- Bonjour. Je suis John Amilton. Si vous le voulez bien, nous allons commencer. Présentez vous s’il vous plait.
Bonsoir, je suis Autumn d'Orsay. Oui vous entendez bien, d'Orsay, comme ce fameux criminel dont tout le monde a entendu parlé. Ca fameux sanguinaire. Ce truand qui a tué son ex femme et bien d'autres gens. C'était mon père. Je suis née le vendredi 13 janvier 1986. J'ai donc 23 ans. Mon père était français et ma mère était américaine. Allez savoir comment ils se sont rencontrés, moi même je ne le sais pas. Je dois faire environ 1 mètre et septante centimètres pour environ 60 kilos. Mes yeux sont d'un brun profonds, tellement profond qu'on les dirait noirs. Ce qui donne quelque chose d'assez agréable à voir avec mes cheveux dorés et mes taches de rousseur. J'ai passé toutes mes études à Columbia. Pour étudier le droit. Une avocate, moi ? Qui l'aurait cru, qui pourrait le croire ?

- Enchanté, Autumn. Si vous le voulez bien, j’aimerai retracer votre passé jusque la mise en place de la dictature, et plus précisément ce mois de janvier 2009, qui marqua un tournant dans cette dictature.
J'ai vu le jour le 13 janvier 1987. Un vendredi treize pour être précise. A croire que je devais être maudite. Mais c'était un beau jour pour mes parents. Raphaël d'Orsay et Chastity Edwards. Leur premier enfant. Il y avait de quoi être heureux. Et comme doit l'être le premier enfant, j'ai été traitée en véritable petite princesse. Un peu trop si vous voulez mon avis. Car voyez ce que je suis devenue. Voyez le résultat. Je voulais tout. Tout de suite. Et je ne pensais qu'à ma petite personne. Ils auraient du s'abstenir de faire de moi une enfant gâtée et capricieuse. Mais ça ne dura pas. Vingt et un mois après ma naissance survint un grand changement. Qui allait chambouler ma vie. Une petite soeur. Je ne voulais pas. Je voulais mes parents juste pour moi. J'étais égoïste. Encore pire qu'après. Nous étions à l'hôpital. Ma mère tenait Corey entre ses bras. Je ne bougeais pas. Restais sur place. Ne m'en approchant pas. Je ne voulais pas la voir; Pas voir ce bébé qui ruinerait ma vie. Enfin, c'était ce que je pensais. Parce qu'Ambre n'a pas ruiné ma vie. Loin de là. J'ai mis du temps à m'habituer à elle. A l'apprécier. Elle volait mes parents. J'étais jalouse. L'attention était portée sur elle. Rien que sur elle. Et plus sur moi. J'essayais de me faire remarquer par tous les moyens. Bon ou mauvais. Plus mauvais que bons. Pauvre de moi. J'étais pire que ce que je suis devenue après si vous voulez mon avis. J'ai eu une enfance plutôt banale. Nous étions souvent à la maison. Avec Ambre. Et ma mère. Qui ne travaillait pas. Elle n'en avait pas besoin. Nous n'en avions pas besoin. Par contre mon père était rarement à la