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 Désiré Noah Walsh ; the good friend.

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Désiré Noah Walsh

Admin

Désiré Noah Walsh

Nombre de messages : 102Age : 34Date d'inscription : 05/10/2008
WHO ARE YOU ?
HUMEUR: Maussade ; je crois avoir peur.
CITATION PREFEREE: «Les hommes, à de certains moments, sont maîtres de leur sort ; et si notre condition est basse, la faute n'en est pas à nos étoiles ; elle en est à nous-mêmes.» (Shakespeare - Jules César)
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MessageSujet: Désiré Noah Walsh ; the good friend.   Désiré Noah Walsh ; the good friend. EmptyDim 26 Oct - 18:54

Désiré Noah Walsh ; the good friend. Sara024 Désiré Noah Walsh ; the good friend. 011 Désiré Noah Walsh ; the good friend. 0001 Désiré Noah Walsh ; the good friend. 002
"Every day I remind myself that my inner and outer life are based on the labors of other men, living and dead, and that I must exert myself in order to give in the same measure as I have received and am still receiving." - Albert Einstein


••• « L‘imagination gouverne le monde. » Napoléon ▬

Le contexte présenté si dessous est uniquement pour le formulaire de présentation. Il vous permet de prendre un recul plus logique par rapport à votre personnage. Pour le formulaire, imaginez donc que vous êtes en 2050, mais dès que vous commencerez le jeu, n'oubliez pas. Retour en décembre 2008
« Nous sommes en 2050. La dictature a pris fin depuis dix ans, mais New York s’est promis de ne jamais oublier ce qui s’était passé. Après des années de silence, enfin, des témoignages commencent à sortir, et les gens acceptent de se faire interviewer. Voici l’interview de votre personnage. »

Bonjour. Je suis John Amilton. Si vous le voulez bien, nous allons commencer. Présentez vous s’il vous plait.

Je m’appelle Désiré Noah Walsh ; les gens ont l’habitude de m’appeler Noah – le vieux Noah désormais –, sauf ceux qui me connaissent très bien. Je suppose que Désiré a toujours été un peu trop « français », pour ces Américains trop peu soucieux du monde qui les entoure. L’époque à laquelle vous voulez faire remonter mes souvenirs est bien lointaine. En décembre 2008, j’avais tout juste dix-neuf ans ; je suis né le 26 octobre 1989, en France, à Toulouse plus précisément. Je mesure environ 1m87 pour 75kg ; rien n’a vraiment changé à ce niveau-là, si ce n’est peut-être mon allure qui a dû se dégrader un peu. Mes yeux sont d’un bleu changeant, passant du bleu marine à l’ombre, au presque turquoise au soleil ; quant à mes cheveux, ils étaient et sont toujours, par endroits, d’un blond foncé lumineux. J’ai la nationalité américaine, mais la France me relie à une trop grande partie de ma vie pour que je n’y prête pas attention ; j’y retourne aussi souvent que je peux. Comme beaucoup de New Yorkais de ma génération, j’ai étudié à Winggles ; ces années furent agréables, et je regarde dans leur direction avec un étrange goût de mélancolie. J’ai multiplié les emplois après ma sortie du lycée et mon immersion trop immédiate dans la cruauté de cette dictature. D’abord flic, croyant qu’il m’était possible de réduire X. en poussière, j’ai démissionné lorsque je suis parti pour la France. Ces cinq semaines furent tellement longues… À mon retour, je décidai qu’il était temps de changer de vie ; mes desseins étaient visiblement trop ambitieux, il ne fallait pas être une flèche pour s’en rendre compte. J’ai laissé mes convictions dans le secret le plus longtemps possible à partir de là, tentant de faire un travail honnête ; j’avais à peine dix-neuf ans lorsque je devins professeur stagiaire, suivant de nouveau des études pendant ce temps pour maîtriser les plus belles bases de ce merveilleux métier. J’ai enseigné pendant trente ans. Jusqu’à la fin de la dictature. Je crois que je tenais à donner une éducation convenable à ces enfants que l’on souhaitait mener par le bout du nez. J’ai fait une révolution à ma manière ; en douceur et de manière sincère.

