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 I missed you , lovely BF ; PV Patience .

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December E. Swan

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December E. Swan

Nombre de messages : 190Age : 35Date d'inscription : 05/10/2008
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HUMEUR: Happiness. With my son && boyfriend
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MessageSujet: I missed you , lovely BF ; PV Patience .   I missed you , lovely BF             ; PV Patience . EmptyVen 16 Jan - 23:52

Je composais pour la troisième fois de la journée, le numéro de ma meilleure amie. Il était à peine seize heures et Désiré allait rentrer de sa petite promenade avec Noah. Il aimait faire découvrir New York à mon fils. Je trouvais cela tout à fait attendrissant. Matthew était également un très bon père. Il était fou amoureux de son enfant ; ce que je pouvais comprendre. Noah était le petit garçon le plus ravissant de la planète. Non, je n’exagérais pas. J’étais dingue de mon fils ; j’avais le droit. Toute fois, je trouvais que Patience ne profitait pas assez de son filleul. Depuis sa naissance, elle n’avait vu le bébé que trois fois. C’était vraiment dommage puisqu’il grandissait très vite. Trop vite à mon goût. Il avait au moins pris trois centimètres. Bon Dieu, je ne pouvais profiter de mon fils en toute tranquillité. C’était tout de même, exaspérant. Je soupirai. Enfin, ma chère Patience décrocha le téléphone.

« Chérie, est-ce qu’il y a une urgence ?

Une urgence, est-ce pour cela qu’elle avait décroché le téléphone ? Je levai les yeux au ciel, faisant les cents pas dans la pièce. Non, je ne pouvais pas dire que ce que j’avais quelque chose d’urgent à lui expliquer. J’avais surtout envie de la voir un peu ; de l’avoir pour moi toute seule. J’avais enfin accouché. Je n’étais plus cette bombe à retardement, qui effrayait mes amis. Inutile d’avoir sans cesse peur pour moi, désormais. J’étais une grande fille. J’étais maman et fière de l’être.

- Non, pas nécessairement. Ou peut être que le fait de vouloir voir sa meilleur amie en est une ? Tu n’as plus le temps pour nous
- Je sais, ma belle. Pardonnes-moi. Mais toutes ces interviews me fatiguent, tu le sais ! Embrasse Noah et Désiré, pour moi. Mais surtout Noah
- Je le ferais. A moins que tu ne préfères le faire toi-même ?
- Je ne pense pas avoir le temps, aujourd’hui … »

Je soupirai à nouveau. Etait-ce mon impression ou Patience me fuyait ? J’avais peur que quelque chose de grave soit arrivé. Elle me cachait quelque chose. Je raccrochai, après avoir assuré que ce n’était pas bien grave, au final. J’étais prise et voilà que Noah et Désiré rentraient de promenade. Je n’avais qu’une petite heure pour nourrir mon fils. Ensuite, Matthew allait passer. Il n’aimait pas vraiment rester à la maison mais il faisait des efforts hors du commun. Sincèrement, je l’admirais. La journée passa rapidement. Je m’endormis sur le divan, laissant Matthew avec le bébé. Quant à Désiré, il avait prétexté devoir acheter quelque chose d’important. Je fus réveillée, par mon ex petit-ami. Ce dernier s’en allait. Je le remerciais d’être passé, l’embrassais sur les deux joues, et refermais la porte derrière lui. Je retournais m’allonger. J’étais épuisée. Je dormais peu. Noah pleurait beaucoup, la nuit. Il n’était encore qu’un nourrisson, et c’était normal. Mais je manquais cruellement de sommeil. Enfin, la nuit arriva rapidement. Désiré, soucieux de mon état de santé, avait décidé de me laisser dormir et de s’occuper de Noah. Le bébé allait devoir se contenter du biberon. Toute fois, je n’arrivais pas à dormir plus. J’étais hantée par la vision de ma meilleure amie, seule et déprimée. Le lendemain matin, je lui envoyai un message. Je l’invitais à me retrouver à Central Park. Elle acceptait. Je lui indiquai également l’heure ; onze heures. Dix heures trente-deux sonnèrent. Je préparais Noah, puisque je voulais absolument qu’il soit là. Sa marraine devait le voir ; un peu. J’embrassais mon amoureux, qui allait rester à l’appartement un moment. Puis, je me mettais en route. J’arrivais à l’heure et trouvais Patience, installée sur un banc. Parfaite, comme toujours. Remarquablement bien habillée, j’avais l’impression d’être horrible dans ma petite robe noire. Je poussai la poussette, jusqu’à elle. Ma meilleure amie se leva, pinçant les lèvres en remarquant que j’avais emmené le bébé. Je souris, contente de mon effet de surprise. Je l’embrassai sur la joue droite.

« Tu vois ? Noah est venu te voir, ce matin. Il m’a confié que sa tante préférée, lui manquait terriblement »

Je m’assis près de Patience. Puis, je soulevai mon fils avec douceur, le prenant dans mes bras rassurants. Je l’aimais près de moi ; tout près.
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Patience E. Delaney

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Patience E. Delaney

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MessageSujet: Re: I missed you , lovely BF ; PV Patience .   I missed you , lovely BF             ; PV Patience . EmptySam 17 Jan - 2:53

La première fois que le téléphone avait sonné, il était neuf heures du matin. J'étais en vacances cette semaine, et peu importe qui cela pouvait bien être, je refusais d'être dérangée à cette heure. Mon portable avait donc gentillemment atterri de l'autre coté de la pièce. Hum; il faudrait que je pense à avoir des réactions moins violentes, surtout lorsque je n'étais pas seule. Ce qui était le cas cette nuit. Je me rappelais de cela en même temps qu'un mal de crâne me faisait signe de son existence.

« Hum. Je crois qu'il vaudrait mieux que tu partes. »

Je ne prenais pas la peine d'en dire plus. A la façon dont il m'avait dragué la veille, il était évident qu'il était habitué à ce genre d'aventure sans lendemain. Je l'avais également été à une période cela dit. Mais ce n'était plus le cas. Et je n'avais qu'une envie; qu'il sorte de mon lit. Et vite ! Dieu merci; il ne s'attarda pas, et en cinq minutes, j'étais seule. Je passais sous la douche, et y passais un long moment. Qu'est-ce qui m'avait pris ? Je m'étais promis de ne plus recommencer; de ne plus tricher. Il faut dire que j'avais des excuses. Mes parents, Valery, Noah. Inutile d'élaborer; vous voyez le schéma. Je n'avais même pas envie de détailler pourquoi dans ma tête. J'étais seule; et j'en crevais. C'était on ne peut plus simple. Cela dit; je le cherchais bien. Quand j'allais mal, le premier réflexe que j'avais était de fuir. Il était hors de question que j'entache le bonheur des gens que j'aimais avec mes problèmes. Oh; je vous vois venir. « Mais ce sont tes amis... Ils seraient ravis de t'aider. » Je sais tout ça; seulement, je pense que j'ai un problème. Bien plus sérieux que quelque chose qui peut se régler avec des amis. Il fallait que je vois quelqu'un. J'attrapais donc mon portable; et vis que December m'avait appelé. Je fis la moue. Devais-je rappeler ? J'hésitais, puis choisis d'attendre un peu. Si c'était urgent, elle rappellerait, ou laisserait un message. Une chose était sûre; aujourd'hui serait une journée difficile.

