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 Le temps d'une journée... oublions tout.

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Patience E. Delaney

Admin

Patience E. Delaney

Nombre de messages : 340Date d'inscription : 05/10/2008
WHO ARE YOU ?
HUMEUR: ▬ Suis-je malheureuse ? Suis-je heureuse ? Disons que pour le moment; je me contente d'être.
CITATION PREFEREE: ▬ Les difficultés ne sont pas faites pour abbatre; mais pour être abattues.
RELATIONS:

Le temps d'une journée... oublions tout. Vide
MessageSujet: Le temps d'une journée... oublions tout.   Le temps d'une journée... oublions tout. EmptyMer 14 Jan - 23:36

Aujourd'hui, j'oubliais tout. Je ne voulais plus me souvenir de la dictature, plus me souvenir de l'enlèvement de mes parents; et encore moins du fait que j'étais peut être amoureuse... Hum. Non, je n'étais pas amoureuse. Mon esprit me jouait simplement des tours. Après m'être prélassée dans mon lit, je me décidais à me lever. J'allumais mon portable, et y découvrait un message de Désiré.

« Tu ne travailles pas aujourd'hui. On se voit ? »

Je souris. December lui avait encore parlé de moi, apparemment. Je passais la voir tous les jours, et passait naturellement plus de temps avec elle lorsque j'étais en congé. Si Désiré précisait sa demande, c'était probablement qu'il souhaitait qu'on se voit seulement « à deux ». Il n'avait probablement rien de particulier à me dire, mais il est vrai que nous n'avions pas passer un moment ensemble depuis un bout de temps, mis à part en la présence de Deez. Je suppose que si nous avions pu devenir amis après notre histoire, c'était grâce à ce doux ange. Nous l'aimions presque autant tous les deux; et cela nous avait rapprochés. Oh, certes. Ce n'était pas le même genre d'amour. Mais cela n'influençait en rien le besoin que nous avions de protéger la future maman. Je tapotais sur mon clavier une réponse, et le lui envoyais.

« Pas de problème. Je sais qu'il n'est que neuf heures du matin, mais j'ai envie d'une glace. Tu sais où on se retrouve. Dans une demi-heure ? »

Inutile de préciser que nous allions à Chinatown, c'est là où nous avions pris l'habitude d'aller quand une envie de glace me démangeait. Je dois d'ailleurs vous avouer que cela arrivait assez souvent. Je passais rapidement sous la douche, et m'habillais. Un jean, un top, et une veste. Cela ferait largement l'affaire. De toute façon, aujourd'hui était sensé être un jour où tout serait comme avant. Où New York serait New York. A mes yeux du moins. Je m'apprêtais à sortir quand mon téléphone fixe sonna. Je soupirais. Revenant sur mes pas, je décrochais le combiné, et souris à la voix que j'entendis.

« Blanche-neige; je te dérange ?
- A vrai dire, oui. J'allais rejoindre Désiré... mais je peux t'accorder quelques minutes.
- Inutile. Je tenais simplement à m'assurer que tout va bien.
- Tout va bien dans le meilleur des mondes.
- Paty...
- Je sais, Valery. Tu es là. Ne t'inquiète pas pour moi. Je vais y aller... Embrasse Ti... ta femme. »

Avant que vous ne vous posiez la question, non je n'avais pas particulièrement apprécier le mariage de Tiffany et Valery. Oh, j'étais heureuse pour eux; sincèrement. Mais j'avais peur que Valery m'oublie. Il passait moins de temps avec moi, certes. Mais il était toujours présent, et désormais je m'étais presque habituée à leur union. Tant que mes amis se rendaient mutuellement heureux, et qu'ils s'aimaient, je n'aurai rien à y redire. En reposant le combiné sur son socle, je ne pu m'empêcher que j'avais été légèrement froide, amer. J'appelerai plus tard Val' pour m'excuser. De toute façon, j'étais convaincue qu'il m'avait déjà pardonné.