Enchanté, Désiré. Si vous le voulez bien, j’aimerai retracer votre passé jusque la mise en place de la dictature, et plus précisément ce mois de Décembre 2008, qui marqua un tournant dans cette dictature.

C’était il y a bien longtemps, et je suis persuadé que j’omettrai des détails primordiaux, mais peu importe. J’ai l’impression que cette histoire doit nécessairement sortir de ma tête pour que je sois débarrassés des pans les plus sordides. Je suis né dans une famille riche, et je n’ai pas honte de l’avouer. J’ai juste appartenu à un monde totalement différent, depuis toujours. Mes parents pouvaient peut-être m’offrir tout l’or du monde, il y avait des choses qui ne s’achetaient pas. Je suppose que pour moi, il s’agissait de ma liberté, que j’ai toujours essayé de clamer avec la voix la plus fière possible. Je l’aimais, cette liberté. J’aurais sans doute donné mon âme pour la garder, quitte à être prisonnier de Satan. Et d’ailleurs, les premières années de ma vie, il sembla que j’eus vendu au plus offrant une bonne partie de mon esprit, de ma conscience. J’étais quelqu’un de détestable, à une époque. Simplement parce que je souffrais. Je sais que l’on se trouve toujours des milliards d’excuses lorsque l’on parle de soi, mais je ne tiens pas à mentir ; l’argent ne fait pas le bonheur, on ne le répète jamais assez. J’étais malheureux. Alors, la musique m’aidait sans doute à garder la tête haute : guitare, piano, violon. J’étais doué, je le savais. J’en jouais. Arrivé au collège, puis au lycée, je provoquais deux types de réactions chez mes camarades. Les garçons avaient envie de me ressembler, parfois de me tuer – peut-être pour prendre mon identité. Les filles avaient envie de mieux me connaître pour les plus prudes, de coucher avec moi pour les trois quarts des autres. Et j’en avais profité. Je n’avais pas à renier ces plaisirs que m’offrait la vie, simplement parce que ce n’était pas correct. Je n’ai jamais aimé le politiquement correct. Je me battais comme un chiffonnier, je faisais l’amour, j’aimais ça, et avec le recul, j’ai l’impression qu’il s’agit d’une toute autre personne. Ce Désiré là n’est pas celui que je suis devenu plus tard. J’ai souhaité oublier ce garçon qui était tombé dans la drogue, qui avait foutu une bonne partie de sa vie en l’air. J’ai souhaité l’oublier pendant tellement de temps. Et puis finalement, je me suis rendu compte qu’il fallait assumer son histoire, avec tous ses coins noirs, tous ses secrets qu’on ne révèlera jamais. J’en ai eu honte. C’est vrai. Maintenant, je ne désire plus me cacher. Je n’en ai plus la volonté, l’âge ou même le courage. Je ne souhaite pas être le petit garçon que l’on prend la main dans le sac et qui doit s’excuser platement. J’assume mes actes. Je les narre.