•••

Second coup de fil. J'attrapais mon portable, reposant Les Liaisons Dangereuses, de Delaclos sur mon lit. Une photo de December, et de Noah s'affichait. J'appuyais sur la touche « ignorer l'appel » de mon Blackberry, et me dirigeait vers la salle de musique que j'avais fait mettre en place pour Pacey lorsqu'elle habitait encore avec moi. Dieu qu'elle me manquait. Cela dit; il était entrain de se passer la même chose avec December avec elle. A la différence que ni Deez, ni moi n'irions pas en Australie. Pas même si nous n'en avions le choix. Je soupirais. Dans deux minutes, j'allais me mettre à pleurer. Je choisis de faire un geste, un tout petit geste pour cesser de m'éloigner de December, comme de Valery. J'envoyais un message à ce dernier.

« Valery. Je suis désolée de ne plus donner autant de nouvelles. Je t'aime toujours, cependant. Je ne t'oublie pas. On se voit bientôt.
 »

Une larme coula sur mon visage. Je pris une grande inspiration, et choisis que je ne pleurerais plus. Plus jamais. D'ailleurs, mes yeux étaient déjà secs. Comme quoi; tout est une histoire de volonté. Je reprenais mon portable, et appeler les renseignements pour obtenir le numéro d'un psychologue. Je pris rendez vous sans savoir si j'allais réellement y aller. Après tout, je ne pouvais pas parler de mon rejet total du régime à celui-ci; pour peu qu'il ait envie de raconter ceci à X. ( non pas que ce dernier se fasse des idées sur ce que je pensais de lui. J'avais été plutôt claire à ce sujet.), ou à la presse; ce qui serait bien pire. Après avoir raccroché, je me promis de répondre au prochain appel de ma meilleure amie.

•••

Troisième coup de fil. Juste au moment où je réalisais que le « je t'aime toujours, cependant. » du message à Valery aurait très bien pu être « J'ai simplement découvert que je t'aime. ». A vrai dire, December avait un très mauvais timing aujourd'hui. Cependant, pour qu'elle appelle autant; cela devait être grave. Je décrochais donc.

« Chérie, est-ce qu'il y a une urgence ?
- Non, pas nécessairement. Ou peut être que le fait de vouloir voir sa meilleure amie en est une ? Tu n'as plus le temps pour nous.
- Je sais, ma belle. Pardonne-moi. Mais toutes ces interviews me fatiguent, tu le sais ! Embrasse Noah et Désiré, pour moi. Mais surtout Noah.
- Je le ferais. A moins que tu ne préfères le faire toi-même ?
- Je ne pense pas avoir le temps, aujourd'hui.... »

Inutile de préciser combien j'étais soulagée qu'elle aille bien. Lui mentir devenait de plus en plus difficile. Cependant, je ne me voyais pas lui dire la vérité; soit que la présence de Noah m'était pour l'instant plus douloureuse qu'agréable. Quelle genre de marraine dirait cela de son filleul ? Oh; je le gâtais. Il ne s'était pas passé une semaine durant la grossesse de December sans que ramène quelque chose pour Noah. Mais ce n'était pas assez; j'étais bien placée pour le savoir. Cela dit; mieux valait cela plutôt qu'il se sente rejeté; surtout si jeune. Après avoir raccroché, je fus prise de remords. Je pourrai faire un effort de tout de même. Je soupirais, et choisis de sortir pour me changer les idées.

•••

Pour résumer, disons que ma résolution de ne plus fuir commencerait seulement aujourd'hui. Après avoir congédié un autre inconnu, je reçu un message de la mère de mon filleul qui me proposait de la rejoindre à Central Park à onze heures. A priori, rien ne m'engageait ce jour-là. Et je n'avais aucune excuse; même si elle ne savait pas que j'étais en vacances, c'était mon jour de congé habituel. J'acceptais donc. Cela me faisait d'ailleurs plaisir; ma meilleure amie me manquait. Mais je ne pouvais m'empêcher d'espérer que Matthew choisirait ce jour pour vouloir Noah pour lui tout seul.

Je me dirigeais un peu plus tôt vers Central Park, quelques peu nerveuse. C'était ridicule ! Puis, je la vis arrivée, vêtue d'une robe noire, toute simple. Je souris. Elle n'avait pas besoin de tout ces artifices pour être magnifique. Cependant, je remarquais aussitôt la poussette, et ne put m'empêcher de pincer les lèvres. Je me levai, et elle m'embrassa sans plus attendre sur la joue. Je me caressais rapidement du bout des doigts la joue de Noah avant qu'elle ne le prenne dans ses bras. Cependant, à peine eut-elle ouvert la bouche, que ses mots raisonnèrent comme un reproche. Probablement ma culpabilité qui me jouait des tours.

« Oh, je suis sure qu'il ne manque de rien. Cela dit; il grandit bien trop vite ! »

Je tentais de ne pas montrer que la présence me dérangeait. A vrai dire, le fait que ce soit l'enfant de Matthew était le problème. Je ne leur reprochais rien; au contraire. J'avais été ravie d'apprendre leur grossesse. Cependant, cela me rappelait surtout que j'aurai pu avoir aussi moi aussi ce petit bout de chou dans les bras, et qu'il aurait un peu plus de trois ans maintenant. D'une manière générale, je ne pensais pas trop à mon avortement, et d'ailleurs, je savais que j'avais fait le bon choix. Cependant, je m'étais pris une belle claque dans la figure en apercevant ce petit bout de chou à la maternité.

« Je peux le prendre ? »

Je savais que December acquiesçait, et je prenais donc mon filleul de ses bras délicatement, et le regardais tendrement. Finalement, je crois que le rendez vous chez ce psychologue me servirait vraiment.
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December E. Swan

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MessageSujet: Re: I missed you , lovely BF ; PV Patience .   I missed you , lovely BF             ; PV Patience . EmptyLun 19 Jan - 1:04

Patience était mal à l'aise mais comme toujours, elle cachait plutôt bien son jeu. Elle avait caressé la joue de mon fils, d'un geste tendre. Evidemment qu'elle l'aimait. Comment avais-je pu croire une seule seconde, que c'était faux ? Ma meilleure amie s'était éloignée de moi ; et cela me faisait mal. J'avais été abandonné. J'avais beau être la plus heureuse des femmes, je souffrais. J'avais vécu des choses difficiles, ces derniers mois. J'avais été amoureuse de deux hommes. J'avais d'abord pensé faire le bon choix, en retournant auprès de Matthew. Finalement, il avait souffert tout autant que moi. Je l'aimais, comme jamais je n'avais aimé, mais je pensais bien trop souvent à Désiré. Puis, j'étais tombée enceinte. Il m'était impossible de penser à l'avortement. J'aimais trop ce qui grandissait en moi, pour le tuer. Oui, j'avais bien fait. Mais j'étais jeune, si jeune. J'étais mère alors que je n'avais pas tout à fait dix-neuf ans. C'était dur à porter et surtout le regard des autres. Je pouvais compter sur mes proches et j'avoue que Patience avait joué un grand rôle dans cette partie de ma vie. Elle m'avait aidé à vaincre la douleur. J'avais grandi, grâce à elle. Elle était devenue ma meilleure amie, ma confidente. Je savais qu'elle pensait souvent à Pacey mais cette dernière étai partie. Elle n'avait plus que moi. & finalement, c'était mieux ainsi. Nous nous étions trouvées. J'avais parfois du mal à la partager. J'aimais qu'elle soit là pour moi et dès que j'avais appris pour l'enfant, j'avais pensé que Patience pouvait être une excellente marraine. Toute fois, ce rôle lui faisai peur. Je le sentais ; j'en étais désolée. « Oh, je suis sure qu'il ne manque de rien. Cela dit; il grandit bien trop vite ! ». Je levai les yeux au ciel. C'était elle, tout craché. Elle n'osait m'avouer la vérité. Elle était gênée et ne savait que faire. Bien sûr qu'elle voulait voir grandir Noah. Elle souhaitait être la tante parfaite pour mon fils. Oh, elle assumait pleinement son rôle. Elle offrait beaucoup trop de cadeaux à mon petit garçon. Désiré et Patience avaient d'ailleurs eu, une conversation à ce sujet. J'avais beaucoup ri, ce jour-là. Il fallait voir avec quelle force s'était battue ma meilleure amie. Elle refusait de changer ; et je la comprenais. J'aurais tout acheté, mon voir le simple sourire de mon fils. Il était tellement ravissant. Portant un regard sur la poussette, je souris. J'étais attendrie. Il était mon sang, ma chair. Comment pouvait-il en être autrement ? Noah était ma fierté et cela se voyait.