Je jetais un coup d'oeil à ma montre, et il ne me restait que dix minutes pour arriver à Chinatown. Or, mon trajet durait un quart d'heure... Hum. Tant pis, Désiré devrait m'attendre. J'attrapais un de ses fameux taxis jaunes, et filait vers mon vendeur de glace préféré. En arrivant, je scrutais une foule déjà trop nombreuse à mon goût mais ne trouvais pas Désiré... En même temps, si les gens cessaient de gigoter, ça aurait pu m'aider. J'allais m'assoir sur un banc en l'attendant. Il saurait me retrouver. Nous nous retrouvions toujours... Dans le sens figuré, comme propre.
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Désiré Noah Walsh

Admin

Désiré Noah Walsh

Nombre de messages : 102Age : 34Date d'inscription : 05/10/2008
WHO ARE YOU ?
HUMEUR: Maussade ; je crois avoir peur.
CITATION PREFEREE: «Les hommes, à de certains moments, sont maîtres de leur sort ; et si notre condition est basse, la faute n'en est pas à nos étoiles ; elle en est à nous-mêmes.» (Shakespeare - Jules César)
RELATIONS:

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MessageSujet: Re: Le temps d'une journée... oublions tout.   Le temps d'une journée... oublions tout. EmptyLun 19 Jan - 14:59

Patience avait longtemps été la femme que j’aimais, la seule. Quand je disais « longtemps », cela se comptait plutôt en termes de mois. Peu importe ; j’avais eu l’impression, durant quelques semaines, que j’allais passer le restant de mes jours à ses côtés. Et cela se serait sans doute fait, si tout ne s’était pas bousculé d’un seul coup. Le nouveau régime, soudain, perturbant, m’avait plongé dans un état de semi coma duquel je n’étais pas ressorti indemne. Durant toute une période, j’avais pensé – à tort – que mon seul moyen de lutter contre cette abominable dictature était d’entrer au cœur même du système. Je m’étais alors trahi, et j’avais fait douter cette femme fantastique. Patience ne méritait pas que je lui fasse subir cela, en la réprimandant pour son attitude révolutionnaire ou pour son manque de compréhension. Pourtant, j’avais été presque contraint d’agir de la sorte. J’ai juste réalisé, un peu plus tard, que je n’étais pas un super héro et que je ne pourrais pas sauver le monde en un claquement de doigts. Lorsqu’elle m’avait quitté, j’étais passé par une phase de dépression totale. Seule ma meilleure amie savait me remonter le moral : December. C’était l’autre élément déterminant. J’avais dans l’intention de reconquérir l’amour de Patience ; et puis, j’ai réalisé que je me voilais la face, depuis des mois et des mois. Depuis que j’avais rencontré la camarade mon ex-amour, et que nous avions tissé un lien si fort que nul ne saurait le détruire. Effectivement, j’aimais December, et c’est à ce moment-là que tout s’est compliqué. J’ai dû fuir, ne supportant plus son regard, ses lèvres que je cherchais toujours, et encore moins sa manière de parler de Matthew, comme s’il était et serait éternellement le seul homme à ses yeux. L’amour était douloureux, j’en avais fait la terrible expérience à plusieurs reprises. Mais je ne pouvais décemment me permettre de perdre Deez. C’aurait été la même chose que mourir, en bien pire, car je savais qu’elle ne voulait pas s’éloigner de moi non plus. Néanmoins, il s’agissait d’un recul, d’une prise de position, qui devait survenir à un moment ou l’autre… Alors, je présumais être parti pour l’empêcher de faire un choix trop dur. Elle n’avait plus à choisir. Elle n’avait plus à se demander « et si ? ». Elle avait Matthew.

Malheureusement, de mon côté, tout n’avait pas été rose. Envoyé en prison, j’ai passé les pires mois de mon existence, sans que personne ne soit au courant. Ce furent les seuls moments où la France me manqua réellement.

+ Quelques mois plus tôt +

« Alors, tu es un enfoiré de traître, c’est bien ça ?
- Tu te souviens Walsh, le jour où tu m’avais placé en garde-à-vue… Pour faire plaisir à ton supérieur, tu t’en étais donné à cœur joie… Tu veux que je te montre comment ça fait de se prendre un bottin téléphonique en pleine tête ? »


Je le connaissais ; il s’agissait de Mason. Un ouvrier du chantier qui se trouvait à deux pas du poste. Je n’avais pas été tendre avec lui, mais je n’avais eu aucun choix. Son interpellation avait coïncidé avec le moment où mes supérieurs avaient des doutes sur moi, quant à ma sincérité et à mon implication dans la belle dictature de X. Je ne pouvais pas faire tout ce que je voulais. Ainsi, s’ils me demandaient de réduire quelqu’un en pièces, je me trouvais pieds et poings liés.

