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 You'll always be part of who I am &Matthew

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Patience E. Delaney

Admin

Patience E. Delaney

Nombre de messages : 340Date d'inscription : 05/10/2008
WHO ARE YOU ?
HUMEUR: ▬ Suis-je malheureuse ? Suis-je heureuse ? Disons que pour le moment; je me contente d'être.
CITATION PREFEREE: ▬ Les difficultés ne sont pas faites pour abbatre; mais pour être abattues.
RELATIONS:

You'll always be part of who I am &Matthew Vide
MessageSujet: You'll always be part of who I am &Matthew   You'll always be part of who I am &Matthew EmptyJeu 13 Nov - 14:38

Je pense pouvoir dire, sans aucune hésitation, qu'à part Channing, personne ne connaissait mieux Matthew que moi. J'étais celle qui le connaissait depuis le plus longtemps dans notre "bande d'amis". Si tant est qu'on puisse encore nous nommer ainsi. December et Désiré, Tiffany et Valery vivaient leur vie de couple. Pour le coup, nous étions devenus les outsiders, en quelque sorte. Nous nous appelions toujours, mais nos priorités avaient changé, et l'on ne se voyait plus aussi souvent qu'avant. Du moins, c'était mon cas. C'est ce qu'on appelle "grandir". Et, honnêtement, cela n'a pas que des mauvais cotés. Je disais donc que j'étais celle qui connaissais le mieux Matthew; mais le préciser, c'est un peu comme enfoncer une porte ouverte si vous voulez mon avis. Matthew et moi avons toujours été pareil. C'est probablement pourquoi nous sommes tombés amoureux l'un de l'autre en premier lieu. C'est également la raison pour laquelle nous avons eu la même réaction à notre rupture, à la dictature... Jusqu'à aujourd'hui en tout cas. Je suis convaincue d'ailleurs que je l'ai profondément déçue le jour où il y a eu dans les tabloïds instaurés par X. que j'étais sa nouvelle égérie, d'une certaine manière. Je dois d'ailleurs avouer que je n'avais pas vraiment chercher à prendre de ses nouvelles jusqu'à cette réunion organisée par la belle Tiffany au MET.

Lorsque je me dirigeais vers le Brandy's Piano Bar ce soir-là, je ne pensais sincèrement pas à l'y trouver. Ou plutôt, je n'y avais pas réfléchi. Trouver Matthew dans un bar n'avait absolument rien de surprenant. Vêtue d'une robe bleue qui m'arrivait au dessus du genou, je poussais la porte de ce bar. Il était tôt, à peine neuf heures, et les notes du piano vinrent à mes oreilles en une fraction de seconde. Je ne reconnus pas le morceau, je n'avais jamais été une experte. Mais la mélodie était agréable, c'était le principal. Je m'asseyais au bar, ravie de ne voir personne se retourner sur moi. J'étais une habituée ici, plus personne ne venait me demander d'autographes, ou simplement de rares personnes qui découvraient ce bar. J'étais un peu comme chez moi ici. Et, puisse-t-on considérer que ce soit une chance, mes verres m'étaient si gentiment offerts par X. Je ne manquais donc jamais de laisser un généreux pourboire; d'autant plus lorsque le barman était pro-révolutionnaire. Mais ça, je me gardais bien de le dire tout haut. Je commandais un shot de tequila, et un Bloody Mary. En attendant que ma commande arrive - ce qui ne prendrait probablement qu'une seconde-, je jetais un coup d'oeil dans la salle. A une table, des gens riaient. A une autre, un garçon était entrain de séduire une jeune femme pour probablement l'attirer dans son lit. Je rigolais. Si il savait s'y prendre, il aurait déjà remarqué que la jolie blonde était bien plus attiré par un garçon qui se trouvait au bar que par celui-ci. Je posais mon regard sur l'endroit du bar auquel elle jetait quelques coups d'oeil. Bien évidemment. Qui avait le pouvoir d'attirer toutes les femmes même en ne faisant rien pour ? Matthew Owens.