« Oui ; bien trop vite. J'espère que j'aurais le temps de voir venir les choses ! J'ai déjà peur de devoir le laisser partir, un jour. Pour te dire ! »

Je levai à nouveau les yeux vers le ciel. J'étais ce que l'on pourrait nommer une maman poule. J'étais sans cesse penchée au dessus du berceau de Noah, si bien que je n'avais même plus de vie. Je ne profitais de rien. A dix-neuf ans bientôt, beaucoup auraient pensé que je gâchais ma vie. && Désiré, également. Il était souvent à la maison mais je m'occupais du bébé toute la journée. Je le regardais même dormir. Mais j'avais peur de passer à côté de choses fabuleuses. Je voulais profiter de mon petit-ami. Je voulais le retrouver. Je voulais que nous soyons tous les deux, seuls. Mais j'avais des excuses qu'il comprenait. Seulement, je pouvais observer la déception se former sur son visage d'ange. Et cela me brisait le coeur. Je soupirai, chassant ces images de ma tête. « Je peux le prendre ? ». Je me tournais vers Patience. Elle connaissait la réponse. J'acquiesçais. Délicatement, ma meilleure amie prit Noah dans ses bras. Ce spectacle avait de quoi me réchauffer le coeur. Le bébé dormait ; sa tante le regardait tendrement. Un sourire naquit au coin de mes lèvres. Bien sûr, j'avais compris. Patience avait été enceinte, quelques années plus tôt. Toute fois, elle avait avorté. Elle ne se sentait pas capable d'élever un enfant. Mais elle regrettait, parfois. Noah aurait eu une grand frère - ou une grande soeur - pour s'occuper de lui. Tous deux auraient eu le même père. C'était étrange, lorsque l'on y repensait. Mais j'étais mal pour la jolie brune, en face de moi. Noah lui rappelait tout ce qu'elle n'avait pas eu. Et elle en souffrait ; énormément.

« Vous êtes magnifiques, tous les deux. Je crois même que tu devrais garder Noah, à partir de maintenant ; tu te débrouilles très bien ! »

Clin d'oeil complice. Même si je voulais retrouver Désiré, profiter de lui au maximum, je ne pouvais faire ça. C'était comme abandonner mon fils. J'avais confiance en Patience mais je ne pouvais lui demander un tel service. Elle avait sa vie ; j'avais la mienne. Mais peut être que cela lui aurait fait un bien fou. Elle avait besoin de connaître d'avantage Noah. Du moins, c'est ce que je pensais.
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Patience E. Delaney

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MessageSujet: Re: I missed you , lovely BF ; PV Patience .   I missed you , lovely BF             ; PV Patience . EmptyMar 20 Jan - 0:08

Je souris en entendant December se plaindre de la vitesse à laquelle le petit Noah grandissait. C'était toujours trop rapide, pour les parents parait-il. Je ne comptais plus le nombre de fois où j'avais entendu parler mon père avec nostalgie du temps où je n'étais encore qu'une enfant. Mon père; dieu qu'il me manquait ! Tout comme ma mère, cela dit. Vivre sans eux deux étaient insupportable, même si je n'avais jamais passé énormément de temps avec eux. Intérieurement, je me fis la promesse qu'il n'arriverait à jamais à Noah ce qu'il était entrain de m'arriver. Du moins, je ferai mon maximum dans ce but. J'acquiesçais d'un signe de tête, posant mon regard sur le beau bébé qui dormait paisiblement. Il est vrai qu'il avait terriblement grandi, à mon goût, depuis la dernière fois que je l'avais vu; il y avait à peine une semaine de cela. Ou, du moins, j'en avais l'impression. Je ne le quittais pas des yeux. J'étais littéralement amoureuse de ce petit bout de chou; il en briserait des coeurs ! Par chance, j'étais sa marraine; sa deuxième maman en quelque sorte. Sans se réveiller, Noah avait doucement attraper mon doigt qu'il serrait; autant qu'un nouveau né puisse le faire en tout cas. « Vous êtes magnifiques, tous les deux. Je crois même que tu devrais garder Noah, à partir de maintenant; tu te débrouilles très bien ! » Bon. Je soupirais. Je relevais mon regard sur celle-ci, et je pense sincèrement qu'elle pouvait y voir toute la colère dans mes yeux. Oh, ce n'était pas contre elle que j'étais en colère, plutôt contre moi. Cela dit; j'avais l'impression qu'elle faisait tout son possible pour me culpabiliser, ou je ne sais quoi !

« Oh ca va December ! » J'élevais la voix. « Je sais que je ne suis pas très présente pour lui en ce moment, d'accord ? Cela dit; cela n'a aucun importance puisqu'il est trop jeune pour remarquer quoique ce soit ! »

Noah bougea légèrement la tête dans mes bras, et je me rendais compte que j'avais crié. Je soupirais. Après avoir déposé un baiser sur sa main qui serrait toujours mon auriculaire, je reposais mon regard sur Deez. J'étais genée. Je n'aurai pas du lui crier dessus, mais plutôt lui parler directement de ce qui me tracassait. Cela dit; je n'appréciais pas du tout qu'elle utilise des moyens détournés pour me faire des reproches. On se connaissait assez pour qu'elle me dise ce qu'elle avait à me dire. Je soufflais, et lui disais le plus calmement possible :

« Ecoute, Deez. Tu sais que je t'adore, et que j'adore tout autant Noah. Mais me faire comprendre que je ne passe pas assez de temps avec lui à ton goût de cette manière... Ca me fait plus regretter d'être venue. Je fais de mon mieux; et tu sais que si tu as besoin de quoique ce soit, tu n'as qu'à demander. »

Je retirais doucement mon doigt de la main du joli bébé, et la tendait à December. Je n'étais pas en colère contre ma meilleure amie; pas le moins du monde. Je la comprenais, parfaitement même. Mais, elle devait faire un effort également ! Je voyais dans ses yeux qu'elle avait compris pourquoi je ne venais pas aussi souvent que je le pourrais. Cela dit, être en compagnie de Noah m'étais un peu moins douloureux. A croire que j'avançais doucement; le temps passé seule commençait à me profiter... Hmm. Ou le fait que j'allais bientôt parler à quelqu'un de cent pour cent neutre. Je lui souris, toujours génée. Cependant, sa phrase restait dans mon esprit. Bien sur, je pourrai garder Noah; mais pourquoi ne le proposait-elle pas à Matthew ? Oh, je me doutais qu'il était très dur pour elle de se séparer de son enfant. Cela dit; Matthew souffrait également du manque de son fils, et j'étais certaine qu'il se ferait un plaisir de l'avoir une nuit de temps en temps pour lui tout seul. J'hésitais. Je ne voulais pas qu'elle est l'impression que je lui force la main, surtout avec la brutalité
avec laquelle je lui avais répondu.