Winggles a sans doute été la période la plus porteuse d’espoirs pour moi. La première année, je restais un petit gosse de riches, fornicateur et absolument désinvolte. J’étais admiré parce que je représentais la rébellion, la marginalisation. J’étais la mauvaise graine, et j’étais fier de l’être. À mon bras, il y avait toujours celle qui était considérée comme la plus belle du lycée. Même si les cheerleaders semblaient être dégoûtées par mon côté grunge, je savais qu’au fond, elles me voulaient de manière viscérale. J’étais l’objet inaccessible qu’il leur fallait absolument, encore plus que le nouveau sac Gucci. J’étais magnétique, parce que j’étais dangereux. Elles se sont succédées à mon côté, toutes plus sublimes les unes que les autres. Je ne les aimais pas. La première que je n’ai pas voulu faire souffrir, c’était Neela Lington. Elle avait un port de reine, tout dans son attitude était royal. Bien sûr, c’était une peste, mais je ne voyais rien ; avec moi, elle était très plaisante. On se séparait, on se rabibochait. Je crois qu’au bout d’un moment, j’y ai pris goût. Dès que nos corps se déchiraient, je n’avais qu’une hâte : retrouver ses bras. J’étais amoureux.
Un départ et une fausse-couche plus tard, je la détestais et souhaitais l’oublier. Elle était ce diable, cette incroyable sorcière qui me menait littéralement par le bout du nez. Sans elle, les doses de cocaïnes – qui étaient déjà trop grandes à l’époque – se multiplièrent et s’intensifièrent. Je cherchais l’évasion. Je cherchais le départ. Je cherchais la mort. Ce qui me retint à la vie fut Valery. Il m’avait aidé à me relever un jour où j’avais perdu connaissance dans la forêt. Il était resté à mes côtés, à l’infirmerie du lycée puis à l’hôpital. Lui qui ne me connaissait pas, lui qui n’avait absolument rien à faire de moi. Il était devenu mon ami. Il était devenu mon frère. Il était la seule lueur d’espoir dans cet enfer vers lequel je semblais sombrer.
Jusqu’à rencontrer mon destin, un soir, à une fête. Elle était là, au milieu de la foule des élèves dansants, seule. Elle fixait un couple sur la piste de danse. Je ne sus que plus tard qu’il s’agissait de December Eulalie Swan – en compagnie de mon meilleur ennemi, Matthew Owens -, celle qui allait devenir la femme de ma vie. Ce soir-là, il n’y avait que Patience. Cette brunette que je ne connaissais pas. Parce qu’elle semblait incroyablement désemparée. Parce que je devais l’aider. Quelques minutes plus tard, dans un coin plus sombre, nous échangions un simple baiser, qui n’était pas fiévreux comme ceux que l’on trouve habituellement dans ce genre de fêtes. Notre rencontre s’était poursuivie dans la cour, par une danse. Je crois que je l’avais aimée ce soir-là. Et tous les jours d’après, où j’avais été forcé de la partager avec Matthew Owens. Avec un regard plus aguerri sur le passé, je sais que j’aurais voulu renverses les choses. J’aurais voulu inviter ma belle December à danser, ce soir-là ; sans doute pour ne jamais tomber sous les charmes de Patience, et ne jamais avoir à briser le cœur de mon rival à deux reprises. Et l’aimer un peu plus longtemps. Mais je n’ai jamais regretté cette expérience. Patience a contribué à faire de moi l’homme que je suis aujourd’hui.
A mon départ de Winggles, tout avait changé ; je m’apprêtais à emménager avec ma Patience, j’en était venu aux mains avec Valery et ne lui adressais plus la parole. Quant à December, elle était devenue ma plus grande confidente, ma meilleure amie. Nous nous étions rapprochés parce qu’au fond, nous savions que nous avions séparé deux personnes qui n’avaient rien oublié l’une de l’autre. Je crois que nous nous servions de réconfort. Je crois que nous avons toujours été indispensables l’un à l’autre, à partir de ce moment précis.

