoir par la force, justement. Est-ce réellement un mal ? Il m'arrive très fréquemment de me poser la question. Bien sûr, mon point de vue à rapidement changé, en six mois. J'ai du m'adapter et apprendre à rester en arrière. Les choses sont vraiment différentes, lorsque l'on ne peut être actif. Oh, je ne suis pas en train de dire que tout ce que fait X est à prôner. Loin de là. Les meurtres, les enlèvements sont-ils obligatoires ? Je voudrais trouver un compromis. Je voudrais que tout soit rose. Mais c'est impossible. Alors je me bats pour la liberté. C'est tout ce dont nous avons besoin. Nous exprimer, nous sentir vivant.

Pouvez-vous vous décrire physiquement afin que nos lecteurs puissent mieux vous imaginer ?
« Il a dit que tu étais jolie. C’est presque insultant. Tu es beaucoup plus que ça » ; twilight - Stephenie Meyer. Même si je ne m'en rend pas compte, il semblerait que cela soit la stricte vérité. Lorsque j'étais enceinte par exemple, je ne cessais d'attirer les regards. Mes amis m'ont toujours dit que j'étais encore plus ravissante à cette époque de ma vie. A vrai dire, mon jeune âge et ce ventre arrondi fascinaient. Aujourd'hui, je suis retombée dans la banalité. Evidemment, je suis jolie. Du moins, c'est ce qu'entend plus de trente fois par jour de la part de Désiré. En fait, j'ai un charme fou. Pour commencer, j'ai de longs cheveux bruns, qui sont ondulés de nature. Autrefois, je ne supportais pas les cheveux détachés et faisais souvent des queues de cheval. Aujourd'hui, j'essaye de varier. J'ai de grands yeux chocolats. J'aurais préféré être blonde aux yeux bleus mais nous n'avons jamais ce que l'on désiré, dans la vie. Je l'ai rapidement compris. J'ai un front large et des pommettes hautes. Il n'y a rien que je supporte chez moi ; excepté mon teint pâle. Je trouve que cela me donne un air de poupée. J'aime cette peau de nacre. Mon menton est mince, et mon nez fin. J'ai des lèvres pleines, peut-être un peu trop pour mon petit visage. Mes sourcils sont légèrement plus foncés que mes cheveux. Toute fois, je pourrais bien avoir tous les défauts du monde, personne ne le remarquerai. Surtout pas mon petit-ami. Mais je suis comme je suis ; et mon fils me ressemble un peu. Vous ne trouvez pas ? J'en suis fière. Je n'ai pas réellement de style propre. Je porte ce que j'aime, au moment où j'en ai envie. Généralement, je préfère le confort à l'esthétique. Un jean et un tee-shirt me suffisent. Evidemment, j'aime être jolie. Lorsque j'en ai l'occasion, je porte des tenues élégantes. Soirée à thèmes ou autres évènements importants, je préfère faire un effort. Je trouve que c'est la moindre des choses. Je suis toujours maquillée, même très légèrement. Un trait rapide d'eyeliner peut suffire. J'ai la peau blanche par contre, je ne peux le cacher. J'ajoute donc un peu de rose sur mes joues, histoire de me donner des couleurs. Parfois, je vais jusqu'à mettre du rouge à lèvres. Mais c'est très rare. J'ai les cils longs, alors je n'ai pas besoin de mettre du mascara. Enfin, je ne me sépare jamais de la bague que m'a donné ma mère il y a quelques années déjà. J'estime que cela fait partie intégrante de mon style vestimentaire. C'est la petite touche finale, en quelque sorte.