« Je suis désolée, December. J'ai juste besoin de V... de temps. » Je me rattrapais de justesse. Cela dit; je ne sais pas d'où provenait ce lapsus, mais il me déplaisait. « Tu me manques; mais c'est plus facile de ne pas te voir que de te voir avec Noah pour le moment. Mais je fais de mon mieux... »

Je déglutis. Si je disais encore un mot de plus, j'allais fondre en larmes. Damn it ! Voilà aussi pourquoi je l'évitais ces derniers temps. J'étais tout simplement incapable de lui cacher quoique ce soit !
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MessageSujet: Re: I missed you , lovely BF ; PV Patience .   I missed you , lovely BF             ; PV Patience . EmptyMar 20 Jan - 21:48

En aucun cas, je n'avais voulu être dure avec ma meilleure amie. Je ne voulais pas lui de reproches car de ma vie, j'avais commis bien des erreurs. Pourtant, c'est avec gravité que ma ravissante brune éleva la voix. J'étais plutôt choquée de constater qu'elle me pensai capable de la faire culpabiliser ; alors que je souaitais que comprendre ce qu'elle me cachait. Du moins, ce qu'elle essayait. J'avais du mal à la cerner, aujourd'hui. Aussi, mes yeux s'emplirent de larmes, lorsqu'elle parla. « Oh ca va December ! Je sais que je ne suis pas très présente pour lui en ce moment, d'accord ? Cela dit; cela n'a aucun importance puisqu'il est trop jeune pour remarquer quoique ce soit ! ». Je baissai les yeux, préférant fuir son regard. J'étais blessée par de tels mots ; scandalisée par son attitude. Il y avait un enfant, dans les parrages. M'étais-je montrée directe, avec elle ? Avait-elle compris quelque chose de travers ? Peut être bien. En tout cas, il y avait un énorme malentendu. Je secouai la tête, négativement. J'étais démoralisée, d'un seul coup. Moi qui ne voulais que la retrouver. Mon effet de surprise était raté. Je soupirai, tentant de retrouver mon calme. Mon coeur s'était brisé à la minute même où sa voix s'était levée, sentant de durs mots arriver. J'étais sans doute vexée car c'était la première fois que cela arrivait. Je relevai les yeux vers elle, alarmée par son comportement. Elle s'en voulait, ce que je ne voulais pas lui faire admettre. J'étais gênée.

« Je ... Excuses-moi »

Je ne voulais pas la voir souffrir ; pas du tout. Elle était tellement belle, lorsqu'elle souriait à mon fils. Une marraine exemplaire bien qu'un peu absente. Mais c'était sa façon d'être. Je ne pouvais lui reprocher quoi que ce soit. C'était certain, Noah lui rappelait des choses qu'elle aurait préféré oublier. La mort de son foetus ; puisqu'elle avait préféré avorter. Je m'en voulais, sur le coup. Noah bougea la tête ; mon coeur eut un nouveau raté. Patience déposa un baiser dans sa petite main et se tourna vers moi. Elle me devait quelques explications. Elle souffla, essayant de se calmer. Elle semblai énervée. Etait-ce après elle-même ou moi ? Je l'ignorais. Toute fois, je l'écoutai attentivement. « Ecoute, Deez. Tu sais que je t'adore, et que j'adore tout autant Noah. Mais me faire comprendre que je ne passe pas assez de temps avec lui à ton goût de cette manière... Ca me fait plus regretter d'être venue. Je fais de mon mieux; et tu sais que si tu as besoin de quoique ce soit, tu n'as qu'à demander ». Je répondais d'un signe de tête. J'avais joué la mauvaise carte, sans m'en rendre compte. En plus, elle regrettait d'être venue, maintenant. Je pinçai les lèvres, sans un bruit. Bien sûr que je la savais présente. Je pouvais lui demander n'importe quoi. Mais j'avais peur qu'elle décide de partir. J'étais vraiment bouleversée. Je n'osais plus donner mon poit de vue. J'allais faire quelques efforts pour elle, à l'avenir. Histoire de dire. && même si je devais la voir moins souvent, tant pis. Elle avait besoin de temps. Je fermai mes paupières, quelques secondes.

« Je sais ; j'en ai conscience. J'aurai du m'y prendre autrement ; je ... Tu me manquais ! Je ne voulais pas te blesser »

Elle me tendit la main, que j'attrapais pour la serrer dans la mienne. Nous étions unies, pour toujours. Nous étions meilleures amies et ce, pour la vie. Je ne pouvais vivre sans elle ; elle ne pouvait vivre sans moi. Nous étions complémentaires. Toute fois, j'étais maman aujourd'hui. Mes désirs avaient changé. Je n'étais plus la même et ce, pour préserver ma famille. J'étais toujours December, au fond. Mais j'avais du évoluer. La naissance de Noah avait changé ma vie dune manière positive. Mais d'autres évènements m'avaient complètement anéantie. J'avais brisé le coeur de Matthew, en partant rejoindre Désiré. Je ne pouvais me le pardonner. Je souffrais, chaque jour. J'étais la plus heureuse des femmes, certes, mais j'étais coupable de la souffrance d'un homme. Ce n'était pas rien. Mais je devais avancer, lui aussi. Nous étions parents, ce qui pouvait arriver de mieux. Je me tournais vers Patience, pour l'écouter parler à nouveau. « Je suis désolée, December. J'ai juste besoin de V... de temps », commença-t-elle. « Tu me manques; mais c'est plus facile de ne pas te voir que de te voir avec Noah pour le moment. Mais je fais de mon mieux... ». J'esquissai un faible sourire. Elle était si belle. Je ne voulais pas son mal ; juste son bonheur.

« Pardon, je n'ai pas vraiment été une meilleure amie digne de confiance ... Je voulais faire de mon mieux, moi aussi, mais j'ai tout raté. Je te jure qu'à l'avenir, je m'y prendrais autrement »

Je serrais à nouveau sa main, fort. J'avais besoin d'elle mais je pouvais sacrifier mon désir de vouloir la voir, pour son dit bonheur. Oh, elle allait fondre en larme. Je pinçai ue nouvelle fois les lèvres, priant pour que cela n'arrive pas. Je détestait la voir pleurer.
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Patience E. Delaney

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MessageSujet: Re: I missed you , lovely BF ; PV Patience .   I missed you , lovely BF             ; PV Patience . EmptyMer 21 Jan - 19:02

Je souris quand December prit ma main, et la serra. Je savais, je savais parfaitement même tout ce qu'elle me disait. Et ça ne m'aidait pas. Ce n'était pas de sa faute, j'en avais totalement conscience. Je vivais parfois un peu trop dans le passé, et j'en souffrais. Cependant, je faisais le maximum d'efforts, et peut-être que j'apprendrai, un jour, à me contenter du présent. Quand je repensais à notre première rencontre, j'avais envie d'éclater de rire. Nous étions colocataires, mais n'avions jamais réellement pris le temps de discuter. A vrai dire, je passais très peu de nuit dans mon lit à cette époque; ceci explique cela. Nous étions toutes les deux dans un des bars les plus branchés de la ville; c'était encore à l'époque de Winggles; la belle époque. Comme souvent, j'étais en compagnie d'un homme dont je connaissais à peine à le nom, et avec qui j'avais la certitude de finir la nuit; à moins que je n'en décide autrement. Ce qui fut le cas. Alors que nous discutions – si échanger des banalités peut être considérer comme tel -, j'entendis une voix s'élever légèrement. Je me retournais, plus par réflexe que par intérêt je dois l'avouer. J'aperçus alors une jeune femme frêle, brune dont le visage m'était familier. Et pour cause, c'était ma colocataire; je ne l'avais croisé que quelques fois, et je n'avais aucune envie de devenir son amie; soyons honnêtes. Cependant, un jeune homme semblait ne pas accepter qu'elle ne soit pas intéressée par ses avances. Je soupirais, et m'excusai au près de l'Appolon avec qui j'avais commencé la soirée, et me dirigeai vers celle qui allait devenir ma meilleure amie. Je connaissais parfaitement ce genre de type, et il n'y avait qu'une chose à faire pour qu'il accepte de la laisser tranquille. Je me dirigeais donc vers December, et l'embrassais. Et pas sur la joue. C'est ce soir là que notre amitié a commencé; et quand je vois comment nous avons toutes les deux évoluées grâce à cet amitié, et combien nous sommes proches aujourd'hui, je n'a aucun regret. December est ma meilleure amie; la meilleure amie dont on puisse rêver d'une manière générale. Et elle me manquait; mais quelle idée avait-elle eu d'appeler son enfant Noah, également ? Bon; certes, elle ne connaissait pas le prénom de mon petit-frère, mais cela me facilitait encore moins la tâche. Cependant, j'avoue que je gérais cela mieux que le fait que ça soit l'enfant de Matthew. A mon plus grand étonnement, d'ailleurs.