Octobre 2008 et le début de la dictature. Je déteste me souvenir de cette période de ma vie. J’avais souhaité m’engager dans la police pour infiltrer le système, pour tenter de trouver une faille, aussi mince soit-elle, qui serait susceptible de sauver New York. J’avais de bien beaux espoirs ; je ne pouvais rien dire à ma compagne. Elle qui se rebellait tant contre X. n’approuvait pas mes choix dont les convictions restaient secrètes. Elle m’a quitté parce qu’elle craignait pour moi, sans savoir qu’elle se mettait également en danger en faisant cela. Je l’ai incroyablement mal vécu. Je n’avais même pas ma richesse comme bouée de sauvetage ; j’avais décidé de tout laisser de côté lorsque j’étais entré dans la police, refusant catégoriquement l’aide de mes parents. Je ne voulais plus être cet objet qu’ils exposaient à leur guise. Je voulais être libre de ma destinée. C’est sans doute là que tout a changé… December m’a annoncé que tout était fini entre Matthew et elle. Pendant de longs mois, je l’avais vue pleurer toutes les larmes de son corps pour cet homme qui la trompait en toute impunité. Au fil de ces mois, mon amour n’avait fait que grandir pour atteindre son paroxysme le jour où j’avais dû sécher ses dernières larmes écoulées par la faute de Matthew. C’est le jour où je lui ai offert les clefs de notre nouvel appartement que j’ai trouvé le courage de dévoiler ces sentiments si douloureux. Elle s’était effondrée. Elle ne savait plus. Et au final, elle préférait pardonner à son ancien compagnon. Elle ne me voulait pas avec la même intensité que moi, elle ne ressentait pas les émotions qui me submergeaient lorsque mon regard croisait le sien. Les deux baisers que nous échangeâmes ce jour-là resteront gravés dans ma mémoire à tout jamais. Je n’ai jamais ressenti autant de choses en embrassant une personne. Et bien heureusement, j’ai toujours eu la même sensation en ce qui la concerne. Tout ce qui a trait à December a toujours été merveilleux, à mes yeux. Elle constitue à elle seule un avenir que je ne m’imagine pas sans son doux visage. Alors quand elle m’a rejeté, je suis parti. Je ne souhaitais pas être source de chantage. Je voulais simplement avouer. Et plus que tout, il ne fallait pas que je sois une entrave à son bonheur, à leur bonheur commun. Je suis parti cinq semaines en France ; si je suis revenu si tôt, c’est parce que j’ai appris que Patience s’était réveillée du coma dans lequel l’avait plongée un terrible accident de voiture. Je me devais d’être là. Elle était restée tellement importante à mes yeux. Je n’étais pas revenu pour December ; en fait, indirectement, j’avais, bien entendu, songé à elle. La jeune femme occupait chacune de mes pensées. Son odeur s’insinuait dans chacune de mes bouffées d’oxygène. Elle m’était vitale. Je refusais pourtant de l’arracher à son amour ; en plus de s’être de nouveau entichée de Matthew comme jamais, elle portait son bébé. C’était trop douloureux. J’ai donc cessé de la voir. Et un jour, après que des mois se soient écoulés et que son ventre ait considérablement gonflé, elle me revint. Mais l’histoire de nos retrouvailles, je tiens à la garder pour moi. C’est un souvenir qui n’appartient à personne d’autre que nous.

Beaucoup de choses ont changé, bien sûr. Il y a notamment eu le mariage de deux de mes amis les plus proches, pour lequel je fus témoin. Je débordais de joie. ils me faisaient croire qu'il existait encore de l'espoir. Alors que je les avais accompagnés près de l'autel, en retrait sur le côté, j'avais jeté un regard à la femme que j'aimais. Et j'avais su, à cet instant, que notre tour viendrait très bientôt...





Dernière édition par Désiré Noah Walsh le Jeu 30 Oct - 21:16, édité 4 fois
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Désiré Noah Walsh

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MessageSujet: Re: Désiré Noah Walsh ; the good friend.   Désiré Noah Walsh ; the good friend. EmptyLun 27 Oct - 1:49


Bien. Maintenant que je vous connais mieux, j’aimerai connaître votre position à cette époque quant au régime. Avait-t-elle évoluée depuis la création du régime ?