maison. Trop souvent à son travail. Je pense que c'est pour ça qu'ils se sont séparés quand j'avais neuf ans. Mais je n'ai pas été affectée par leur séparation. Ca n'a pas changé grand chose à vrai dire. Je n'ai pas remarqué la différence. Pour moi leur divorce signifiait plus de cadeaux. Et ça me réjouissait. Quelle égoïste j'étais. Je le suis toujours un peu d'ailleurs. J'ai vécu quelques années comme ça. A voir papa puis maman. Et parfois nous les voyions ensemble. Mais c'était dur. Ils ne s'aimaient plus. Je dirais même qu'ils se détestaient. Ambre et moi nous ne comprenions pas. Nous ne savions pas pourquoi ils se détestaient autant. Je pense qu'ils ne se sont jamais vraiment aimé. Ils étaient tous deux de bonne famille. Peut-être ont-ils vu une bonne occasion. Peut-être était-ce juste un arrangement. Mais à cette époque je n'en avais que faire. Leur passé ne m'intéressait pas. Pas plus que leur présent. Mais je m'en veux maintenant de ne pas m'être assez intéressée à eux. Parce que maintenant ils ne sont plus là pour en parler. C'est arrivé que j'avais 16 ans. Je revenais de l'école et j'ai vu Ambre. En pleurs. Du sang sur ses vêtements. Et des flics. Partout. J'ai voulu rentrer dans la pièce d'où sortait Ambre. Je voulais savoir ce qu'il se passait. Et j'ai réussi à passer. Et je l'ai vue. Du moins j'ai vu le corps. Et le sang. Le sang sur le sol. Le sang sur les murs. Maman ne faisait plus partie de ce monde. Et plusieurs jours plus tard, il s'avéra que c'était papa qui l'avait tuée. Vous imaginez pour deux adolescentes, plus de mère et un père en prison. Mais moi je croyais que mon père était innocent. Je le connaissais. Il pouvait pas tuer quelqu'un. Ca pouvait pas être lui. C'est pour ça que j'ai voulu être avocate. Pour défendre les gens qui n'ont rien fait. Les gens comme mon père. Sauf que maintenant je sais. Je sais que c'est mon père qui a tué ma mère. J'étais jeune à cette époque. J'étais naïve et innocente. Mais après la mort de maman, tout a changé. Moi surtout. J'ai commencé la drogue. La cigarette. L'alcool. Les fêtes. Le sexe. Moi je n'ai pas remarqué le changement. Mais les autres si. On ne cessait de me le répéter. Tous. Mes amis. Ma tante chez qui nous vivions. Mais pas ma soeur. Avec Ambre je restais la même. Je m'efforçais d'être la même. Pour elle. Jusqu'à ce qu'elle parte. Pour Londres. Elle me laissait seule à Paris. Mais je ne lui en voulais pas. Elle voulait devenir quelqu'un. Avoir sa place. Et je la comprenais. J'aurais voulu faire pareil. Pendant des mois ma tante a tout fait pour que je redevienne la gentille petite fille d'avant. En vain. Alors je suis partie moi aussi. C'était enfin mon tour. Direction New York City. Mais je ne savais pas ce qui allait se passer.