« Je sais, Deez. Mais.. si tu crois que tu serais capable de te séparer une petite soirée de Noah, on pourrait passer la soirée ensemble si tu veux... Si ce n'est pas le cas, on pourra faire ça plus tard. Je comprends. »

Je posais mon regard sur Noah. Il dormait toujours confortablement dans mes bras, et maintenant qu'il était là, je n'avais aucune envie de le rendre à sa mère... Le garder de temps en temps n'était peut être pas une si mauvaise idée finalement... Il faudrait que j'y réfléchisse.

« Notre grand tourment dans l'existence vient de ce que nous sommes éternellement seuls, et tous nos efforts, tous nos actes ne tendent qu'à fuir cette solitude. »

Je ne sais réellement pourquoi je prononçais cette phrase de Maupassant à ce moment. Mais, elle correspondait assez bien à ce que je ressentais. Je n'en avais pas parlé à December; je n'en avais parlé qu'à Matthew lors de nos retrouvailles au Brandy's Bar, en réalité. J'étais seule. Mais surtout, je me sentais constamment seule. Fut une période où cela m'aurait été égale; cela m'aurait même plus mais là... c'était différent. Je voyais tout le monde avancer dans sa vie, tandis que je restais en place. Certes, je ne souhaitais en aucun cas être mariée, ou avoir un enfant à mon âge, mais tout de même. Ils étaient heureux, et même si ils avaient été rapides, c'était le principal. Je me retrouvais seule dans un appartement bien trop grand pour moi, avec une salle de musique alors que je ne jouais d'aucun instrument. Oui; aucun, même pas du triangle contrairement à ce que je m'amusais à dire auparavant. A vrai dire, cette solitude commençait à me rendre amère. Et cela me faisait peur. Je ne voulais pas devenir une de ses personnes aigries qui ont oubliés de profiter de la vie. J'aurai des excuses, certes. Mais ce n'était pas ce que je voulais. Comment inverser le processus, cependant ?

« Je ne veux pas mourir seule, December. »
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December E. Swan

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MessageSujet: Re: I missed you , lovely BF ; PV Patience .   I missed you , lovely BF             ; PV Patience . EmptyLun 26 Jan - 1:11

Qui aurait pu croire que Patience allait devenir ma meilleure amie ? Tout était plutôt mal parti, pour tout vous dire. Lorsque je suis entrée à Winggles, j'ai appris que j'allais avoir une colocataire. Evidemment, les chambres n'étaient pas mixtes. Mais tant mieux, je n'aurais jamais partagé mon intimité avec un homme. En fait, j'aurais préféré être seule. J'étais solitaire et réservée, à l'époque. Mais j'ai décidé que je devais absolument me faire à la nouvelle. Je n'avais pas le choix. J'ai rencontré Patience pour la première fois, quelques jours après la rentrée. Elle ne rentrait presque jamais à l'appartement - nous dirons chambre d'étudiant -, préférant dormir avec des inconnus. Je ne m'en plaignais pas. Puis, la première fête a eut lieu. Je lui ai parlé, quelques minutes, avant qu'elle ne rencontre l'homme avec lequel j'allais passer le restant de ma vie, quelques mois ensuite. Quant à moi, je faisais la connaissance de Matthew. Nos histoires étaient plutôt similaires, d'un certain point de vue. Nous ne voulions pas (ou plus) tomber amoureuses, de peur de souffrir. Et pourtant, le destin s'est joué de nous. Un jour, Patience est réellement devenue une amie proche. Ce fameux jour, la ravissante brune m'a sauvé la vie. Un inconnu refusait de me laisser seule, alors que j'avais eu la bonne idée de passer la soirée dans un bar. Patience n'a pas hésité et je n'oublierais jamais ce qu'elle a fait pour moi. Elle s'est approché, m'embrassant sur la bouche, afin de faire fuir l'homme. Vous vous doutez que cela a marché. Puis, nous sommes devenues inséparables. Toute fois, elle avait encore Pacey à l'époque, sa meilleure amie. Dès l'instauration du régime de X, cette dernière est rentrée en Australie. Ce fut très difficile pour Patience. A la même époque, Matthew a décidé de prendre des vacances, pour soit disant réfléchir à notre histoire. Toutes les deux avons compté sur Désiré ; l'homme que nous aimions sans doute le plus. Il était son petit-ami & mon meilleur ami. Lorsque Patience a décidé de le quitter, nous sommes restées amies. Elle avait fait souffrir Désiré mais ce n'était pas mon histoire. Ils étaient adultes et pouvaient régler cela, entre eux. Malgré tout, nous nous sommes éloignées. Nous avons décidé d'être proches à nouveau, quand je lui ai appris que j'étais enceinte. Sans elle, je n'aurait pu vivre cela. Elle m'a toujours aidé. En donnant la vie à Noah, j'ai su que Patience allait être une des femmes les plus importantes de sa vie, à son tour. Je voulais que mon fils apprenne notre histoire et que nous soyons deux à pouvoir la lui raconter. J'étais fière, à l'heure actuelle, d'être la meilleure amie de Patience Delaney. Elle était - est toujours - une femme merveilleuse.

Doucement, sa douce voix s'éleva. Elle n'était plus dure, comme elle avait pu l'être, quelques secondes auparavant. « Je sais, Deez. Mais.. si tu crois que tu serais capable de te séparer une petite soirée de Noah, on pourrait passer la soirée ensemble si tu veux... Si ce n'est pas le cas, on pourra faire ça plus tard. Je comprends ». J'avais peur de laisser Noah, c'est vrai. Pourtant, j'avais confiance. Matthew était un excellent père et pouvait s'occuper de son fils, une nuit durant. Désiré également. Il savait comme s'y prendre, avec les enfants. Mais je ne pouvais décemment lui infliger cela. Il n'était pas le père biologique. Un père de coeur, sans aucun doute, mais je préférais confier Noah à son propre papa. Je secouai la tête, posant mon regard sur Patience. Je voulais un moment avec elle ; j'en avais plus que besoin.

« J'en serais ravie, Paty ! Il faut que j'en parle avec Matthew. Mais je te promets que nous organiserons cela, très rapidement »

J'étais sincère, et je voulais qu'elle le sache. J'avais besoin d'elle dans ma vie et la voir s'éloigner était très difficile pour moi. Elle était la meilleure amie que l'on puisse avoir et surtout, une marraine formidable. Je regrettai de lui avoir fait comprendre trop brutalement, qu'elle n'était pas assez présente dans la vie de son filleul. Mais j'avais trop peur de la perdre un jour. Patience avait vécu des choses très dures, tout au long de sa vie. Elle avait perdu de son frère, Matthew, Désiré et avait eu un accident. Je la soupçonnais d'être amoureuse de Valéry, au fond d'elle. Je voulais qu'elle sache que j'étais là, quoi qu'il arrive. « Notre grand tourment dans l'existence vient de ce que nous sommes éternellement seuls, et tous nos efforts, tous nos actes ne tendent qu'à fuir cette solitude ». J'eus un sourire ; Maupassant. J'avais l'impression de retrouver Désiré dans ses propos. Il aimait autant la littérature qu'elle. Mais ce qu'elle disait n'était pas faux. Nous étions seuls. Mais c'était tellement dur pour nous, pauvres mortels, qu'il nous fallait trouver autre chose pour vaincre ce quotidien. Je soupirai, posant mes yeux sur Noah. Il dormait.