« L’instauration de cette autorité nécessaire représente un nouveau départ auquel je ne renoncerais pour rien au monde » ; c’est ce que j’avais dit à l’époque. Rien ne peut vraiment le faire oublier, et j’aurais voulu ne jamais avoir marqué cela sur un document conservé durant tant d’années. Mais il le fallait. C’était indispensable à notre survie. Et de plus, je dois avouer que j’étais assez honnête, au départ. Je pensais réellement que X. pouvait être une chance, qu’il serait certainement un moyen de me faire oublier ma vie d’avant, celle que je menais à la manière d’un drogué, celle dont j’avais honte. Je voulais recommencer. Je voulais être assez bien pour Patience, pour December. Je voulais me racheter. Au bout de quelques jours dans la police, je me suis réellement rendu compte de l’importance qu’avait la résistance. Je me suis aperçu que ces gens me donnaient l’impression d’être quelqu’un de bien, mais qu’ils n’en pensaient pas un mot. Je me suis rendu compte de leurs sourires en coin, de leur manque de vérité. Je me suis aperçu que je serais toujours un moins que rien, à leurs yeux. C’est sans doute la raison pour laquelle j’ai aussitôt commencé à aider la résistance, dans l’ombre. J’étais totalement infiltré au cœur du système, et je n’avais même pas peur, au fond. Je voulais simplement les faire tomber. Je voulais les renverser d’un seul souffle. Ces nombreuses années d’horreur n’ont fait qu’exacerber mon sentiment. De plus en plus, j’ai souhaité la mort du dirigeant, de plus en plus j’ai tenté de couper court à sa vie. Mais depuis mon départ en France, mon retour impromptu, la perte de la femme que j’aimais, j’avais ce sentiment de ne pas m’y prendre de la bonne manière. Je n’étais pas fait pour trahir les gens, même les pires personnes au monde. Je n’étais pas fait pour vivre dans l’ombre, en perdant jusqu’à ma personnalité. Bien sûr, le gouvernement avait, de plus, rapidement découvert mon jeu d'espion. Je fus emprisonné de Janvier à Mars 2009, et réussis à sortir par je-ne-sais quelle aide. Je dus subir des opérations, mes séquelles étant terribles ; j'avais de nombreux os cassés et avais également perdu l'esprit.
De retour de cet enfer, j’ai décidé de devenir professeur parce que j’en avais besoin. Je devais sentir que j’étais utile, je devais être en accord avec celui que j’étais réellement. Ainsi, je crois avoir transmis à mes élèves le goût de la vie. Je crois leur avoir montré qu’il fallait se battre pour ce qu’on croyait, que ce soit par des mots, des actes ou des chants. Je leur ai définitivement prouvé, à mon avis, que n’importe qui pouvait s’en sortir. Même un ex-junkie sans aucun port d’attache.



Pouvez-vous vous décrire physiquement afin que nos lecteurs puissent mieux vous imaginer ?

Je pense qu’il vaut mieux que je décrive le garçon que j’étais à l’époque ; je pense que cela donnera un article un peu plus accrocheur… Je n’ai jamais pensé que j’étais très beau. Au mieux, acceptable. Mais apparemment, les filles m’ont toujours trouvé à leur goût. Je ne sais pas si elles sont toutes spéciales voire dérangées, mais malgré cette dose de haine que je porte envers moi-même, je me suis toujours dit qu’il devait y avoir une raison pour qu’elles m’apprécient autant. Alors peut-être ne suis-je pas le plus bel homme que vous ayez vu – sûrement, même -, mais je dois reconnaître que j’ai toujours été assez harmonieux dans mon physique autant que dans mon mental.
J’ai toujours eu les cheveux châtain clair – blonds l’été. Mes yeux sont sûrement ce qui frappe le plus chez moi : au lieu d’être de couleur banale, ils sont d’un bleu extrêmement intense, qui peut se révéler tantôt doux, tantôt cruel. La couleur sombre de mes iris peut représenter tout un panel d’émotions. Je n’ai pas choisi d’avoir les yeux bleu marine, mais je dois avouer que c’est bien commode. Au moins, chaque personne que je croise garde mon regard gravé dans sa mémoire, à tout jamais. Mon nez est fin, loin d’être droit – encore moins « parfait » -, mais s’accorde parfaitement avec mon visage. Ce dernier est long et finement dessiné, et se termine à son extrémité par des lèvres fines et un menton volontaire. Ce portrait est souvent agrémenté de mimiques dont je suis le seul à avoir le secret ; mes amis ne les connaissent que trop bien, et ma sœur Jane possède les mêmes.
Je suis grand, frôlant les 1m87. Mon allure a toujours été digne, même lorsque je me trouvais au fond du gouffre ; pourtant, il suffit de jeter un seul coup d’œil à mes vêtements pour remarquer qu’ils n’ont rien de « classique ». Je ne suis pas un dandy, j’ai plutôt tendance à laisser parler mon côté grunge ; la plupart du temps, vous me trouverez vêtu d’un blouson de cuir, d’un jean savamment troué et de simples baskets. Oh, bien sûr, j’ai dû soigner ma « présentation » du temps de la dictature, préférant les chemises et pantalons droits et proprets, mais si vous me demandez, ce n’est définitivement pas mon style.