Je suis entrée à Columbia. Étudier le droit. C'est là que j'ai appris à être l'avocate que j'ai été plus tard. C'est pendant cette période que je suis devenue encore plus sérieuse et plus perfectionniste qu'avant. C'est à partir de ce moment là que les filles ont commencé à me détester tandis que les mâles ont essayer de me séduire. 4 années à étudier le droit. J'ai commencé à aimer ça. Car au début je faisais ça pour lui. Parce que je le croyais innocent. Mais après j'ai fait ça pour moi. Je me suis rendue compte que j'étais faite pour ce métier. Ou bien que ce métier était fait pour moi. Et puis quand j'ai quitté Columbia, j'ai de suite été engagée dans un cabinet d'avocats. Je me suis rapidement intégrée devenant vite celle que tout le monde craignait. Et j'ai commencé à faire des procès. Je n'en avais jamais perdu aucun jusqu'à ce qu'arrive le régime de X. J'étais révoltée. J'ai vite fait partie des révolutionnaires. Mais aussi de l'élite. L'espionne.

- Pouvez-vous vous décrire physiquement afin que nos lecteurs puissent mieux vous imaginer ?
Me croyez vous si je vous dit que j'étais jolie ? Du temps où j'étais petite ma mère ne cessait de me répéter que j'étais mignonne. Et plus grande, je voyais bien le regard de ces hommes. Ces hommes désirant mon corps. Mon premier amour aussi n'a cessé de me le répéter. A ses yeux j'étais la plus belle de toutes. Avec mes cheveux blonds roux sauvagement lâchés. Mon teint clair parsemé de tâches de rousseur. Mes jolies lèvres pulpeuses. Et mes yeux sombres. Trop sombres. Je n'avais pas un physique banal. Au contraire. J'avais un physique que tout le monde remarquait. Je faisais à peu près un mètre soixante pour 60 kilos tout au plus. J'étais mince mais sans être maigre. Je ne m'habillais jamais simplement. J'aimais les belles tenues. J'aimais les vêtements qu'on ne voyait sur personne. Je me rappelle; j'achetais mes vêtements chez une styliste. Alors forcément personne ne portait la même chose que moi. Au travail je portais un tailleur noir. Pas très original. Mais une fois sortie, je me dépêchais de me changer. De mettre une robe originale. Je n'aimais pas trop les pantalons. Même s'il m'arrivait d'en mettre. Et la nuit, je portais ces robes trop courtes, trop moulantes et trop décolletées. Sinon, que voulez-vous que je vous dise d'autre ? Ce que je portais pour dormir ... J'avais l'habitude de porter le caleçon de mon premier amour avec un tee-shirt au hasard. Jamais il ne me quittait la nuit. J'avais l'impression de toujours être prêt de lui de cette façon.

- Comment définiriez-vous votre caractère ? A-t-il évolué à cause de ce régime ?
Je paraissais innocente. Angélique. Mais justement un peu trop pour que cela soit vrai. Car en effet. Je étais bien loin de cette personne. Bien loin de ce qu'ils pouvaient penser. Le jour j'étais cette femme que l'on croyait un peu trop intelligente. Cette femme froide qui se croit supérieure aux autres. Cette femme froide qui veut toujours la perfection. Cette femme toujours sérieuse. L'avocate toujours au top. Certains avaient peur de moi. Peur de quoi j'étais capable. Ils avaient raison. L'avocate qui n'a jamais perdu un procès. L'avocate sans pitié. L'avocate cynique. L'avocate trop rusée pour les autres. Mais la nuit. La nuit j'étais méconnaissable. Je quittais mon tailleur pour une robe noire trop courte et trop moulante. J'étais restée la jeune fille aimant trop faire la fête. La jeune dépravée. Un peu trop de verres dans le nez. Substances illicites