« Je ne suis plus seule. J'ai la chance d'avoir un fils, un petit-ami, une meilleure amie et des amis formidables »

Je tentai un clin d'oeil. Ce n'était pas faux non plus. Ma vie était plutôt bien remplie, depuis quelques semaines. Non, elle était bien remplie depuis que j'étais entrée à Winggles. Je bénissais pas mère d'avoir eu une idée pareille. Comment la remercier ? Elle m'avait offert une seconde chance ; celle de changer. Soudain, la voix de Patience résonna. Elle se voulait pressante, puissante. « Je ne veux pas mourir seule, December ». Je pinçai les lèvres, regardant une fois de plus, mon fils. Puis, je passai une main dans les cheveux de ma meilleure amie.

« Jamais ; tu ne peux pas penser une telle chose. Je serais toujours là pour toi »
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MessageSujet: Re: I missed you , lovely BF ; PV Patience .   I missed you , lovely BF             ; PV Patience . EmptyJeu 29 Jan - 17:59

Si mes souvenirs sont bons – et j'ai toujours eu très bonne mémoire -, je me suis rendue compte de la place que December Eulalie Swan, plus communément appelée Deez, avait pris dans ma vie le jour où Pacey était partie. Ou, plus exactement le jour où je m'en étais rendue compte. J'avais pris quelques distances par rapport à mon entourage, et était partie une petite semaine vivre à l'hotêl pour prendre du recul par rapport à tout ce qu'il se passait dans ma vie. Mon retour à l'appartement que je partageais alors avec ma meilleure amie fut un véritable choc. Valery m'avait déposé devant chez moi, et j'avais insisté pour qu'il ne monte pas. Je ne savais pourquoi Pacey ne m'avait pas donner de nouvelles, ni était venue me voir, mais j'étais convaincue qu'elle avait de très bonnes raisons. Je la connaissais par coeur, et elle n'était pas du genre à m'abandonner sans avoir une raison plus que valable. « PATIENCE, Je sais que ce que je fais va te sembler stupide et irréfléchi, que mon départ est précipité. C’est faux. L’erreur a été de quitter Canberra et de te rejoindre à New-York. Oh, ne te méprends pas, j’ai adoré ma vie ici durant plusieurs mois. Mais je me rends compte qu’il s’agissait d’une erreur, et je me dois de la réparer. Je n’appartiens pas à tout ça, je ne suis que la petite Australienne et je n’aspire qu’à retrouver mon petit appartement, ma mère et notre cercle d’amis très fermé. Patience, s’il te plaît, ne te fais pas de soucis pour moi. Fais comme si nous n’avions jamais habité toutes les deux, que tu m’avais quittée à l’aéroport à la rentrée dernière. J’ose espérer que ce sera plus facile ainsi. Je dois te laisser, j’ai un avion à prendre... Prends soin de toi. Je t’embrasse, PACEY JAZZ GORDON. » Toute de suite, je me précipitais vers le téléphone de l'appartement, et vérifiait si elle avait laissé un message. « Aucun nouveau message ». Ce ne fut que lorsque la seconde sonnerie retentit que je me rendis compte que j'avais inconsciemment composé le numéro de December. Je raccrochais avant même qu'elle ne réponde. D'après ce qu'on m'avait raconté, elle était avec Désiré désormais. Je me laissais doucement glisser contre le mur; une larme coulant sur ma joue. Je m'étais d'abord dit que c'était pour Désiré, mais en réalité, ça avait pour December. Je ne me sentais pas prête à perdre une amie qui avait cette importance pour moi. Encore moi pour un garçon; fut-il Désiré. A vrai dire, j'étais persuadée qu'au final, leur union était une bonne chose. Mais il y avait tout de même le risque que leur amour altère l'amitié que je partageais avec l'un, et l'autre. Désiré et moi étions entrain d'apprendre à être amis lorsqu'il était parti pour la France, et la seule chose que j'avais eu de lui depuis était la lettre qu'il avait laissé à Jane. Cela risquait donc vraiment d'être bizarre si je les côtoyais tous les deux. Je choisissais donc de prendre mes distances; pour un temps à cette époque.

J'eus un sourire ravi lorsque Deez m'annonça que nous organiserons cela très bientôt. Nous avions des milliers de choses à nous dire, j'en étais convaincue. A commencer par combien nous nous manquions. Mais December avait probablement également envie de me dire des tonnes de choses à propos de Noah; des choses dont elle n'oserait probablement pas parler devant tout le monde. Je ne doutais pas un seul instant de son amour inconditionnel pour mon filleul, mais il était évident qu'être mère à notre âge était loin d'être évident – bien que ce ne soit jamais réellement le cas. Elle devait se sentir sans doute dépassée, et un peu perdue. Elle était probablement partagée régulièrement entre l'envie de se faire un cinéma avec Désiré, et celle de passer la soirée avec Noah, même si celui ne faisait encore que dormir; ou presque. Même si je savais que je n'étais pas encore assez mature, ni stable pour avoir un enfant, j'enviais quelque part December. Désormais, peu importe ce qui se passerait dans sa vie – une rupture, un accident, une arrestation ; même si je ne lui souhaitais aucune de ces choses -, elle aurait un sens à sa vie. « Je ne suis plus seule. J'ai la chance d'avoir un fils, un petit-ami, une meilleure amie et des amis formidables » Voyez; elle confirme mes dires. J'acquiesçais d'un signe de tête. En plus d'être une femme formidable, elle devenait une mère formidable. December réussissait tout ce qu'elle avait entrepris, et n'avait jamais été probablement heureuse qu'aujourd'hui. Imaginait-elle seulement à quel point j'étais fière d'elle ?

« Tu n'as que ce que tu mérites. »

Lui répondis-je d'une voix douce. J'étais sincère. Personne d'autre ne méritait d'être aussi heureuse qu'elle l'était; à mon avis tout du moins. Tiffany, Matthew, Désiré, Valery... Je les aimais tous énormément. Mais leur passé, comme le mien, n'était aussi lisse que celui de December. Ils méritaient également d'être heureux – ce sujet était encore en pour-parler dans mon esprit quant à mon mérité du bonheur. Mais c'était complètement différent. La belle et svelte brune qui se trouvait à mes cotés aurait eu maintes occasions de se conduire comme nous l'avions tous fait, mais elle avait été plus forte que nous tous réunies; et elle était récompensée.

« Je sais, ma belle. Mais c'est... »

Je cherchais mes mots. Rien de ce que je voulais dire n'était un reproche, mais j'avais conscience que cela pouvait sonner comme tel. Je devais prendre sur moi, et être diplomate.

« C'est différent. Je t'aime énormément; tu le sais. Et je sais que je peux compter sur toi, comme sur les autres, mais ce n'est pas réellement la question... Je ne sais pas si tu peux comprendre. Tu as tout ce qu'une femme peut souhaiter, malgré le contexte tout à fait exceptionnel. Et... peu importe ce qu'il arrive, ce petit amour que j'ai dans mes bras fera toujours parti de ta vie; donnera toujours un sens à ta vie... Et je doute, de toute évidence, que l'histoire que tu vis avec Désiré finisse un jour. Je n'ai jamais vu un amour si fort; honnêtement. Tu vis avec lui, tu as un enfant. Matthew aussi. Valery et Tiffany sont mariés. Moi, je vous regarde évoluer, et je reste sur place. Oh; bien sûr. J'ai plus d'amis que jamais avec le métier que je fais, mais beaucoup sont plus des relations professionnelles que des amitiés... Le soir, quand je vais me coucher, je me retrouve quand même seule dans les draps froids. »

Je soupirais. J'avais été rarement aussi honnête, et c'était sincère éprouvant. Ce ne fut que lorsque une goutte tomba sur la joue de Noah que je réalisais que je pleurais. Je l'essuyais du bout de mon index. Ma voix ne tremblait pas; comme si j'étais résolue à cette douloureuse réalité.