Naturellement, lorsque je le reconnus, mon coeur accéléra légèrement. Je n'y prêtais même pas attention. Cela avait toujours été comme ça lorsque je le voyais. Je l'aimais toujours, on n'oublie jamais son premier amour. Mais je ne pensais jamais à retourner dans ses bras, bien qu'il m'arrivait de réfléchir à où nous en serions aujourd'hui si je l'avais choisi à la place de Désiré lorsque j'en avais eu l'occasion. Mais j'étais intimement convaincue que nous nous aimions trop, et trop mal pour que ça puisse marcher. Sa rupture avec December m'avait d'ailleurs déchiré le coeur. Tout d'abord, parce que mon amie m'avait pris l'homme que j'aimais, mais surtout parce qu'elle avait brisé le coeur du seul homme que je ne serai jamais capable de détester. Je n'osas imaginer comment il survivait depuis. Mais il faut croire que j'allais le découvrir dès ce soir. Je buvais mon shot de tequila pour me donner du courage. Je ne savais pas vraiment comment il m'accueillerait. Probablement, pas méchamment. Mais je l'avais, en quelque sorte, abandonné ces derniers temps, et j'avais failli à ma promesse d'être toujours là. Il était temps de remettre les choses en ordre.

Il ne m'avait pas vu, une chance. Je m'approchais de lui par derrière, et posais une main sur le creux de ses reins. Je soufflais à son oreille ces quelques mots :

"Puis-je vous offrir un verre, Dom Juan ?"

Je ne doutais pas qu'il reconnaisse ma voix, et m'asseyais sur le tabouret à ses cotés après avoir déposer un tendre baiser sur sa joue. C'était bon de le revoir. Peut-être même que si il jouait le jeu, j'arriverais à me convaincre que ce que nous vivIons n'était qu'un simple, et horrible cauchemar.
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Matthew Owens

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Matthew Owens

Nombre de messages : 161Age : 32Date d'inscription : 05/10/2008
WHO ARE YOU ?
HUMEUR: A little bit disapointed
CITATION PREFEREE: LOVE and HATE are friends.
RELATIONS:

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MessageSujet: Re: You'll always be part of who I am &Matthew   You'll always be part of who I am &Matthew EmptyDim 18 Jan - 3:14

    Si on m'avait demandé comment était la vie à New-York ces temps-ci, je n'aurais sû le dire. Faisait-il froid ou chaud, pleuvait-il ou les rayons du soleil de réverberraient-ils sur les buildings de verre ? Les femmes y étaient-elles belles ou simplement banales ? Ce genre de détails ne m'intérressaient plus; je ne m'intérressais plus à grand chose depuis un long moment. Il y avait Noah qui était arrivé dans ma vie comme un coup de tonnerre. C'était mon petit miracle de la nature; mais c'était aussi l'événement qui me poussait à me remettre en question, à revoir ma notion de la vie. Il était une bonne excuse pour faire quelqu'un de mieux; mieux que ce que December avait réussi à faire. December Eulalie Swan, future Walsh, dans un futur proche sans doute. Il n'y avait aucune raison que ces deux-là ne s'unissent pas; ils respiraient le bonheur, l'envie de s'aimer jusqu'à la fin de leurs jours. J'avais connu ce sentiment; comment n'aurais-je pu le ressentir en vivant aux côtés de December, comment aurais-je pu résister à cette pureté innocente ? Et c'était ce qui m'avait détruit, ce trop plein d'amour que je n'avais pu lui donner totalement , qui était resté en moi, longtemps après notre rupture, comme un éclat d'obu mal retiré, qui continuait de me déchirer de l'intérieur. December avait été la femme de ma vie; était désormais la mère de mon enfant. Enfant que je ne voyais que quelques heures par jour alors que l'imposteur qui vivait aux côtés de l'ex femme de mes rêves profitait de sa présence angélique chaque jour que Dieu faisait.
    Et puis avant ça, il y avait eu le terrible accident de voiture de Patience. Elle était restée dans le coma quelques semaines; je lui avait rendu visite, une fois. Son visage était si tuméfié que j'avais pensé m'être trompé de chambre. Ce fut pour moi comme une vision d'horreur. Elle était là, étendue sur son lit, enserrée de draps immaculés, les bras le long de son corps inerte. Seule sa poitrine qui se soulevait et s'affaissait dans ce qui semblait être un effort m'indiquait qu'elle vivait toujours. J'avais rapidement quitté la chambre, tant abasourdi que dégoûté par ma propre attitude de lâche. C'était tout moi; ne changerais-je finalement jamais ? Cette vision avait été la dernière que j'avais eu de Patience; un corps violacé par les hématomes et dont la respiration n'était qu'un subtile sifflement rauque. J'en frissonnais encore. Je ne savais pas comment elle allait, ni depuis quand elle était sortie. Je ne m'inquiétais pas pour autant, je me doutais que j'aurais été prévenue au moins par December si Patience avait disparue à jamais.