Oh, une dernière chose : mes mains constituent la partie la plus importante de mon anatomie, à mes yeux. Musicien, je ne pourrais pas vivre sans ; elles sont également un atout de charme indiscutable, et ont connu bien trop de choses pour que mon cerveau puisse s’en rappeler. Elles ont également mémorisé chaque étreinte que j’ai pu avoir avec ma bien-aimée December, se souviennent de chacune de ses courbes. Elles me sont vitales, peut-être plus que mes yeux.




Comment définiriez-vous votre caractère ? A-t-il évolué à cause de ce régime ?

J’ai toujours été quelqu’un de très calme, je crois que c’est peut-être ce qui me caractérise le plus. Malgré tout ce qui a pu se passer, j’ai gardé un sang-froid incroyable, je n’ai jamais douté de mon self-contrôle. Il m’est arrivé de craquer, mais lorsque cela arrive, ça se fait toujours dans le silence, et toujours en me faisant souffrir physiquement plutôt qu’en blessant les autres. Je n’aime absolument pas me battre et reste quelqu’un de pacifique ; imaginez donc à quel point j’ai souffert à l’époque où je travaillais dans la police ! Je ne me reconnaissais plus. Il était nécessaire pour ma santé mentale que je retrouve qui j’étais vraiment. Car il est également évident, et toute personne me connaissant bien vous le dira, que je suis quelqu’un de tendre et sensible. Je dispose d’une empathie incroyable ; ainsi, je peux aimer un étranger, même si cela ne tient qu’à peu de choses. Il suffit que je retrouve le jeune Désiré dans un regard pour qu’un individu gagne immédiatement ma sympathie, car Dieu sait que j’ai longtemps souffert de l’ignorance des gens qui m’entouraient, ceux qui ne savaient pas, ceux qui jugeaient. D’ailleurs, c’est également un trait extrêmement fort de ma personnalité : je ne me permets jamais de porter un regard négatif sur les gens sans les connaître. D’ailleurs, j’ai tendance à accorder un peu trop facilement ce qu’on appelle le « bénéfice du doute ». Il s’avère que je suis souvent déçu, mais je n’en tire aucune leçon ; sans doute car je continue de penser que chaque être humain possède une part de bonté. La franchise est également primordiale à mes yeux. Je ne supporte pas que l’on mente, et pire, je déteste que l’on dissimule la vérité sous des non-dits. Là encore, je ne me crois pas parfait, loin de là ; je suis bien conscient que j’ai également fait des erreurs de jugement à un moment donné, mais j’essaie le plus possible, désormais, d’être honnête avec moi-même et les autres. Le mensonge ne fait pas partie de mon langage.
Certaines personnes vous préciseront que je suis intelligent. Je ne sais pas si je suis le plus apte à en juger, mais il est vrai que j’ai tendance à trop réfléchir. Je suis capable de me torturer très longtemps au sujet d’un problème, simplement parce qu’il n’y a pas de solution adéquate. Cela m’amène à être également un peu trop prévoyant ; j’ai du mal à laisser tomber ce trait de caractère qui est exaspérant. J’avoue mes sentiments, par exemple, en m’attendant à être rejeté et en prévoyant les conséquences de cet acte. Mes amis m’ont d’ailleurs appris à vivre dans moins de prévisibilité, je les en remercie.
De plus, je suis assez orgueilleux. Les gens le savent ou s’en rendent compte rapidement, la plupart du temps, et n’essaient pas de m’écraser ou de vouloir me rabaisser.
Par ailleurs, je suis perspicace : je n’ai pas l’habitude de lâcher prise lorsque je veux atteindre un objectif, ce qui a entraîné de nombreuses souffrances par le passé. Je suis également drôle, même si cette facette de ma personnalité s’était longtemps effacée au profit de ma tristesse. J’aime faire rire, j’aime rire et communiquer ma joie. Je pense que l’on m’aime également pour ça : j’accueille toutes les bonnes nouvelles avec un grand éclat de rire. Et même lorsque je souffre, il m’arrive de sourire. Certains vous diront que ma joie est exacerbée ; mais ce sentiment peut-il vraiment être trop grand ? On ne dispose jamais d’assez de bonheur.