« Je veux plus, December. Je veux plus. Je veux un sens à ma vie. Je veux plus. Simplement plus. »
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MessageSujet: Re: I missed you , lovely BF ; PV Patience .   I missed you , lovely BF             ; PV Patience . EmptyVen 20 Fév - 20:15

La vie n'avait pas toujours été juste, pour Patience. Nous étions devenues les meilleures amies du monde, après le départ de Pacey. Toute fois, cette dernière lui manquait encore cruellement. Qu'espérait-elle, en partant ? Oh oui, je l'avais maudite. Elle avait laissé une femme douce et bienveillante, faisant d'elle une âme en peine. Pacey avait été là pour Patience mais du jour au lendemain, elle était partie. Je n'avais été prévenue que quelques jours après le départ de la demoiselle. Un soir, ma ravissante brune avait appelé à la maison. Il était tard, mais je m'étais précipitée chez elle, pour avoir une sérieuse discussion. Elle avait pleuré, la tête posée sur mon épaule. J'avais été là pour elle, lorsqu'elle en avait le plus besoin. Dans la soirée, Valery était passé. Nous étions ce qu'elle avait de plus précieux et il était hors de question de l'abandonner. Patience Elizabeth Delaney. Ma tendre et douce. Et nous ne nous étions plus jamais quittées. Après cette nuit de tristesse, nous nous étions vues tous les jours. Elle était trop importante pour moi et je refusais de la perdre. Nous avions besoin de temps, pour apprendre à nous connaître par coeur. Et c'est ce que nous avions fait. Notre amitié était sincère et belle, comme jamais je n'en avais eu. J'avais eu très peu d'amis, dans ma courte vie. Désiré et Patience avaient été les meilleurs. Puis, Désiré et moi avions compris. Nous étions amoureux, c'était bien plus que de l'amitié. Mais j'avais Tiffany et Valéry. Je n'osais pas considérer Matthew comme un ami, en revanche. Il l'aurait mérité, mais n'aurait sans doute pas apprécié le terme. Nous avions été amants. Oh, il m'aurait demandé en mariage, avec le temps. Mais j'avais tout brisé. Je m'en voulais. Sa vie était devenur un calvaire. Par ma faute. Je soupirai, chassant cette pensée de ma tête. Il était inutile de parler du passé. C'était bien trop douloureux.

Je répondis au sourire de Patience. Apparemment, mes initiatives lui faisaient plaisir. Elle m'avait manqué et il était temps de ratrapper le temps perdu. Ma meilleure amie avait sans aucun doute, des milliers de choses à me raconter. De mon côté aussi, il fallait le dire. Mais j'avais parfois peur de lui parler d'amour. Oui, c'était le sentiment dominant du moment. Patience était encore célibataire. Elle disait le vivre bien, mais j'avais peur qu'elle me mente. Elle méritait d'être heureuse, bien plus que n'importe qui d'autre. Son malheur faisait le mien. Désormais que j'étais maman, elle préférait me cacher les choses. Inutile que je me fasse du souci, disait-elle. Mais je me faisais constament du souci pour elle. && j'avais peur pour moi, aussi. Dans le sens où j'étais consciente qu'une erreur pouvait me coûter cher. Je ne devais plus réfléchir pour moi. Je devais prendre des décisions en fonction de la famille. J'avais Noah, maintenant. Il avait besoin de moi. J'étais souvent dépassée par les évènements. J'aimais mon fils, de tout mon coeur. Mais j'ignorais comment agir. J'étais perdue et submergée. Je n'en laissais rien parraître, évidemment. Ce n'était pas important ; ou très peu. J'étais heureuse. Très heureuse. Trop heureuse, sans doute. J'avais peur de me réveiller. « Tu n'as que ce que tu mérites », ajouta Patience. Je levai les yeux en sa direction, esquissant un sourire. Peut être. J'avais sacrifié bien des choses, pour avoir droit au bonheur. J'étais désormais une mère accomplie. Bientôt une épouse épanouie, qui sait ? C'était mon rêve le plus cher. Epouser l'homme que j'aimais. Mon coeur eut un râté. Je n'étais encore qu'une enfant, parfois.

« Merci, très sincèrement »

Pour Patience, mon passé n'était qu'une page blanche. J'avais toujours été sage et discrète. J'avais travaillé dur, à l'école. J'avais fait la fierté de mes parents, ramenant d'excellentes notes. Je n'avais jamais bu, ni fumé. J'avais un passé assez simple, en fait. Différent de celui de mes amis. Désiré était un ancien drogué. Paty avait avorté. Tiffany avait couché avec de nombreux hommes ; Matthew avec de nombreuses femmes. Quant à Valery, il avait également commis des erreurs. Mais de là à dire que je méritais d'être heureuse, plus que quiconque ... Non, vraiment. C'était trop d'honneur. « Je sais, ma belle. Mais c'est ... ». Je pinçai les lèvres. Patience voulait sans doute m'expliquer ses peurs, ses craintes, ses problèmes. Je pris une grande inspiration. J'étais prête. Bien sûr, j'avais peur. Qu'allait-il se passer, ensuite ? Le coeur serré, je l'écoutais.

« C'est différent. Je t'aime énormément; tu le sais. Et je sais que je peux compter sur toi, comme sur les autres, mais ce n'est pas réellement la question... Je ne sais pas si tu peux comprendre. Tu as tout ce qu'une femme peut souhaiter, malgré le contexte tout à fait exceptionnel. Et... peu importe ce qu'il arrive, ce petit amour que j'ai dans mes bras fera toujours parti de ta vie; donnera toujours un sens à ta vie... Et je doute, de toute évidence, que l'histoire que tu vis avec Désiré finisse un jour. Je n'ai jamais vu un amour si fort; honnêtement. Tu vis avec lui, tu as un enfant. Matthew aussi. Valery et Tiffany sont mariés. Moi, je vous regarde évoluer, et je reste sur place. Oh; bien sûr. J'ai plus d'amis que jamais avec le métier que je fais, mais beaucoup sont plus des relations professionnelles que des amitiés... Le soir, quand je vais me coucher, je me retrouve quand même seule dans les draps froids ». J'avais eu raison de craindre ses paroles. J'étais triste, bouleversée. J'étais heureuse alors qu'elle, souffrait de tant de solitude. J'étais jeune et menais déjà la vie d'une femme de trente ans. Tout cela était venu bien vite, mais je ne regrettais rien. C'était juste difficile, parfois. Je posai ma main sur celle de Patience, avec douceur. Je regardai Noah, avec bienveillance. Qu'il était beau.