souvent au rendez-vous. Et j’aimais ça. Je passais de bras en bras. De garçons en garçons. De lits en lits. Ils passaient. Je les oubliais. Certains m’appellaient la pute. Mais c’est parce qu’ils étaient jaloux. Jaloux de ne pas avoir couché avec moi. Et ce n’était sûrement pas avec eux que j'allais passer ma nuit. Sûrement pas dans leur lit. Parce que moi j’aimais les défis. Les garçons un peu trop inaccessibles. Les garçons pris ou non. Ceux qui sont intéressants. Rares étaient les matins où je me réveillais chez moi. Je n'étais même plus étonnée de me réveiller dans un lit inconnu. Je partais. Sans un mot. Sans un regard. Avant de voir le visage de celui qui était à mes côtés. Car qui sait, peut-être était-il le pire ? Celui que je détestais. Le plus répugnant. Le plus vieux. Alors je ne regardais pas. Je fermais les yeux. Même si je m’en voulais. Mais j’oubliais. Et je survivais. Le jour je redevenais cette avocate au visage dur. Pour recommencer ma folie de nuit. Un cercle vicieux. Sans fin. Le cercle vicieux de ma vie. Une vie simple et compliquée à la fois. Une vie pleine et banale. Pour quelqu'un d'extrêmement compliqué. Trop compliquée pour vous. Trop compliquée pour moi. Je me comprenais. Vous me compreniez aussi. Mais je ne pouvais m'empêcher de tout compliquer. Ma vie. La votre. Tout sans exception. Et j'aimais ça. Car plus il y avait de complications. Plus c'était amusant. Et j'aimais les défis. L'inaccessible. Je voulais ce que je n'avais pas. Et quand je l'avais je ne le voulais plus. C'est typique des enfant gâtés. Mais il y avait quand même quelques exceptions. Je ne jetais pas tout. Je gardais le plus intéressant. Ou alors une fois que j'ai jeté. Je faisais en sorte de le reprendre. Je sais ce que vous devez penser. Que j'étais trop égoïste. Et en effet c'était le cas. Je pensais à moi. Rien qu'à moi. Un peu aux autres aussi. Mais je passais avant tout le monde. Je ne suis pas fière de moi. Pas fière de ce que j'ai été. Je voulais faire mon bonheur avant celui des autres. Mais je n'étais pas heureuse. Je n'étais pas heureuse parce que je faisais tout pour ne pas l'être. Je repoussais l'amour. Je crachais sur les amitiés. Je croyais que je ne méritais pas cela. Que je ne méritais rien. Je cachais mon bon côté. Celui qu'on appréciait. Mon côté passionné et amusant personne ne le connaissait. Je ne souriais jamais. Ou très peu. Mes sourires étaient pour la plupart sadiques ou ironiques. Ils n'étaient pas vrais. Jamais. Ou alors ils étaient faux. Un sourire trompeur. Menteur. Menteuse, je l'étais aussi. Je mentais pour tout et n'importe quoi. Je ne savais même pas pourquoi je le faisais. Ca venait comme ça. Parce que je n'avais pas envie de dire la vérité. Elle ne voulait pas sortir de ma bouche. Elle restait au fond de ma gorge. Calée. J'étais une étrange personne. Quelqu'un qu'on ne voit pas tous les jours. Oh ça non. Je n'était pas banale. Rares étaient celles qui m'appréciaient. Et rares étaient mes amis. Je ne connaissais pas grand monde. Je n'avais pas la mémoire des visages et des prénoms. Par contre je retenais tout le reste. La poésie. Les chansons. Le travail. En effet, j'étais la personne la plus sérieuse qui soit quand il le fallait. Je m'impliquais dans ce que je faisais. Et ça devait toujours être fait à la perfection. Sans aucun défaut. Sinon je recommençais jusqu'à ce que ce soit parfait... J'étais Autumn d'Orsay. La pire de toutes. Croyez moi. Personne n'oubliait mon nom. Car ils me détestaient. Et j'aimais ça.