Avec le régime, mon caractère initial a sensiblement changé. J’ai appris à laisser mon orgueil de côté. J’ai appris à moins anticiper et à plus vivre au jour le jour, car en ce temps-là, on ne savait jamais de quoi demain serait fait. Je suis également devenu plus altruiste. En définitive, je pense être devenu une bonne personne. J’espère vraiment que c’est le cas, car sinon, cela signifie que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre…




Et quelles étaient les personnes avec qui vous aviez des liens particuliers durant cette période ?

Désiré Noah Walsh ; the good friend. Act_KristenStewart001
December Eulalie Swan
Elle est ma raison de vivre, depuis si longtemps. Je ne peux m'empêcher de m'en vouloir pour ce que j'ai fait ; pour l'avoir arrachée à Matthew Owens. Je ne voulais pas qu'elle le quitte, et d'ailleurs, elle pourrait vous le confirmer. Mais je la voulais tellement, d'un autre côté. Elle, juste elle. Son esprit, son âme, son coeur, son corps. Elle est la seule que je veux, que je désire à chaque instant de la journée. Elle est ma meilleure amie et la femme de ma vie à la fois. Je n'ai d'yeux que pour elle depuis tant d'années, et je l'aimerai probablement jusqu'à mon dernier souffle.


Désiré Noah Walsh ; the good friend. Ian_lost_icon_avatar
Valery Linsey Standford
Une canaille, un salaud, un bel emmerdeur ; mon meilleur ami. J'ai passé des mois à le détester. Peut-être même une année. Mais j'ai été stupide. Valery et moi sommes une paire : nous avons toujours formé un tout. Il est bel et bien un frère de sang, du moins, c'est l'idée que je m'en fais.


Désiré Noah Walsh ; the good friend. Bilson14
Tiffany Delfina Owens
Elle a toujours été là. Elle a fait partie de mon bonheur. C'est une femme qui mérite tout ce que la terre a de plus beau à lui offrir. J'espère qu'elle a véritablement trouvé la paix intérieure, car c'est quelqu'un qui ne doit pas mourir en regrettant sa vie passée. Et si elle oublie à quel point elle est formidable, je lui ferai alors remarquer ; toujours.


Désiré Noah Walsh ; the good friend. Icon1sophiaas9
Patience Elizabeth Delaney
Elle a été mon grand amour de Winggles, et si je n'avais pas si longtemps souffert d'être l'autre homme en sa présence, elle aurait pu être le grand amour de ma vie, probablement. Désormais, c'est une amie proche, et je tiens à assumer le rôle d'ami mieux que celui d'amant que j'endossais auparavant.


Désiré Noah Walsh ; the good friend. Kristin-icons-kristin-kreuk-2557138-75-75
Neela Lington
Nous n'étions pas un couple exemplaire lorsque nous sortions ensemble, loin de là ; nous étions pourtant admirés de tous, dans notre bulle dorée. Elle a été la première femme à porter mon enfant, puis a trahi ma confiance et tué ce fruit d'amour que nous étions censés aimer et chérir. Je l'ai détestée. Et puis, je lui ai pardonné, par un baiser, peu de temps avant la fermeture de Winggles et le début de la dictature; depuis, nous sommes amis, même si je ne la soutiens pas dans ses choix moraux et politiques. Je l'aimerai toujours à ma manière.


(...)


Avez-vous d’autres précisions à apporter ?

J'ai eu de lourds problèmes de santé début 2009, après avoir été emprisonné deux mois puis libéré grâce à une personne inconnue ; je ne pourrais pas raconter tout ce qui est arrivé là-bas, mais j'ai dû ensuite subir plusieurs opérations pour m'en sortir.