« On va le passer à tabac. On va lui faire payer. »

Ces phrases résonnaient dans mon esprit, alors que le plus musclé de tous enfonçait son poing dans mon abdomen. Je tombai au sol, peinant à reprendre ma respiration. Le second coup fut plus intense encore ; le poing fut remplacé par une plante de pied dévastatrice. Je m’écroulai. Les coups se répétèrent, et mon visage ne fut pas épargné. Au sortir de cet enfer, Jane m’attendait. Elle n’avait rien pu faire d’autre que de payer le prix de ma vie, qui était assez fort pour que mes parents hésitent à le débourser. D’après ma sœur, j’étais devenu leur plus grande honte. Lorsqu’elle me récupéra, elle fut celle qui, la première, me conduit à l’hôpital, où je dus subir une batterie d’opérations extrêmement lourdes.
Cela pour expliquer qu’encore aujourd’hui, je n’étais pas tout à fait guéri, et que mes cicatrices internes déteignaient nettement sur mon apparence.

Ce matin-là, j’avais envoyé un message à Patience. Ces derniers temps, je ne la voyais qu’en présence de Deez et de Noah. De plus, j’étais très gêné. Je n’osais pas embrasser ma petite amie en sa présence, ni montrer que finalement, j’étais assez heureux. Je ne voulais pas, parce que je crois qu’au final, je ressentais toujours quelque chose pour Patience. Elle avait été la première, depuis Neela, à me faire espérer. Elle avait été celle qui m’avait consolé, après que Valery et moi nous soyons brouillés. J’aurais voulu dire qu’il s’agissait de Deez, mais non. Même si cette dernière avait été présente, nous n’étions pas assez proches à l’époque pour qu’elle puisse m’être d’une grande aide.
Désormais, j’avais l’impression que nos chemins s’étaient séparés. Patience était partie de son côté, et je n’étais presque plus au courant de ses problèmes, de ses craintes, de ses envies. Moi, j’avais l’amour de ma vie, mais notre relation avait tendance à stagner, avec le bébé. Et puis, j’avais mon meilleur ami, de nouveau, que je partageais cette fois avec… Patience. J’avais été surpris en découvrant que Valery et elle s’étaient rapprochés. Je n’étais absolument pas déçu, non. Deux de mes personnes préférées qui devenaient proches ? C’était parfait. Seulement, j’étais aussi l’ami de Tiffany. En fait, j’étais presque son frère de cœur. Et d’une part parce qu’elle était enceinte, d’autre part parce qu’après la mort de Lucas, elle avait besoin d’un autre homme, je craignais quelque peu la présence de Patience dans leur relation. Je savais que Tiffany et elle ne s’appréciaient que trop peu. Enfin, elles avaient appris à se supporter, mais de là à dire qu’elles étaient amies, il y avait un monde. Elles étaient sensiblement différentes. Et je connaissais mon ami sur le bout de doigts ; les deux étaient susceptibles de lui plaire énormément. Si je faisais confiance à Patience pour rester une amie, je savais très bien que les relations pouvaient tourner. Parce qu’elle était dans le même cas que moi, quelques mois auparavant. J’avais détruit le couple de December. Je ne voulais pas que cela lui arrive, même si je le redoutais presque.

J’étais arrivé à l’heure au rendez-vous, une dizaine de minutes plus tôt. Le glacier n’était pas encore cerné par des touristes affamés, mais j’arrivai quelques secondes à peine avant la débandade. J’eus le temps de prendre deux pots de taille moyenne, aux parfums de nos glaces favorites – je connaissais les goûts de Patience par cœur – et accompagnés chacun d’une cuillère en plastique, avant de me frayer un chemin hors de la foule. Alors, je l’aperçus sur un banc, quelques mètres plus loin. Alors que j’approchais lentement, je la vis sourire. Je fis de même. Revoir son visage me ramenait à chaque fois au temps où nous étions amants. Revoir son visage me donnait toujours l’impression de la connaître, d’être resté son ami malgré notre éloignement certain.
Je m’assis à ces côtés, de manière prudente, afin de ne pas me déclencher une douleur aux côtes ou dans le coccyx. Puis je lui tendis son pot de glace. Doucement, je lui posai alors la question redondante, celle par laquelle on commençait chaque discussion :

« Comment vas-tu, Patience ? »
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Patience E. Delaney

Admin

Patience E. Delaney

Nombre de messages : 340Date d'inscription : 05/10/2008
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MessageSujet: Re: Le temps d'une journée... oublions tout.   Le temps d'une journée... oublions tout. EmptyMer 21 Jan - 11:38