Comment définiriez-vous votre caractère ? A-t-il évolué à cause de ce régime ?
« Deez, tu es un ange ». Voilà ce que n’a de cesse de répéter mon père. Il a vraiment tendance à vouloir me couver. Et ce, depuis que ma mère l'a quitté. Cet évènement l'a bouleversé et il ne s'en est jamais remis. Toute fois, j'ai grandi. Avec le temps, je suis devenue une jeune femme et ce qui semblait me réconforter étant enfant, ne faisait que m'énerver étant presque adulte. Je me suis toujours promis de ne rien dire mais je cache très mal mes émotions. Je ne sais pas mentir ; malheureusement. Je suis froide et distante et beaucoup ne m'apprécient pas. Ils ne me connaissent pourtant pas. « Ne t’en fais pas, ils ne savent pas qui tu es vraiment ». Alors, je sourie. J’acquiesce. Peu d’individus me connaissent vraiment. J’ai très peu d’amis. Mais ces derniers savent au moins reconnaître mes défauts de mes qualités. Commençons par les défauts, si vous le voulez bien. Je suis plutôt timide. C'est énervant, soyez-en certain. Je déteste par dessus tout, cet aspect de ma personnalité. Evidemment, je ne suis pas maladivement timide. Juste ce qu'il faut. Je rougis, je bégaye. La catastrophe, je vous l'accorde. Mais Désiré adore ce petit côté qu'il décrit d'irrésistible. J'aimerais le croire. A vrai dire, je n’ai pas assez confiance en moi. J’ai tendance à me sous estimer. Je le sais, puisque mon père fait tout le contraire. Il me complimente à longueur de temps ; ce que je ne mérite pas forcément. Mais il a si peur pour moi. Je suis plutôt fragile. Entendons pas là, très sensible. Je m’accroche aux individus ; j’ai besoin de savoir que ces derniers sont là pour moi. Mais une seule trahison, une seule, et je pourrais bien ne jamais me relever. J’ai un principe. Accorder une chance à tout le monde. Chaque être vivant peut faire une erreur et je ne me base jamais sur un à priori. Toute fois, je pense que je placerais ma vie entre les mains de n’importe qui. Une confiance bien trop aveugle. Cela peut être gênant. De nos jours, on ne peut pas croire en n’importe qui. Moi, en revanche, si. Et c’est bien cela, le problème. Il m’arrive d’être égoïste, aussi. J’aimerais que mes amis n’aient que moi. C’est parfois étrange. Je pourrais facilement être jalouse des autres, je pense. Mais passons. Je suis trop émotive à mon goût. Je pleure pour n’importe quoi. C’est embêtant ; surtout lorsque Désiré, Matthew ou Patience sont dans les parages. Enfin, je suis curieuse. J’adore tout savoir. Est-ce vraiment un mal ? Je ne pense pas. Bon, mes qualités maintenant. Je suis souriante. J’essaye de n’être jamais malheureuse ; même si j’ai parfois du mal. Rappelons tout de même que je suis mère et que c'est parfois l'horreur. Je me fais du souci pour rien ; je surprotège Noah. Mais je suis plutôt joyeuse et drôle. J’ai beaucoup d’énergie. Mes amis ont parfois du mal à me suivre mais m’apprécient énormément pour ce que je leur apporte. Je sais mettre une sacrée ambiance. Une vraie boule d’énergie. Heureusement pour eux, il m’arrive d’être fatiguée. Mais passons. J’écoute beaucoup les autres ; une de mes principales qualités. Mon bonheur passe après. Je vis pour autrui, et non pour moi-même. Je suis une bonne confidente puisque je sais garder un secret. Encore heureux. J’aime penser que tout le monde est beau et gentil. Evidemment, je suis un peu naïve et inconsciente, sur ce coup-là. Cela paraît presque impossible. Le mal triomphe souvent. Quel drame. Je m’émerveille comme une enfant. C’est mon petit côté attendrissant qui plaît tant. Ou mon côté maternelle, sinon. Je suis simple et naturelle. Pas du tout superficielle. Je suis prête à tout pour les gens que j’aime. Mon fils, mon amoureux, mes parents, mes meilleurs amis. Ils sont tout ce que j’ai de plus précieux. Je ne peux pas concevoir le monde sans eux. Ils sont bien trop importants pour moi. Pourtant, je sais que l’être humain n’est pas immortel. Et cela m’attriste souvent. Je profite de l’instant présent. Enfin, je suis assez courageuse, pour une jeune fille de mon âge. N’oublions pas que je vis des choses difficiles. Mais j’essaye tant bien que mal de rester positive. Il faut savoir que je n’abandonne jamais quelque chose. « December, tu es … ». Par pitié papa, ne vas pas dire que je suis parfaite. Personne ne l’est. Et tu le sais pertinemment.