••• Et maintenant, retournons à la réalité. ▬

L’interview continue. Nous sommes assez curieux, et on aimerait en savoir un peu plus sur vous. C’est quoi votre prénom ? Vous avez un pseudo ? Votre âge ? Vous allez venir souvent ? ( On l’espere !) Vous étiez sur Broken Wings ou sur Wingles ? Non ? Ce n’est pas un problème rassurez-vous ! Une dernière chose à ajouter ?

Bonjour tout le monde, je m'appelle Agnes, mes pseudos habituels sont DD, Nine, Choconinouille (pour une seule intime, donc ne m'appelez pas comme ça, c'est ridicule xD) j'ai 20 ans dans une semaine, le 6 novembre plus exactement (j'insiste, oui Very Happy). Je vais essayer de venir le plus souvent possible, car oui j'étais sur BW et Winggles, et j'aime ces forums, histoires, personnages, énormément et de manière exagérée. Fin de transmission.


Dernière édition par Désiré Noah Walsh le Jeu 30 Oct - 21:49, édité 5 fois
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December E. Swan

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December E. Swan

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MessageSujet: Re: Désiré Noah Walsh ; the good friend.   Désiré Noah Walsh ; the good friend. EmptyJeu 30 Oct - 15:25

Huum, tu sais ce que j'en pense (L).
C'juste merveilleusement beauu.
Je passe au moins dix fois par jours, pour lire cette fiche XD.

Je t'aiime, Gnes.
&& re-bienvenue !
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Matthew Owens

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Matthew Owens

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MessageSujet: Re: Désiré Noah Walsh ; the good friend.   Désiré Noah Walsh ; the good friend. EmptyJeu 30 Oct - 15:39

Agnès ( ll )

il nous faut absolument un sujet pet
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Valery Standford

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MessageSujet: Re: Désiré Noah Walsh ; the good friend.   Désiré Noah Walsh ; the good friend. EmptyJeu 30 Oct - 15:57

Heureuse que Dés&Val se soient réconciliés!
Mais l'a-t-on déjà faite la réconciliation ou elle est à faire? ><

Sinon magnifique fiche. Très touchante en plus (L)
Je l'aime et je t'aime aussi ma tite Agnès <3
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Désiré Noah Walsh

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Désiré Noah Walsh

Nombre de messages : 102Age : 34Date d'inscription : 05/10/2008
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HUMEUR: Maussade ; je crois avoir peur.
CITATION PREFEREE: «Les hommes, à de certains moments, sont maîtres de leur sort ; et si notre condition est basse, la faute n'en est pas à nos étoiles ; elle en est à nous-mêmes.» (Shakespeare - Jules César)
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MessageSujet: Re: Désiré Noah Walsh ; the good friend.   Désiré Noah Walsh ; the good friend. EmptyJeu 30 Oct - 16:56

Merci à vous trois, pis Chlo' t'es trop gentille Very Happy je vous aime smile 2

De toute façon, je dis, sujet pour tout le monde (L) Puis les nouveaux aussi, quand il y aura du nouveau monde !

Rina, c'est comme tu veux, on peut la faire maintenant si tu en as envie ^^

Oh et puis j'ai même pas fini ma fiche hein Very Happy
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Tiffany O. Standford

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Tiffany O. Standford

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CITATION PREFEREE: You're such a beautiful face, i know those eyes.
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MessageSujet: Re: Désiré Noah Walsh ; the good friend.   Désiré Noah Walsh ; the good friend. EmptyJeu 30 Oct - 22:54

Bienvenue ma Gnèès (L)
Avec Chloé, on passait dix fois par jour pour voir si tu avais continué ta fiche -_-
En tout cas, elle est trés belle Very Happy
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Désiré Noah Walsh

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Désiré Noah Walsh

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HUMEUR: Maussade ; je crois avoir peur.
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MessageSujet: Re: Désiré Noah Walsh ; the good friend.   Désiré Noah Walsh ; the good friend. EmptyJeu 30 Oct - 23:35

Han, merci, z'êtes complètement folles mais merci sweet
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MessageSujet: Re: Désiré Noah Walsh ; the good friend.   Désiré Noah Walsh ; the good friend. Empty

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