    Je m'attaquais à mon quatrième shot tequila. Le verre vide cogna bruyamment contre la surface réfléchissante du bar lorsque je le reposais. Je soupirais fortement, secouant légèrement ma tête de droite à gauche; réflèxe psycho-morphologique lorsque j'avalais un alcool fort. Je levais la main et claquais de doigts lorsque je sentis des mains se poser dans le creux de mes reins. Je soupçonnais d'abord la jeune femme blonde -que j'avais remarqué en entrant- qui n'arrêtait pas de me lancer les regards langoureux auxquels je refusais de répondre. Peut-être avait-elle décidée d'utiliser la méthode forte. J'allais poliement refuser ses avances lorsque la voix de 'l'inconnue' me glaça le sang. Je me raidis.

    PATIENCE : Puis-je vous offrir un verre, Dom Juan ?

    Sa main tira le tabouret sur lequel elle s'assit après avoir embrassé ma joue. Je me tournais vers elle et .. l'admirait. Son visage était redevenu comme avant; elle paraissait même plus belle qu'auparavant bien qu'un peu plus anxieuse, ce dont on ne pouvait lui en vouloir vu les temps dans lesquels nous nous trouvions. Ma main s'avança vers son visage et je passais mon index sur ses traits que je connaissais par coeur. Rien n'avait changé, et j'en étais plus que soulagé. Je n'avais pas souhaité côtoyer Patience durant sa convalescence; cet épisode était bien trop douloureux pour que je puisse le supporter en plus de ma rupture avec December. Et voilà que Patience revenait, comme si de rien n'était, ne semblant pas m'en vouloir le moins du monde. J'étais heureux, mon coeur battait la chamade et je ne pus m'empêcher de lui sourire le plus sincérement du monde.

    MATTHEW : Bien entendu; il parait que c'est X qui paye, je vais pas me gêner. m'esclaffais-je tout à fait naturellement.

    Patience leva le bras et fit signe au serveur de nous apporter deux shots tequila chacun. Je l'admirais sous les lumières tamisées des spots. J'avais l'impression de la retrouver après un siècle de séparation et d'être heureux de me rendre compte qu'après tout ce temps elle n'avait fait qu'embellir. Et qu'après tout ce temps, rien n'avait fondamentalement changé au sein de notre relation. Je pouvais d'ailleurs affirmer avec certitude que jamais rien n'avais fondamentalement changé dans ma relation avec Patience. Tout avait toujours plus ou moins coulé de source, nous nous connaissions mieux que personne, peut-être même mieux que nos propres mères et c'était ça le bonheur. Le serveur déposa nos deux shots respectifs face à nous. Je me saisis du premier verre et le levais au dessus de ma tête.

    MATTHEW : Je porte mon verre à toi, Patience. Content de te voir ici. lui dis-je dans un sourire

    Nous trinquâmes et j'avalais d'une traite la tequila qui brûla avec douceur ma gorge et mon palet.
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Patience E. Delaney

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MessageSujet: Re: You'll always be part of who I am &Matthew   You'll always be part of who I am &Matthew EmptyLun 19 Jan - 2:41