« Je comprend. Ce que tu vis n'est pas facile, Paty. Ton métier me fait peur ... Ces gens sont si faux. Et toi, tu es si pure. Je redoute parfois, que tu change. J'ai confiance en toi, malgré tout. Tu as des principes et tu resteras toi-même, coûte que coûte. Quant à ma vie, tu n'as rien à lui envier. Nous sommes tous différents. J'ai parcouru mon chemin et toi, le tien. Bien sûr, je suis mère et sans doute serais-je un jour, la femme de Désiré. J'ai tout ce que je veux. Mais c'est loin d'être si simple. Je ne peux plus m'amuser. Oh non. J'ai désormais un fils, sur qui je dois veiller. Il est mon sang, ma chair. Je ne dois pas faire de fautes. Je ne suis pas libre, Patience »

Elle soupira, moi également. Toute fois, j'eu l'impression que mon coeur allait s'arrêter lorsqu'une goutte tomba avec délicatesse sur mon fils. Patience pleura. Je me mordis la lèvre inférieure. Elle ajouta quelque chose, d'une voix résolue. « Je veux plus, December. Je veux plus. Je veux un sens à ma vie. Je veux plus. Simplement plus ». Je prenais Noah dans mes bras, avant de l'allonger dans son couffin. Il dormait. Je me tournai vers ma meilleure amie, et lui fit signe de venir plus près. Je la serrai ensuite dans mes bras. Je murmurai quelques mots à son oreille.

« Ta vie va changer, ma belle. Il faut juste que tu sois prête. Tu mérites d'être heureuse et tu le seras. Bientôt ! Oh, si je pouvais exhausser tes voeux ... Je le ferais. J'aimerais tellement t'aider ... »

Je me sentais impuissante. Je posai ma tête contre la sienne ; triste. Je voulais l'aider, sincèrement. Mais comment ? Je l'ignorais.
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MessageSujet: Re: I missed you , lovely BF ; PV Patience .   I missed you , lovely BF             ; PV Patience . EmptyLun 9 Mar - 20:28

« Je comprend. Ce que tu vis n'est pas facile, Paty. Ton métier me fait peur ... Ces gens sont si faux. Et toi, tu es si pure. Je redoute parfois, que tu changes. J'ai confiance en toi, malgré tout. Tu as des principes et tu resteras toi-même, coûte que coûte. Quant à ma vie, tu n'as rien à lui envier. Nous sommes tous différents. J'ai parcouru mon chemin et toi, le tien. Bien sûr, je suis mère et sans doute serais-je un jour, la femme de Désiré. J'ai tout ce que je veux. Mais c'est loin d'être si simple. Je ne peux plus m'amuser. Oh non. J'ai désormais un fils, sur qui je dois veiller. Il est mon sang, ma chair. Je ne dois pas faire de fautes. Je ne suis pas libre, Patience » J'acquiesçais d'un signe de tête. Evidemment que cela ne devait pas être évident tous les jours. Je n'en doutais pas un instant. A vrai dire, ce n'est pas pour rien que j'avais été surprise de la décision de December de garder son enfant. A vrai dire, j'aurai été d'autant plus surprise qu'elle fasse le contraire. Je l'admirais beaucoup, de ce choix. Je n'avais guère que deux années de moins qu'elle lorsque je m'étais retrouvée dans la même situation; et même si Matthew s'était trouvé à mes cotés, je n'aurai pas faits les choses differemment. Cela avait été difficile, horrible. J'avais cru mourir certains soirs. Mais, au fond, je pense pouvoir dire que j'avais fait le bon choix. En prenant en compte toutes les circonstances actuelles; toutes les choses qui me sont arrivées depuis, je suis contente de ne pas être devenue mère. Contrairement à December, je n'aurai pas su gérer cette responsabilité. Avoir la vie d'un être humain entre ses mains est ce qu'il y a de plus beau... et de plus effrayants. Alors, oui, elle n'était pas entièrement libre, et devait y penser à deux fois avant d'agir maintenant. Mais cette vie lui plaisait; je n'en doutais pas un instant. Je ne lui répondis pas, cependant. Je ne voyais pas vraiment quoi dire; pourtant, j'espérais qu'elle percevait le soutien que je lui portais dans mon regard. Dieu que j'avais de la chance de la connaître. J'en venais parfois à remercier Pacey de m'avoir abandonnée. Grâce à elle, je m'étais encore rapprochée de Deez. J'avais perdu beaucoup, certes, mais j'avais gagné tout autant.
Je souris en l'entendant me dire qu'elle voudrait exhausser mes voeux, m'aider. Mais ce n'était pas réellement quelque chose qui dépendait d'elle. Je n'étais même pas sure que ce soit quelque chose qui dépende de moi; c'est pour dire. J'appuyais ma tête sur la sienne, et caressait ses cheveux pour la rassurer. Je tenais toujours fermement Noah dans mes bras, et celui-ci ne semblait pas prêt de se réveiller. Je souris. Je l'avais perçu comme quelque chose qui me fragilisait ces dernières semaines. Mais à le tenir là, dans mes bras, je me rendis compte que c'était tout, sauf ça. Au lieu de m'affaiblir, de me rendre plus apte à m'effondrer en larmes d'une seconde à l'autre, il était une force, la promesse d'un avenir. Il avait toute la vie devant lui, et en tant que marraine, je devais veiller à ce qu'il n'ait pas à vivre pour toujours dans cette dictature. En tant que marraine, je devais bien des choses. Pourtant, cela me paraissait une priorité. Une marraine est comme une seconde maman, dit-on. Noah n'avait pas besoin d'une deuxième maman. Ma meilleure amie s'occupait parfaitement de lui; elle le nourrissait, le lavait, et lui donnait tout son amour. Mais, par ma position professionnelle, j'avais le pouvoir de faire ce que personne d'autre – du moins, dans mon entourage – n'avait le pouvoir de faire. Cela prendrait du temps, mais j'avais le pouvoir de sauver Noah de cet avenir assombri. De sauver mes parents, peut-être aussi. Il fallait que je trouve un moyen de venir à bout de X. Je fermais les yeux; inutile de donner des indices à December sur l'idée qui commençait à germer dans mon esprit. Elle voudrait m'en empêcher, et s'inquiéterait. Je me redressais légèrement, et changer Noah de bras. Puis, en retard, je lui répondis.

« N'aies pas peur de mon métier, December. Ce n'est qu'un métier, qu'une façade. Ce n'est pas qui je suis, ni qui je veux être. Mais, parfois, pour sauver ceux qu'on aime, il faut faire des concessions. Parfois, pour sauver des vies, il faut oublier qu'on en a une, et se trahir. »

Je ne savais pas si elle comprendrait. En réalité, je savais qu'elle ne comprendrait pas exactement ce que je voulais dire. Elle ne savait pas que mes parents avaient disparu. Et je ne sais pourquoi je lui disais ceci maintenant. Pourtant, j'avais l'impression qu'il était temps de lui dire la vérité; d'arrêter de lui mentir. Et de la rassurer, peut-être aussi. Elle était un peu plus libre que les autres, sans le savoir. Jamais, - si X. tenait sa promesse, ce dont je n'étais pas encore sûre -, elle n'aurait à subir l'humiliation qu'ait de voir des gens débarquer chez soi pour fouiller les moindres recoins. Jamais elle ne serait éloignée de Noah, pour emprisonnement arbitraire. Du moins, elle avait moins de chance que les autres que ça arrive. J'étais devenue l'égérie de X.; et il savait très bien qu'à partir du moment où il arriverait quelque chose à mon entourage, il ne pourrait plus s'assurer de ma coopération. Ceci dit; je supposais qu'il n'aurait aucun mal à trouver une remplaçante, Neela Lington par exemple. Mais cela ne m'inquiétait pas plus que ça. Si il avait été jusqu'à kidnapper mes parents, et surtout accepter de me permettre de leur parler au téléphone chaque semaine, et de les voir une fois par mois, je suppose qu'il devait vraiment avoir besoin de moi. Pourquoi étais-je si importante ? Je ne le savais guère. Pourtant, j'étais importante, et c'était rassurant. Je me retrouvais pieds et poings liés pour le moment; mais viendrait un jour où je serai capable de l'écraser comme une vulgaire mouche. Du moins, c'est ce à quoi j'aspirais.
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