Avez-vous d’autres précisions à apporter ?
Je suis maman d'un petit garçon, se nommant Noah. A part cela, j'ai également quelques problèmes de santé. J'ai déjà fait quelques crises d'asthme. Ce n'est pas très agréable, vous vous en doutez. Dans ces moments, il faut absolument me faire asseoir (ou allonger) et m'aider à me calmer. C'est la meilleure solution. Sinon, rien à signaler.


••• Et maintenant, retournons à la réalité. ▬

Bon, commençons doucement. Je m'appelle Chloé. Appelez-moi Chlo' ou Clo. Ahah, quel changement. Je m'inscris très souvent sous December quelque chose (soit Swan; soit Lewis). Sinon, je suis connue sous Tite Cl@ire, pour les forums de publicités. J'ai dix-neuf ans. Enfin, j'aurais vingt ans en février. Le dix-huit, plus exactement. Autant dire que cela me déprime ! Pour ce qui est de ma présence sur le forum, je ferais mon maximum. La semaine, j'ai pas mal de trucs à faire. Les devoirs, DS, DM && fêtes aussi (je l'avoue !). Le week-end en revanche, j'ai tout mon temps. Je pourrais passer pour poster. Sinon, j'étais sur Winggles et Broken Wings. Je suis un membre fidèle. J'ai toujours aimé ce forum (et ses versions), les personnes s'y étant inscrites. Tout quoi. J'espère que nous aurons bientôt d'autres membres actifs; pour de futurs liens. Je suis impatiente ! Dernière petite chose : je vous aime (LL).

Et quelles sont les personnes avec qui vous avez des liens particuliers ?


MATTHEW OWENS :
Le premier homme que j'ai aimé. Il est également le père de mon enfant. Je l'aimerais toute ma vie; il m'a énormément apporté. Je dois avouer que notre relation n'a pas toujours été facile mais nous savons maintenant où nous en sommes. Nous allons finalement prendre des routes différentes mais resterons à jamais lié.


DESIRE NOAH WALSH :
L'homme de ma vie. J'ai mis énormément de temps à m'en rendre compte mais sans lui, je ne serais rien. Il était autrefois mon meilleur ami mais lorsqu'il m'a avoué ses sentiments, j'ai compris. Je veux passer le reste de ma vie à ses côtés. Nous sommes faits l'un pour l'autre et l'avons toujours su, en fait. Je suis heureuse que nous soyons enfin réunis.


PATIENCE E. DELANEY :
Ma meilleure amie. Il y a bien longtemps, elle était ma camarade de chambre. Nous avions du mal à nous comprendre mais le temps a passé. Nous avons grandi. Nous sommes inséparables, aujourd'hui. Je voudrais qu'elle soit la marraine de mon enfant. Elle lui apportera tellement. Elle m'a toujours beaucoup donné et je lui en suis reconnaissante. Je l'aime de tout mon coeur.


TIFFANY O. STANDFORD :
Une grande amie. Autrefois, elle me détestait. J'étais une fille effacée, très différente de ce qu'elle était. A la mort de son petit ami, elle a changé radicalement. Maintenant, elle s'est épanouie. Elle est la femme d'un de mes meilleurs amis et je l'aime énormément. Tous deux forment un couple merveilleux. Elle accède enfin au bonheur; ce qu'elle mérite.


VALERY STANDFORD :
L'un de mes meilleurs amis. A l'époque où j'ai commencé à le fréquenter, il était l'ennemi juré de Désiré. Les deux jeunes hommes sortaient d'une amitié brisée par les mensonges. Aujourd'hui, ils sont à nouveaux les inséparables. J'ai assisté au mariage de Valery et Tiffany; j'étais même demoiselle d'honneur. C'est un couple magnifique. Je les aiment tous les deux et ils pourront toujours compter sur moi.