Je souris en voyant Désiré s'assoir à mes cotés, et me tendre un pot de glace à mon parfum préféré : pistache-chocolat. Une chose dont j'étais sure entre nous c'est que tout avait changé, mais que rien n'avait changé. Dans le fond, peut être que nous aurions dû n'être que des amis, depuis toujours. Cela dit, je ne regrettais aucunement ce qu'il 's'était passé entre nous. Il avait été mon point d'ancrage, ma bouée de sauvetage. Honnêtement, je ne sais pas ce que je serai devenue sans lui. Certes, j'avais été dans un sale état après notre séparation, mais cela aurait été pire sans lui. J'aurai survécu, bien évidemment. Cependant, je n'aurai pas été moi. J'aurai fui encore plus que je ne fuyais déjà tout le monde; je n'aurai jamais accepté l'aide de December, ni celle de Tiffany, et Valery après mon accident. Et je ne pense pas qu'aucun d'entre eux aurait jamais entendu parler de moi. Même pas Valery. Même si notre amitié était indépendante de notre lien avec Désiré, je n'aurai pas souhaité partir lors de l'émeute qui avait éclaté au Madison Square Garden si je n'avais pas rencontré Désiré. Il m'avait fait comprendre, sans le savoir, que même si c'était difficile, même si certaines personnes me claqueraient toujours la porte au nez au moment où je m'y attendais le moins, cela ne voulait absolument pas dire que d'autres ne m'aimaient pas. Et que d'ailleurs, un départ ne voulait pas forcément dire que j'étais oubliée. Il me l'avait appris par la manière qu'il avait de parler de Valery malgré leur dispute, malgré tout ce qui les séparait. D'ailleurs, ils étaient tous les deux désormais rabibochés, et je me demandais parfois, lorsque je les voyais en même temps, comment ils avaient pu vivre si longtemps sans leur complicité... Ce qui m'amenait indubitablement à penser à Pacey. Comment allait-elle d'ailleurs ? J'espérais en tout cas qu'elle était heureuse comme ça. Au moins, elle ne voyait pas que je coopérais. Elle ne l'aurait jamais accepté; d'ailleurs.
Mais si j'avais eu le choix, je ne l'aurai pas fait. Chaque jour, en me levant, je me demandais pourquoi cette mascarade, comment j'y arrivais, et pire encore; comment mes plus proches amis arrivaient à me croire. Je ne leur en voulais pas; cela dit. J'avais tristement appris avec mon histoire avec Désiré qu'il est facile de douter des idéaux d'une personne chère dans de telles circonstances. Seul Valery était au courant de la vérité. Je le lui avais dit juste avant qu'il m'annonce son mariage avec Tiffany. Avec le recul, j'aurai mieux fait de me taire. En le lui annonçant, je le mettais en danger. Maintenant, c'était Tiffany, et lui que je m'étais en danger. Et pour ne rien arranger, j'avais vraiment du mal à m'habituer à ce mariage. Souvent, je me demandais si je réagirais pareil si December, et Désiré m'annonçait le mariage. Mais, leur couple me paraissait être une évidence. Cela dit, je craignais que les choses se compliquent avec l'arrivée de Noah dans leur vie. Voir l'enfant de Matthew, son éternel concurrent en quelques sortes, grandir ne devait pas être facile. C'était l'enfant de December aussi; et je ne doutais pas un seul instant que Désiré serait un excellent beau père, mais il n'empêche que les choses ne devaient pas être faciles. Cela dit, je souffrais également du fait que ce soit l'enfant de Matthew, mais pour d'autres raisons. Alors... pour la question qu'il me posait, je pense pouvoir dire que étant donné les circonstances, j'allais plutôt bien.

« Plutôt bien, je dirais. Et toi ? Tu arrives à dormir ? »

D'après ce que j'avais pu entendre dire, cela arrivait que des nouveaux-nés fassent leur nuit. Cependant, cela relevait plus du fait exceptionnel que de la généralité. Je me rappelais d'ailleurs très bien que j'avais détesté Noah – mon petit frère décédé cette fois-ci – dès qu'il était revenu à la maison parce qu'il m'empêchait de dormir. Cela dit, la journée, c'était un vrai petit ange.
Les bras croisés sur mon buste, je l'observai. J'avais entendu parler de ce qu'on lui avait fait lorsqu'il était revenu de France... A vrai dire, on m'avait parlé de lui sans même réaliser que je le connaissais. Un dossier avec toutes mes relations étaient probablement entre les mains de X., je n'en doutais pas. Cela dit, c'était un de ses sbires qui m'avaient donné un exemple au hasard... Quoiqu'avec le recul, j'en doutais. Mais je doutais que Désiré sache que je savais ce qu'il s'était passé. Il ne m'en avait jamais parlé, jamais vraiment en tout cas, et je supposais qu'il préférait donc probablement que je ne sache pas les tortures qu'ils avaient subi. Pour le coup, c'était loupé. Mais peut être se disait-il que si je savais la vérité, j'en parlerai à December...
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