Je ne pus m'empêcher de sourire lorsque l'index de mon premier amour m'effleura la joue. Il y avait une telle tendresse dans ce geste... A vrai dire, je pense que c'était ce que nous étions désormais destinés à être; de tendres amis. Jamais nous serions capables de rester l'un à coté de l'autre sans avoir ce genre de geste : se prendre la main, se caresser la joue, se blottir contre l'autre... Ces gestes faisaient partie de l'amitié que nous partagions; une amitié unique en son genre. J'appréciais également qu'il ne me fasse pas de remarques négatives sur le fait que je sois devenue une « coopérante ». Il désapprouvait ce choix; j'en étais certaine. Seulement, il me connaissait assez bien pour savoir que si j'agissais ainsi, c'est que j'avais de très bonnes raisons. Ceci était probablement la raison pour laquelle il prenait le parti d'en rire. Après que le serveur nous ait apporté les verres de tequila, nos verres furent vidés aussi vite que cela pu l'être. Je savais très bien ce qu'il entendait par « Content de te voir ici ». Il y avait mille et un messages derrière ceci, et je les décelais tous. Il y en avait un qui me touchait plus que d'autres. « Tu m'as manquée; je suis contente que tu sois toujours parmi nous. » Sa façon de s'excuser aussi de ne pas avoir été présent depuis mon accident. Chose qu'il n'avait absolument pas besoin de faire. Matthew m'aimait tout autant que je l'aimais. Nos destins étaient liés, et peu importe combien de temps pouvait passer sans que nous nous voyions, ou nous adressions la parole, chacun ferait toujours parti de ce que l'autre était. Alors, je ne lui en voulais pas de ne pas être venu prendre de mes nouvelles tous les jours, ou de ne pas avoir appelé; cela m'arrangeait. Je n'aurai pas aimé qu'il me voit dans cet état; dans ce refus total d'accepter le régime, et d'accepter qu'il fallait continuer à vivre. Il ne m'aurait pas laissé m'engager dans le gouvernement après cela. Pas même après le discours similaire que j'avais offert à December, Tiffany et Désiré.

FLASHBACK

« Patience. Qu'est-ce qu'il te prends, bon sang ?
- Tais toi, Désiré. Je t'interdis de me juger. Tu détestais que j'affiche le fait que je sois contre le régime, tu t'rapelles ? Eh bien, je me rends compte que tu avais raison. Ce régime n'est pas si mauvais au fond !
- Arrête, je t'en prie. Je ne te juge pas. Et si il y avait une seule chance que je te crois, je te le dirai.
- Tu veux la vérité ? D'accord... Quand je me suis réveillée, je me suis dit que c'était le pire régime qui avait jamais pu existé. Oh, mis à part le régime nazi, j'avoue. Cela dit, je me suis trompée, et ce royalement ! Quand on y pense... cela ne peut pas faire du mal. Je ne te le cache pas, viens chez moi et tu trouveras sans problème des CD.s interdits, mais le reste... le reste est tellement une bonne chose. S'arranger pour que la répression de drogue soit bien plus forte permet de l'éliminer, ou en tout cas, de la diminuer fortement. L'interdiction de certains lieux... je sais ce que tu penses. Tout type d'art doit être accepté, sans conteste. Je ne suis pas d'accord. Je te rappelle que Hitler s'inspirait de Nietzsche qui était pourtant officiellement un excellent philosophe. Je suis désolée si je te déçois Désiré, mais c'est la vérité.
- Et tout ces gens qui disparaissent ?
- C'est dommage... Cela dit, je ne suis pas celle qui les mets en prison. Je défends des idées que je crois bonnes, Désiré. Et j'espère qu'on pourra rester amis malgré cela, parce que tu comptes beaucoup pour moi.
- Bien sur. »



END OF FLASHBACK

« Moi aussi, Matthew. Cela me fait rire d'ailleurs. C'est toujours par hasard que nous nous trouvons. » lui répondis-je, avec un clin d'oeil.

Je ne sais si c'était l'alcool, ou simplement la présence de Matthew, mais je me sentais... légèrement plus en sécurité que je ne l'avais été ces derniers temps. Contrairement à moi, Matthew n'était pas seul. Il avait Noah, et il était sa famille. J'en avais conscience. Il était pourtant celui qui était le plus à même de me comprendre quand je parlais solitude. Il ne pouvait pas profiter de Noah autant qu'il le voulait, et son petit garçon devait cruellement lui manquer. Et pour cause, même pour moi le quitter était une déchirure, même si le voir était également douloureux. Cependant, cela je le gardais pour moi. Je me demandais également si il avait réussi à oublier December, si il supportait sans trop souffrir le fait de voir la mère de son enfant avec un autre homme... J'me demandais aussi si je me posais cette question par rapport à ce que je ressentais au sujet du mariage de Tiffany, et Valery même si je ne savais pas vraiment quoi en penser pour le moment. Si une personne pouvait me comprendre, m'expliquer, j'étais certaine que cela serait lui. Et pourtant, rester cette infime barrière autour de mon coeur qui m'interdisait de lui dire ce qu'il se passait. De peur de lui avouer dans la foulée ce qu'il se passait avec mes parents; chose que je m'étais promise de ne jamais faire. C'était bien trop dangereux...

« Comment tu vas, en ce moment ? Je vois que tu as toujours autant de succès... »
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