Tenez, lisez ceci:

« Je t'ai croisée un matin en rue. Tu étais pâle et belle. Mystérieuse. Avec un air détaché de tout. Je ne t'ai jamais oubliée. Tu revenais sans cesse dans ma tête. Et je t'ai revue. Là où je ne t'attendais pas. Tes jambes et tes épaules nues. Tu dansais. Dans la foule. Tu allumais ceux qui passaient. Te collais aux plus attirants. Tu ne m'as pas remarqué. Mais je t'ai observée. Tu es surement la pire. La plus manipulatrice. La plus provocante. La plus perverse. La plus droguée. Un rien fille de joie. Mais tu es aussi la plus envoutante. La plus intéressante. La plus passionnante. Et malgré tout ce que j'ai pu voir. Tu m'obsèdes toujours autant qu'au premier jour. »

Par un admirateur j'imagine. J'en avais tellement ri que je l'ai gardé en souvenir. Mais il n'y a pas que ça. Il y a aussi ceci que j'ai trouvé dans un journal:

« Qui est Autumn ? Qui est-elle vraiment ? Je la connais depuis des années. Et je croyais la connaître parfaitement. Comme si je l'avais faite. Mais je me suis rendue compte que c'était faux. Je ne la connais pas. Pas du tout. Elle m'est étrangère. A-t-elle changé ? Ou a-t-elle toujours été comme ça ? Je ne sais pas. Pendant plus de dix années elle a été ma meilleure amie. Ma préférence à moi. Mais. Oui, il y a un mais. Il y a toujours un mais. Et ce qu'elle m'a fait est impardonnable. Jamais je ne l'oublierai. Je passais chez mon fiancé. Lui faire une surprise. Et je suis arrivée devant la villa. En passant par la baie vitrée. Et je les ai vus. L'histoire assez connue. Le fiancé et la meilleure amie. Elle et lui. J'en suis restée bouche bée. Les yeux pleins de larmes. Elle était sur le mur d'en face. Légèrement surélevée. Ses jambes autour du corps qui était mien. Leurs corps bougeant en rythme. Elle m'a aperçue. N'a pas bougé. M'a fait un sourire sadique. Elle était contente d'elle. Je le voyais dans ses yeux. Elle s'est mordue la lèvre. Signe que ça lui plaisait. Qu'elle s'amusait. Jamais elle n'aurait fait ça à une amie. Jamais elle ne le ferait. Et ça, c'est une des seules choses dont je suis certaine. Mais pour elle, notre amitié était finie. Et depuis longtemps. Au fond, je savais qu'il avait un faible pour elle. Ses yeux brillaient étrangement dès qu'il la voyait. Et il lui parlait avec plus de passion qu'il ne le faisait avec moi. J'aurais du en finir plus tôt. Au lieu d'attendre ce qui arriva. »

Cet extrait était tiré d'une interview. Les journalistes voulait en savoir plus sur moi. Ils s'étaient donc adressés à mon ancienne meilleure amie. J'avoue je l'ai fait. J'avoue, c'est horrible et ignoble. Je m'en veux de l'avoir fait. Mais je pensais que je devais le faire. Pour elle. Pour son bien. Pour lui prouver que ce n'était pas quelqu'un de bien. Et pour lui prouver que moi non plus je n'étais pas quelqu'un de bien. Et ça a marché. Plutôt bien.

« Tu t’es vue quand t’as bu ? Tu as bien changé Autumn. Enfin, c’est ce que tu essayes de me faire croire. Mais je te connais trop bien. Tu devrais le savoir. Je sais qu’il te reste ton côté doux et romantique. Celui que j’aimais tant chez toi. Tu as toujours été comme je te vois maintenant. Mais avec moi tu étais différente. Si différente. Il est bien loin le temps où je te prenais dans mes bras. Trop loin. Tu t’es éloignée. Tu ne me remarques même plus. Ou alors tu fais semblant. Tu es froide. Distante. Cassante. Tu as l’air déterminée. Un peu trop ambitieuse à mes yeux. Je me rappelle le temps où nous n’avions aucun avenir. Où nous n’en voulions pas. Tu charmes tout ce qui bouge. Alors qu’avant seul moi te suffisais. Et tu es toujours seule. Les seules compagnies que tu acceptes sont tes livres, ta sœur et les hommes dans ton lit. Tu n’as plus grand-chose de l’ancienne toi. Celle que j’aimais. L’ancienne Autumn a bel et bien changé. »

Ca, c'est une lettre de mon ancien amour. Du premier grand amour. De celui que j'aimais plus que tout. Ca me faisait beaucoup de mal même si je n'osais pas me l'avouer.


- Et quelles étaient les personnes avec qui vous aviez des liens particuliers durant cette période ?
Oh vous savez, il y en avait tellement. J'avais de nombreux amants. Tellement que je ne m'en souviens guère. Et comme je l'ai dit, je n'ai pas la mémoire des noms et des visages. J'en croiserai un dans la rue que je ne le reconnaitrai pas. Et puis j'avais peu d'amis. Très peu d'amis. Et plus d'amis que d'amies. Les filles ne m'appréciaient guère. Et je préférais la compagnie des garçons. Je me sentais plus proche d'eux. J'avais l'impression de leur ressembler.


- Avez-vous d’autres précisions à apporter ?
J'étais en parfaite santé, du moins, bonne santé pour une droguée et fumeuse. J'avais toujours l'habitude de me mordre la lèvre soit quand je m'amusais, soit quand j'étais perturbée.

••• Et maintenant, retournons à la réalité. ▬

Je suis Fanny, ou encore R - ADIO, j'ai 17 ans et je pense passer au moins une fois par semaine (: par contre je ne RP pas beaucoup en semaine, quoique cela dépend. J'ai trouvé le forum sur SN et j'ai tout de suite aimé le contexte (l) je n'étais ni sur Broken Wings, ni sur Wingles.